La mauvaise fortune est plus avantageuse à l'homme que la bonne ; l'une sert à le faire rentrer en lui-même, à l'humilier et le convaincre de l'inconstance des choses du monde, la bonne fortune ne sert qu'à l'enorgueillir.
Le sage, pour être convaincu, veut des actions et non des mots.
Convaincre est plus flatteur, persuader plus sûr.
Qui loue un ennemi le convainc d'injustice.
Une condition pour convaincre est de croire.
On hait assez souvent ceux qu'on n'a pu convaincre.
L'homme convaincu malgré lui garde toujours le même avis.
Pour convaincre autrui d'une chose il faut en être persuadé soi-même.
L'hypocrisie veut paraître vertueuse à autrui et se convainc de ses fausses vertus.
Il n'est pire temps perdu que de prêcher un convaincu.
Les actions, pour convaincre, valent mieux que les belles paroles.
Des paroles carrées n'entrent pas dans des oreilles rondes.
N'affirme jamais rien avec entêtement, si bientôt tu ne veux être convaincu d'erreur.
Nécessité prend peu la peine de convaincre, elle ne sait qu'un mot et qu'une chose : vaincre.
Aux bons avis des siens se rendre convaincu, cela s'appelle vaincre et non être vaincu.
Pour subjuguer un homme il faut convaincre sa raison et toucher son cœur.
La première condition pour avoir le droit de convaincre, c'est de croire.
À laver la tête d'un maure, on perd sa lessive.
Chacun est convaincu que ses idées sont les meilleures.
Mieux vaut suggérer que de chercher absolument à convaincre.
Dans une controverse, s'acharner à convaincre les opiniâtres affaiblit.
Le bienveillant convainc d'abord, puis il corrige ensuite.
Qui prêche par l'exemple, et fait ce qu'il dit, persuade et convainc.