Les 50 pensées et citations sur scepticisme :
Si le doute provient de la multiplicité des points de vue, le scepticisme est le résultat d'un point de vue exclusif. Le grand nombre des aperçus empêche les affirmations précipitées, mais il fournit à l'esprit tous les éléments dont il a besoin pour conclure. La limitation du point de vue, au contraire, ne procurant pas à l'intelligence les données qui lui sont nécessaires, la retient dans l'impuissance. Cette disposition à n'envisager qu'une seule face des problèmes est une des principales causes du scepticisme de notre temps.
Savez-vous où mène le scepticisme ? Cette influence désastreuse, qui, après avoir tout ravagé, tout détruit dans la pensée, elle s'attaque au cœur et le refroidit, il ne lui laisse plus rien à aimer, ni à poursuivre.
Le scepticisme n'est capable que de se répéter. Il ne peut rien fonder ; il ne peut que nier ou ajourner les questions. Rien, est son dernier mot !
Le scepticisme subjectif, le doute sur la légitimité de nos facultés, est la glu où se prennent les natures attaquées de la maladie du scrupule. Les appréhensions de ce genre viennent toujours d'une certaine oisiveté d'esprit. Celui qui a soif de la réalité est entraîné hors de soi.
Le scepticisme est le commencement de la foi.
Je ne connais personne de plus sceptique qu'un sot, car il ne manque guère de nier ce qu'il ne peut comprendre.
La tolérance est toujours un peu cousine germaine du scepticisme.
Il y a trois états de la pensée : la foi, la philosophie, le scepticisme, et, pour chacun d'eux, une même vertu : la tolérance.
Avec les femmes, notre scepticisme de raison ne nous défend pas de la crédulité du cœur.
Il paraît souvent moins dur d'obéir à un tyran qu'à un sceptique, qui après avoir sollicité les suffrages des individus, contemple superbement ces insectes du haut de sa raison.
Comment ne serait-on pas sceptique, quand on pense que toutes les opinions ont été soutenues par des hommes compétents, et que toutes ont été contestées par des hommes non moins compétents ?
Le scepticisme, l'incertitude, ultime position où aboutit la raison exerçant son analyse sur elle-même, sur sa propre validité, est la base sur quoi le désespoir du sentiment vital va fonder son espérance.
Les filles millionnaires sont un bon terrain pour le scepticisme, en elles la pauvreté se venge.
Le sceptique qui admet des exceptions n'est pas malade jusqu'à la moelle, et comme le poitrinaire au premier degré, il peut se guérir dans un chaud milieu.
Au fond, nul n'est plus prétentieux qu'un sceptique : car son habitude de ne jamais prendre parti lui donne facilement l'illusion de n'avoir jamais tort.
Une des plus graves erreurs des sceptiques est de croire que l'indifférence est la meilleure condition pour voir juste.
Les partis pris des sceptiques sont les seuls vraiment intolérables.
La mauvaise humeur est une sorte de scepticisme en action.
Scepticisme ne veut pas dire méfiance.
Le véritable scepticisme est de douter du scepticisme même.
Il y a des sceptiques qui ont l'enthousiasme de leur scepticisme.
Le plus sceptique des hommes est sceptique en femmes, sceptique en affaires, sceptique en religion.
Un scepticisme précoce démêle trop tôt l'envers de toute chose.
Les sceptiques restent à mi-chemin, également éloignés de l'erreur et de la vérité. Ils ont assez de lumières pour reconnaître l'une, et n'ont pas assez de force pour atteindre l'autre.
Je n'ai de scepticisme d'aucune sorte ! ce n'est pas ma nature, ce n'est pas celle de mon esprit, ce n'est pas celle de mon caractère. Les résolutions nettes et décidées sont les seules conformes à ma nature. Je ne suis pas plus sceptique en politique que je ne le suis en philosophie.
Toute réflexion mène au doute, et le scepticisme n'est qu'une façon de nier.
Maint scepticisme n'est autre chose qu'un idéalisme immature. Réaliste est l'idéaliste qui ne sait rien sur lui- même - L'idéalisme fruste - celui de première main est le réalisme.
Le scepticisme coupe toutes les racines de l'être et de la volonté.
Scepticisme et abstention font un tout logique. Comment vouloir quand on doute ? Comment agir sans vouloir ? Comment prendre un parti irrévocable, quand on ne se sent ni opiniâtreté, ni persévérance ?
Le scepticisme engendre le mécontentement morose.
Je répugne par scrupule et par scepticisme à rien commencer ; mais je continue et j'achève, parce que ceci est certainement bon. Ce désintéressement a donc son origine dans la timidité et la timidité dans le doute.
Un esprit intelligent doit pratiquer le doute et le scepticisme.
Le scepticisme ne laisse aux lèvres que fiel et amertume.
L'amour intransigeant du vrai engendre le scepticisme.
Quand on sait d'avance l'inutilité de ses efforts, on trouve plus simple de rester coi. Mon indolence est fille de mon doute. Le scepticisme conseille la paresse.
Le scepticisme est l'élégance de l'anxiété.
La paresse est un scepticisme de la chair.
Le sceptique, l'esprit critique est l'aristocratie de l'intelligence.
Le scepticisme aujourd'hui a quelque chose d'insaisissable et de vivace qui semble résister à tout ; il n'est point raisonner, mais pratique ; il n'est point un système, mais le résultat de tous les systèmes. L'esprit humain n'est plus qu'un dégoûté qui redoute la peine, craint les duperies, et préfère l'orgueil de douter à l'humiliation de croire ce qu'il sait imparfaitement.
Le doute s'empare du monde, le Dieu éternel vacille au fond des cœurs ; mais le tressaillement du scepticisme ne reste pas sans fruit : tout s'agite ; la philosophie, les révolutions politiques entrouvrent ensemble l'avenir ; et nous, qui paraissons un moment au milieu de ce spectacle, nous attendons l'éclair qui doit tout éblouir, et ramener la paix que le monde a perdue.
Le scepticisme n'est qu'un état d'indécision qui résulte de l'examen superficiel des choses.
Le scepticisme est un fort élevé par l'orgueil sur les frontières de la science et de l'ignorance.
Le scepticisme paralyse la vie en supprimant l'erreur.
Le scepticisme étendu au mariage est une forme d'esprit que goûtent peu les vierges.
Un scepticisme outré est autant une maladie du cœur que celle de l'esprit.
Le scepticisme n'admet pas les causes et les effets.
Le doute est toujours au bord du scepticisme, ce dégoût de toute croyance, cet engourdissement de l'esprit qui, n'ayant plus la force d'aller plus loin, déclare le but inaccessible.
Avoir un fonds solide de scepticisme, c'est avoir la faculté de se reprendre à tout moment.
Si le doute provient de la multiplicité des points de vue, le scepticisme est le résultat d'un point de vue exclusif.
Le scepticisme est un dégoût de l'esprit que rien n'intéresse, il doute de tout.