Les citations se méfier.

Pardonnez à tout menteur plus aisément qu'au calomniateur, et si vous pardonnez à ce dernier, méfiez-vous toujours de lui.

Se méfier de tout le monde, c'est se faire injure à soi-même et rendre justice au plus grand nombre.

Faut-il se méfier de la tête ou du cœur ? — De la tête dans les affaires de cœur, et du cœur dans les affaires de tête.

L'habitude de se méfier les uns des autres maintient le respect mutuel.

Méfiez-vous toujours du penchant à l'exagération, auquel échappent rarement ceux qui veulent flatter un monde dont ils ne sont pas, et où ils espèrent se faire adopter à force de complaisances.

Méfiez-vous du froid des affections humaines ! Ce terrible froid finirait par donner la mort à votre âme, si elle ne se souvenait que la terre est charité et le ciel amour, c'est-à-dire vertu et récompense.

La jeunesse ne se méfie pas assez d'elle-même, et la vieillesse se méfie trop d'autrui.

Il faut se méfier toujours des doctrines qui font désespérer de l'avenir de l'humanité.

Les cyniques en paroles sont semblables aux fanfarons de vices ; riez-en ! Mais méfiez-vous des gens qui ont la bouche enfarinée de morale.

Je me méfie autant d'un esprit étroit que d'un cœur étroit.

Méfiez-vous des gens qui parlent lentement et d'une voix basse. Ils ont peur d'être connus !

Celui qui se méfie de tout le monde invite tout le monde à se méfier de lui.

Il est si triste de se méfier qu'il vaut encore mieux être dupe. On ne l'est, d'ailleurs, qu'à moitié, du moment qu'on veut bien l'être.

On ne saurait trop se méfier de ses amis, de ses alliés, de ses frères. Généralement, c'est eux qui vous poignardent.

Souviens-toi de te méfier, car en cent cinquante ans l'imposture a fait des progrès. Si l'on veut subsister sans trop de déboires, il faut poser en principe que tout le monde ment et, quand on entend quelque chose, se dire automatiquement que c'est le contraire de la vérité.

Après de longues infortunes, on méconnaît le bonheur lorsqu'il se présente, où l'on s'en méfie.

Je me méfierais de l'homme qui n'a pas de larmes, qui dort sans difficulté, qui rote après un bon repas et qui ne doute jamais. C'est de cette étoffe-là qu'on fabrique les tyrans.

Qui veut être juste doit se méfier de ce que les bons ont de mauvais et de ce que les mauvais ont de bon.

Méfie-toi du faux caché sous l'apparence du vrai.

Il faut plus se méfier d'un ennemi caché que de celui qui est à découvert.

Qui se croit plus fin que les autres ne saurait se méfier de plus fin que lui.

Méfiez-vous de tout homme qui vient vous dire avec assurance : Moi qui suis jurisconsulte, moi qui suis financier, moi qui suis homme d'État, moi qui suis homme de guerre, moi qui suis littérateur, etc. vous pouvez être convaincu d'avance que c'est un charlatan qui vous trompe, ou bien un sot qui se trompe lui-même.

Les gens faux manquent plus d'affaires qu'ils n'en font, parce qu'on se méfie toujours d'eux.

Méfiez-vous de l'avidité de ceux qui refusent ce qui semble leur convenir.

Dans les opinions, comme dans les rivières, il faut se méfier des courants.

Si l'amour est parfois dangereux et souvent décevant, c'est parce qu'il refuse, par définition, de se méfier d'apparences pas toujours trompeuses.

Méfiez-vous de ceux qui font étalage de leur politesse !

Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.

Il y a des hommes bons et méchants, mais on s'habitue à la méchanceté, et la bonté n'est trop souvent qu'une autre forme de la sottise : Méfie-toi.

Que de tout inconnu le sage se méfie !

Méfiez-vous des femmes qu'on épouse, car celles qui ne vous trompent pas vous le reprochent toute votre vie – comme si c'était de votre faute – alors que, le plus souvent, ce n'est même pas de la leur !

Ne prends guère au sérieux que les gens qui plaisantent, et méfie-toi de ceux qui sont solennels et sévères.

Méfie-toi des gens sans méfiance.

Les parents ne savent jamais ce qu'ils disent à leurs enfants. Jamais. Ils devraient se méfier de leurs rires, plus encore que de leurs colères.

Se méfier, c'est presque accuser.

Méfiez-vous de ces gens sans attaches, ce sont des êtres insensibles.

Méfies-toi d'un homme qui ne te regarde point dans les yeux ; soit il est timide, soit c'est un hypocrite.

Je me méfie toujours de ce qui m'a trompé une fois, de moi tout le premier.

Se méfier des gens spontanés : c'est encore une attitude et ce n'est pas la plus sotte !

Ceux qu'on soupçonne le moins sont bien souvent ceux dont on devrait le plus se méfier.

Il faut se méfier des ennemis intelligents. Bien que ce ne soit pas très intelligent d'être votre ennemi.

Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.

Qui se garde des pièges a beau se méfier, il n'est jamais assez en garde.

Méfions-nous de ces rossignols mystiques qui chantent tour à tour l'union sacrée des âmes et les joies de la chair !

Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions, ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.

Si jamais vous aimiez, gardez bien votre secret ! ne le livrez pas avant d'avoir bien su à qui vous ouvrirez votre cœur. Pour préserver par avance cet amour qui n'existe pas encore, apprenez à vous méfier de tout le monde.

Il faut se méfier de l'homme à qui le vin ne desserre jamais les dents.

Méfiez-vous des gens qui vous accordent peu de temps, ils en ont souvent pour d'autres à revendre !

Méfiez-vous de ceux qui font trop de compliments, comme de ceux qui s'abstiennent toujours d'en faire : les premiers sont des flatteurs, les seconds des envieux.

Se méfier de son talent est le premier pas du mérite.

Vieillard, méfie-toi de ceux qui t'aiment plus qu'ils n'ont le droit de t'aimer.

Il faut toujours se méfier des femmes, elles dissimulent tout le temps.

Méfie-toi du beau parleur : imite les sages, ne prononce qu'une parole, mais qu'elle soit sensée.

Il faut commencer à se méfier le jour où l'on a plus de souvenirs que de projets.

Méfions-nous des soi-disant faux Père Noël : ils sont tous vrais !

Méfie-toi, ça se passe toujours comme ça, l'amour, une attente infinie et puis plus rien.

Méfie-toi des souvenirs comme d'une montre arrêtée.

Soyez bien avec tous, et de tous méfiez-vous.