Vous êtes fier de vos ancêtres à cause de leur quantité. Vos petits-fils, élevés dans ces sentiments, ne verront en vous qu'un numéro d'ordre.
Les biens que notre travail a créés nous procurent des jouissances exquises, si tardifs qu'ils soient. Devançant les années, nous voyons nos enfants, puis nos petits-enfants s'asseoir à l'ombre des arbres que nous avons plantés, manger les noisettes et autres fruits de nos vergers, autrement dit, jouir de notre œuvre.
Laissons venir les ans, comme Notre-Seigneur laissait venir à lui les petits enfants.
On jouit complètement de ses petits-enfants, comme d'un usufruit, sans en avoir la responsabilité.
Le senior doit aujourd'hui aider ses petits-enfants qui n'ont pas encore trouvé d'emploi et ses enfants qui n'en ont plus.
À quoi tient l'affinité des petits enfants pour moi ? Peut-être à mon instinct de la vie qui fait que je sens palpiter en moi la vie intérieure des êtres faibles, et qu'ils se sentent compris sympathiquement, dans leurs émotions, leurs frayeurs, leurs désirs ou leurs souffrances.
Petits enfants et jeunes vies, cela est tout un, quant au besoin de protection et de douceur.
Les petits-enfants sont la richesse des vieillards.
Nos petits-enfants seront en paix, ou ne seront pas.
L'on aime mieux ses petits-enfants que ses fils.
Les petits enfants sont des génies méconnus ; ils prennent possession du monde avec une énergie surhumaine.
Tout dans l'immuable nature est miracle aux petits enfants, ils naissent, et leur âme obscure éclôt dans des enchantements.
Il y a une poésie dans le regard des petits enfants.
Les petits enfants vivent dans un perpétuel miracle ; tout leur est prodige.