Le limaçon vient, mais quand arrivera-t-il ?
Le filet pour l'oiseau, et l'argent pour l'homme.
Chien sournois mord en tapinois.
On ne nourrit pas les rossignols avec des contes.
Cuillère sèche déchire la bouche.
Chien hargneux, proie de loup.
Le peuple, c'est la vache que chaque passant trait.
On fait le tour du monde avec un mensonge, mais on n'en revient pas.
Ce qui est agréable à Dieu est agréable à tous.
L'esprit aime avoir le champ libre.
Large est la porte qui conduit dans la cour du boyard ; étroite celle qui en sort.
Ayez patience, Tartare, vous deviendrez ataman.
Patience, cosaque, tu deviendras hetman.
Un grand merci ne se met pas en poche.
A Dieu la gloire, au pope le grand morceau de lard !
Celui qui ne cherche pas des amis et l'ennemi de lui-même.
La jument et le loup entrèrent en litige ; il n'en restait qu'une queue et une crinière.
Où se trouve l'amour là se trouve Dieu.
A bonne tête cent mains.
Mains blanches aiment travail d'autrui.
Sans berger, brebis ne font pas troupeau.
Justice chez le juge, c'est un poisson dans le lac.
Une bouchée pour un pauvre est un gros morceau.
N'ayez pas cent roubles, ayez cent amis.
Ne sois pas cultivateur, tu n'endosseras pas le velours.
Par amour pour l'omelette on lècherait la poêle.
Ensemble, à charge ; séparés, angoisse.
Ce qui sera sera, nous ne l'éviterons pas.
Les ailes à l'oiseau, la raison à l'homme.
Qui a beaucoup d'enfants n'est pas oublié de Dieu.
Les habits sont assez noircis, la conscience est assez blanche.
La cloche convoque le peuple à l'église mais elle n'y va jamais.
A un ivrogne la mer atteint jusqu'aux genoux.
La soie est sur le ventre, mais la soie n'est pas dans le ventre.
Le ciel est la maison de Dieu, les étoiles sont les fenêtres par où s'envolent les anges.
Âme étrangère, forêt sombre.
Venant de notre pays natal, même le corbeau nous plait.
On se cache des hommes, mais on ne se cache pas de Dieu.
Qui prend une bonne épouse ne connaît plus l'ennui ni le chagrin.
Chez sept nourrices l'enfant se trouve toujours sans yeux.
Le chat ne se lasse pas de prendre des souris, le voleur n'est jamais fatigué de voler.
Ce qui est écrit avec la plume ne peut être rayé avec la hache.
Notre propre fardeau ne nous ennuie pas.
L'avare, aussi riche soit-il, est toujours gueux.
Un ami sûr est une bonne serrure.
Ayant coupé la tête ne pleurez pas les cheveux.
Un vieil ami est meilleur que deux nouveaux.
Ne dites pas houp-là ! avant que de sauter le fossé.
On n'entre pas dans un autre monastère avec ses propres lois.
Il est toujours fête pour un paresseux.
Un tonneau de miel peut être gâché par une cuillerée de goudron.
Pour la méchante Nathalie, tous les hommes sont méchants.
Veau qui flatte tette deux mères.
Un bigot regarde le ciel mais ratisse tout sur la terre.
Qui néglige les copecks n'aura jamais un rouble vaillant.
Au défaut de pâtisserie, mange du pain.
Le pain est notre père, la bouillie notre mère.
Ne bâtis pas ta maison près de la cour du kniaz.
L'homme bête ne connaît pas de chagrin.
Prie Dieu, mais rame vers le rivage.
Les brebis, sans berger, sont à la merci des loups.
La liberté gâte les femmes.
Approcher du Tzar, c'est s'approcher du feu : on s'y brûle.
Une coutume n'est point une cage.
Tout le monde ne voit pas le Tzar, mais tout le monde prie pour lui.
Une parole bienveillante vaut mieux qu'un pâté gras ; mais il faut savoir tempêter à l'occasion, car, à moins que le tonnerre ne gronde, le moujik ne se signe pas (Signe de croix).
La colère du Tzar est une messagère de mort.
Si le peuple pèche, le Tzar peut effacer ce péché par ses prières ; mais si c'est le Tzar qui pèche, le peuple n'y peut rien.
Point de salut pour celui qui ne se venge point.
Un juge est comme le charpentier qui taille le bois comme il le veut.
À marchandises avariées, marchand aveugle.
Le pin isolé soupire après sa forêt natale.
Présente-toi devant Dieu avec la justice, devant le juge avec des espèces.
Sept haches peuvent vivre côte à côte, mais non point deux quenouilles.
Entre la Russie et l'été, point d'alliance.
L'argent n'est pas un dieu, mais c'est un demi-dieu.
Ne frappez pas le pope (le prêtre) avec un bâton ; essayez sur lui l'effet d'un rouble.
Une femme ne peut pas témoigner contre son mari.
Un kniaz généreux est le père de tous ses sujets.
La première ivresse ne fait pas un ivrogne, c'est la seconde.
Le diable est pauvre, il n'a point de Dieu.
Au jour du jugement, chacun sera mercier et portera son panier.
L'argent d'autrui a les dents aiguës.
Sans accidents tu ne passeras pas ta vie.
Ne mets pas un couteau dans la main d'un enragé.
La victoire finale est dans les mains de Dieu, mais Dieu ne garde que ceux qui se préservent eux-mêmes.
À force de bonnes, l'enfant est devenu aveugle.
Une bonne conscience est l'œil de Dieu.
Le bâton a deux bouts, l'un pour le maître, l'autre pour le dos du fripon.
Le sage médite encore, tandis que le fou a déjà terminé son affaire.
Pope se confessant à pope se contente de cligner de l'œil.
Mange ou ne mange pas, on te le comptera pour un repas.
Malheur au brebis quand le loup est gardien.
Plus on avance dans la forêt, plus le bois est grand.
Un voleur ne vole pas chaque jour, mais prends-y garde toujours.
On ne peut remplir un tonneau sans fond.
Les fils volent, et le père recèle.
À grand vaisseau, grand voyage.
La parole n'est pas une flèche, mais elle perce davantage.
Chaque ouvrage est soumis à son maître.
Sans pain, sans sel, mauvaise compagnie.
Toute famille n'est pas sans monstre.
Qui est malhonnête dans les petites choses est malhonnête aussi dans les grandes.
La modestie embellit l'homme.
Fais confiance, mais vérifie.
À Dieu la gloire, au Prêtre la chandelle.
L'amitié c'est l'amitié, le service c'est le service.
Le paillard est comme le chat, et le poltron comme le lièvre.
On ne découpe pas le verre avec le doigt.
Quand on a quitté une rive, l'on n'a pas encore abordé à l'autre.
Lorsque deux personnes se parlent, ne vous initiez pas en troisième.
Le tsar est un cousin de Dieu, mais il n'est pas son frère.
Le meilleur ami du tsar est la vérité.
À dire la vérité, on perd l'amitié.
Pour un ami, sept verstes ne font pas un détour.