Le peu de temps que nous avons à vivre nous avertit de ne pas porter trop loin nos espérances.
Sentir sa vie stérilisée, ses dons inutiles, sa conscience troublée et son espoir détruit et flétri, ne réchauffant ni ne relevant le cœur. Partir ? Emigrer ? Aller vivre ailleurs ? La tentation m'en viendrait. Mais les parents et les amis se remplacent-ils ? Et que faire ailleurs ? Il faut des devoirs, il faut se dévouer et se donner à quelque chose.
Il n'y a pas de vie réelle sans un but positif, pas de but sans quelque espoir, et l'espoir comme le désir, meurent ou s'évanouissent quotidiennement dans mon sein. La faculté d'espérer me semble arrachée de ma poitrine ; et la cicatrice s'est faite sur la place du cœur où végétait cette plante invisible, principe des rêves en fleur et des actions fécondes.
Une vie sans attrait, sans but, sans joie, sans espoir, est un désert.
La vie est courte, et nos espérances dépassent l'éternité.
Pour être positif, il faut introduire l'espoir dans toutes formes de sa vie.
Mille deux cents automobilistes trouvent chaque année la mort au volant entre leur domicile, leur lieu de travail ou l'école. La plus grande espérance de vie revient donc aux chômeurs sans enfant. Et sans voiture. Mais à condition qu'ils ne traversent jamais la rue.
Limite d'âge : Alors que la société française chouchoute ses seniors, l'Académie, saisie par un relatif jeunisme et s'alignant sur la loi vaticane, limite à soixante-quinze ans l'âge de ses candidats. Avec l'augmentation de l'espérance de vie, les heureux élus auront plus longtemps l'illusion d'être immortels.
Travaillez jusqu'à votre dernier souffle. En cotisant à fonds perdu, vous consolerez votre caisse de retraite de l'augmentation de l'espérance de vie.
L'augmentation de l'espérance de vie ne va pas sans celle des divorces, des faillites et des fâcheries.
Ce qu'on appelle espérance de vie pose comme postulat – pas toujours vérifié – que toutes les existences valent d'être vécues.
La persévérance est le don le plus désirable que nous puissions espérer en cette vie.
Une vie riche d'espérances, mais trop pauvre de réalités.
Donner la vie à un enfant, c'est tuer les espérances de son égoïsme.
Il y a parfois dans la vie des instants ouverts sur le bleu du ciel ou de l'espérance, des heures heureuses parcourues de brises légères, emplies de rire et d'amour.
L'affaire de la vie, c'est de vivre et d'espérer.
Le travail donne des rides, et réduit considérablement l'espérance de vie.
Ma jeunesse, vieillie tout à coup, n'a plus d'espoir, et mon cœur défaille devant la vie.
Il est si facile de désespérer, de croire que tout est fini, quand on est un vieillard !
La quête de plaisir fugace diminue l'espérance de vie.
Heureux les hommes qui pour jouir de la vie n'ont besoin ni d'espérer ni de prévoir.
Dans cette vie, on passe le plus clair de ses jours à souffrir ou à espérer.
Rien n'arrive dans la vie ni comme on le craint, ni comme on l'espère.
Comme la vie est lente, et comme l'espérance est violente.
L'espérance est la morphine de la vie.
On espère vieillir ; on craint la vieillesse : c'est-à-dire l'on aime la vie et l'on fuit la mort.
Oh ! combien la vie serait courte, si l'espérance ne lui donnait de l'étendue !
L'espérance différée afflige l'âme ; le désir qui s'accomplit est un arbre de vie.