Les réflexions sont inutiles en amour ; on finit par faire tout comme si l'on n'avait pas réfléchi, c'est du temps perdu.
On ne converse pas avec un sot, c'est pure perte de temps !
Quelle perte de temps, toutes ces heures perdues à rêvasser, à soupirer. Je n'ai de goût à rien, ni à partir, ni à rester ; je me sens inquiet, blasé, fatigué. Cette existence pâle, monotone, me pèse. Il me faut prendre part aux luttes et aux plaisirs des hommes, voir du monde, me secouer, me tremper.
Le temps perdu ne se rattrape jamais, mais l'autre non plus.
Dès qu'on voit d'autres gens, on parle de cette merveilleuse habitude, tellement civilisée, qui consiste à parler du temps et de la température. Des gens qui vous confient qu'il pleut, mais que bientôt il ne pleuvra plus. La vérité de la vie est là. Dans ces paroles inutiles, dans ce temps perdu à débiter des riens d'un air passionné !
Le temps perdu c'est de la vie dissipée ; ce qui me laisse un sentiment de mélancolie.
Le temps perdu pour le bonheur et le devoir, ni le ciel ni la terre ne me sauront le moindre gré et ne me rendront la moindre parcelle. En un mot, ces retards sont une pure sottise, s'ils ne sont pas une indispensable nécessité. — Mais que faire quand on redoute l'irréparable, et qu'on a horreur des regrets ? Ecouter les appels extérieurs, les suggestions amicales, les avertissements affectueux, et ne pas s'endurcir quand on entend la voix de la bienveillance pure et l'unanimité du bon sens.
Cœur vide, existence pauvre, force déclinante, jeunesse envolée, temps perdu, joies absentes, rêves évanouis, espérances détruites, triste réalité qu'il te faut toucher de la main et reconnaître malgré toi-même.
Rien n'est plus précieux que le temps et c'est à quoi l'on pense le moins. Quand on l'a une fois perdu, on ne le recouvre jamais ; un nouveau gain peut réparer une vieille perte, mais celle du temps est irréparable.
L'homme qui regrette le temps perdu ou qui se repent du temps mal employé redoute sa propre mémoire ; une âme tranquille peut seule se plaire à relire sa vie.
Que de temps nous perdons à nous demander ce qui arrivera demain !
Ne perdez jamais votre temps à regretter d'avoir fait ceci ou cela. Acceptez bravement d'avoir eu tort et faites de votre mieux à l'avenir.
Cinquante ans, c'est l'âge où l'on part à la recherche du temps perdu. Les souvenirs sont suffisamment déformés pour servir de matière à une œuvre d'art, et l'on a soi-même assez de maturité dans le talent pour les faire revivre.
Il y a des temps où l'on pleure les plaisirs perdus.
Ce que le vulgaire appelle du temps perdu est bien souvent du temps gagné.
Le temps perdu ne se rattrape jamais ; alors, continuons de ne rien faire.
Un moment perdu l'est pour jamais.
C'est perdre son temps que de me répéter ce dont je me souviens fort bien.
Tout n'est que j'aurais dû, regret du temps perdu.
Il y a, dans les assemblées délibérantes, plus de temps perdu que d'utilement employé.
Le temps que l'on perd à chercher comment on passera ses moments est le plus mal employé du monde.
Jouissons de l'heure rapide, le temps fuit.
Comme le temps passe ! l'avenir se change en passé, ne nous laissant que du temps perdu.
Quand on n'aime ni la peine inutile ni le temps perdu, on doit étouffer promptement une chicane, car les procès dévorent la vie, surtout les procès domestiques qui eux, n'aboutissent guères ou jamais.
Tout le temps qu'on dépense à regarder en arrière est du temps qu'on n'emploie pas à regarder en avant.
Tu ne peux pas retenir ce jour, mais tu peux ne pas le perdre.
À force de chercher midi à quatorze heures, on finit par perdre son temps.
Nous avons sacrifié notre temps, perdu notre repos, dissipé notre fortune, épuisé notre santé, pour nous rendre utiles à nos concitoyens ; en sont-ils pour cela plus reconnaissants ? Et l'indifférence et l'oubli ne sont-ils pas presque toujours le triste fruit de nos travaux et des efforts que nous avons faits pour leur bien ?
La perte du temps est la plus irréparable, et c'est celle qui inquiète le moins.
Le Paradis rêvé rend hideuse la vie, et l'Idéal fait prendre en dégoût le Réel. Tant pis ! ainsi l'âme en est plus asservie, laissant perdre le temps sans gagner l'Éternel.
Le Temps console de tout, sauf du Temps perdu.
L'orgueil de la naissance serait le plus sot et le plus insupportable de tous, sans l'orgueil des parvenus qui semblent toujours pressés de regagner le temps perdu.
La vie est faite de temps, ne pas savoir disposer de son temps, c'est gaspiller sa vie.
Perdre son temps est le propre du paresseux, mais le perdre à parler avec un sot, il faut être niais.
La vie est courte et c'est péché de perdre son temps. Je suis actif, dit-on.
Perdre le temps est un délice que je goûte souvent. Je vais de-ci de-là, l'esprit vide, deux pensées roulant dans la tête, comme des billes. Il ne me déplaît pas de perdre mon temps si c'est comme je le veux. Seul, du temps passé à m'ennuyer me semble réellement perdu.
Perdre son temps à des riens, telle est la devise des hommes.
Je travaille jour et nuit ; la raison en est que j'ai peu de temps à vivre, et que je ne veux pas perdre de temps ; mais je voudrais bien aussi ne pas vous faire perdre le vôtre.
Le Temps fuit, et le Temps perdu ne revient jamais.
Ne perdez pas trop de temps à avoir envie de... à essayer de faire... faites-le !
Un homme qui vieillit, et dont la fin approche, n'a plus de temps à perdre avec des souvenirs.
S'occuper n'est pas perdre son temps ; travailler, c'est l'employer utilement.
Le temps est comme l'argent ; n'en perdez pas, vous en aurez assez.
Ceux qui cherchent le bonheur en ce monde n'y trouvent que le regret d'avoir perdu leur temps.
Que de temps perdu à gagner du temps !
J'aime énormément à perdre mon temps, mais avec moi-même.
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire : N'en n'ayons qu'un, mais qu'il soit bon.
Pour l'homme qui sait voir, il n'y a pas de temps perdu.
Tout le temps perdu nous laisse d'amers et irrémédiables regrets.
Perdre son temps avec soi-même est aussi une manière de s'aimer.
Le temps perdu a ses rancunes que plus tard il nous montre.
Le temps n'est jamais perdu s'il est donné aux autres.
Le monde parle, l'onde roule, le vent souffle et l'âge s'écoule.
La vie est une lampe ; jouis-en tandis qu'elle brûle : si tu dors, c'est autant de perdu.
Il n'y a point de temps perdu, les uns ont le bon, les autres le mauvais.
Le temps perdu, en quelque âge que ce soit, ne revient jamais.
C'est perdre son argent que de perdre son temps.
Prêcher un ivrogne, c'est du temps perdu.
Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvert de jaune d'œuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu, le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. Le temps perdu est le temps abondant, nourricier.
Il n'y a pas d'amour perdu.
Dans l'hiver de nos ans ou l'amour ne règne plus, les beaux jours que l'on perd sont pour jamais perdus.
Il faut tuer le temps de peur que le temps ne nous tue?