Les 51 pensées et citations sur le thème : Les âges de la vie.
À partir de soixante-dix ans, l'examen de conscience remplace avantageusement le jogging. On s'essouffle moins à courir après sa vérité que derrière sa jeunesse.
Si, après soixante-dix ans, vous dites n'importe quoi, deux hypothèses : à la retraite, vous ressentez les premières atteintes du gâtisme ; en activité médiatique, vous bénéficiez des dernières flambées de la jeunesse.
Tant qu'une femme peut donner l'impression d'avoir dix ans de moins que sa propre fille, elle est parfaitement satisfaite.
Il y a au moins autant d'hommes dans un homme que d'âges dans la vie.
À quarante ans, on est riche ou on n'est rien.
Passé quarante ans, une femme est toujours présumée vertueuse.
Que c'est agréable de n'être plus jeune ! Agréable de ne plus se préoccuper de ce que pensent les gens ! On peut vivre à sa guise... quand on a soixante-dix ans !
À cinq ans on enfourche un bâton comme si c'était de l'équitation ; à dix-huit ans on embrasse une fille, comme si c'était de l'amour ; à trente ans on se marie, comme si c'était du bonheur ; à quarante on cherche des places, comme si c'était de l'honneur ; puis un jour vient où l'on meurt, comme si l'on avait vécu.
Le poids des ans est si lourd que je n'ose plus le soulever.
On peut être vieux à trente ans, et jeune à quatre-vingts.
Chaque âge a ses problèmes, on les résout à l'âge suivant.
On n'est rien avant trente, trente-cinq ans, et je m'aperçois qu'il faut toujours reculer la date.
À cinquante ans, je suis comme il y a trente ans ; ma force s'alimente que dans les yeux de femme.
Avec les années augmentent les épreuves.
Que faut-il à vingt ans pour être heureux ? Un rayon d'espoir. À quarante ans ? Un rayon de gloire. À soixante ans ? Un rayon de soleil.
À vingt ans, la vérité ennuie, j'entends la vérité profonde, la vérité de l'être, qui perce à travers les attitudes, comme les mauvaises herbes au milieu d'un gazon bien tondu. A vingt ans, toute vérité apparaît comme une ortie ou un chardon qu'il faut arracher. A quarante-cinq ans, il n'y a plus que les chardons et les orties qui m'intéressent en moi, et pour un peu j'arracherais le joli gazon qui est autour.
À vingt ans, on comprend la polygamie. À trente ans, on se contenterait de la bigamie. À quarante, le mariage avec une seule femme paraît un état supportable, et proportionné aux ressources d'un homme. À cinquante ans, sans souhaiter le veuvage, ce qui ne serait pas d'un bon mari, on juge que le célibat aurait pu avoir son bon côté. À soixante ans, on est fait à son sort, et l'on se demande, avec une secrète admiration, comment diable on a pu avoir si souvent, dans l'âge de la jeunesse et de la virilité, certaines préoccupations saugrenues auxquelles, grâce à Dieu, on ne comprend plus rien du tout.
Il y a un âge où la laideur passe comme le reste. C'est l'âge où les femmes qui ont été jolies cessent de l'être, et où celles qui ont été laides commencent à oser dire qu'elles ont été jolies. Bien peu se refusent cette innocente satisfaction quand la quarantaine leur arrive.
Quand on a vingt-quatre ans, c'est délicieux de pouvoir se dire : J'en ai encore pour quarante ans. — Mais quand on vient d'entrer dans sa soixante-quatrième année et qu'on se dit : Je n'en ai peut-être plus pour très longtemps... C'est très ennuyeux, croyez-moi.
L'âge est un dernier long voyage, un quai de gare et l'on s'en va, il ne faut prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta.
Quinze ans, c'est l'âge heureux des sensations vives et des plaisirs sans arrière-pensées.
À 20 ans ou à 70 ans, si tu as le coeur jeune... c'est la même chose.
Femmes, que le plaisir enchante, vous ne redoutez point les ravages du temps ; quand la vanité vous dit encore vingt ans, l'almanach vous dit cinquante !
Chaque âge a son caractère : La faiblesse à l'enfance, la fierté à la jeunesse, la gravité à l'âge viril, la caducité à la vieillesse, et quand le fruit est mûr, il doit tomber.
Vingt-huit ans est l'âge où l'on est placé devant le choix déchirant des pantoufles ou des pieds nus.
Toute ma jeunesse on me disait : Tu verras quand tu auras 50 ans. J'ai 50 ans, et je n'ai rien vu.
Vingt-quatre ans, une maladie dont on se guérit tous les jours !
Mois à mois fait bien des ans, et nous arrache bien des dents.
Lorsqu'on a passé soixante ans, on peut dire Adieu passe-temps.
À cinquante ans on commence à se lasser du monde, et à soixante le monde se lasse de vous.