Les 58 pensées et citations sur le thème : La jalousie et l'amour.
Il est encore plus difficile de dissimuler la jalousie que l'amour.
Quand la femme aime, d'une manière générale, elle aime avec plus de constance ; aussi tout ce qui peut porter ombrage à ses idées de propriété exclusive, l'expose-t-il à voir naître chez elle le sentiment de la jalousie aussi cruel qu'il est accablant pour l'objet de ses affections. La jalousie d'une femme, dit l'Ecriture, perce l'âme de douleur, et la remplit de tristesse.
Pourquoi nous tourmenter par une jalousie sans motif, par de ridicules caprices et de folles lubies, dans le seul but de rendre notre amour maladif ?
Je ne comprends pas bien la jalousie entre ceux qui s'aiment. Il me semble que la confiance l’exclut et que s'il n'y a pas de confiance il ne saurait y avoir d'amour.
L'amitié n'admet point de basses jalousies, c'est à l'amour qu'il faut laisser ces frénésies.
La jalousie est le germe de la haine dans l'amour ; elle le tue parfois, elle le blesse toujours.
L'amour envahissant et jaloux, s'il n'a pas tout, croit n'avoir rien.
La jalousie de l'amour n'est qu'un sentiment exaspéré de la propriété.
Un amour sans jalousie n'est pas un amour personnel, < - un amour direct, plutôt un amour indirect > - on peut dire que c'est un amour de raison - car ici on n'aime pas, comme personne, mais plutôt comme membre de l'humanité - On aime davantage les rivaux que l'objet.
La jalousie est la sœur de l'amour, comme le diable est le frère des anges.
La jalousie dure plus longtemps que l'amour. On est déjà bien détaché l'un de l'autre ; on est même déjà attaché ailleurs, qu'on s'imagine encore avoir des droits sur l'autre. C'est que l'amour-propre est le dernier qui s'en va.
La jalousie ne naît pas toujours de l'amour, mais parfois d'un sentiment pénible de sentir qu'un autre puisse être préféré.
La jalousie est inséparable de l'amour, elle le suit toujours pas à pas.
L'amour, c'est aimer sans intérêt, sans jalousie, et sans inconstance.
Pleurez d'amour, mais jamais de jalousie : une pluie froide n'a jamais fait pousser de belles fleurs.
Nous n'imaginons guère l'amour sans jalousie, tant nous sentons qu'aimer avec ardeur, c'est aimer pour soi.
La jalousie ne provient pas de l'amour qu'on éprouve, mais de celui auquel on prétend.
L'amour est une flamme sans fumée. La fumée est tout ce que nous connaissons si bien : la fumée de la jalousie, de la colère, de la dépendance, de l'attachement, des mots « personnel » ou « impersonnel ». Nous n'avons pas la flamme, mais nous connaissons si bien tout ce qui concerne la fumée.
La jalousie n'est souvent qu'un inquiet besoin de tyrannie appliquée aux choses de l'amour.
L'amour est l'oubli du moi, la jalousie est l'exaltation du moi.
L'amour, c'est l'empire de la beauté, c'est la jalousie des conquêtes.
Comme on croit presque toujours à l'amour de la femme et toujours à l'amour-propre de l'homme, on plaint presque toujours la jalousie de la femme, et toujours on rit de celle de l'homme.
La science nous dit que la folie est héréditaire. Pourquoi la jalousie, qui est fille de l'amour, ferait-elle exception ?
La jalousie est l'aliment et le poison de l'amour. C'est elle qui fait les amants délicats et les maîtresses emportées. Quand elle est douce et modérée, on ne l'entend se plaindre qu'avec retenue, on ne la voit soupçonner qu'avec précaution : aussi enfant que l'amour, elle se joue avec lui, et le corrige en badinant : c'est sous cette forme, c'est sous ces traits, qu'il faut l'admettre dans un commerce tendre. Fuyez-la quand, sur les pas des furies, elle se précipite un poignard à la main, quand elle gémit, quand elle crie auprès du tombeau qu'elle a creusé, et qu'elle mêle son sang avec celui qu'elle a fait répandre. Astrée inquiète, est bien plus aimable que Médée furieuse. Il faut être délicat, et jamais jaloux. La délicatesse est toujours tendre ; la jalousie est souvent cruelle.
L'amour n'est véritablement dévoué, généreux et sublime que dans les grandes âmes qui sont parvenues à vaincre la jalousie.
La jalousie est une proche parente de l'amour.
Les femmes ont en horreur un mari jaloux, mais elles supportent sans peine la jalousie d'un amant. Serait-ce parce qu'elles sont plutôt portées à manquer à leurs époux qu'à leurs amants ?
L'amour est un dieu jaloux qui ne souffre aucune rivalité.
La jalousie tient plus à la vanité qu'à l'amour.
La femme jalouse est l'ennemie du talent, de la gloire, de l'honneur et du bonheur de l'homme qu'elle aime ; elle est l'ennemie de sa vie même, car sa mort seule peut la rassurer.