Il n'y a que les trompeurs qui se méfient des autres,disait Nicolas Machiavel. Un écrivain, humoriste français et présentateur de télévision et de radio, Philippe Bouvard, a écrit :
Si l'amour est parfois dangereux et souvent décevant, c'est parce qu'il refuse, par définition, de se méfier d'apparences pas toujours trompeuses.
Il faut se méfier toujours des doctrines qui font désespérer de l'avenir de l'humanité.
Les cyniques en paroles sont semblables aux fanfarons de vices ; riez-en ! Mais méfiez-vous des gens qui ont la bouche enfarinée de morale.
Je me méfie autant d'un esprit étroit que d'un cœur étroit.
Méfiez-vous des gens qui parlent lentement et d'une voix basse. Ils ont peur d'être connus !
Celui qui se méfie de tout le monde invite tout le monde à se méfier de lui.
Il est si triste de se méfier qu'il vaut encore mieux être dupe. On ne l'est, d'ailleurs, qu'à moitié, du moment qu'on veut bien l'être.
Qui veut être juste doit se méfier de ce que les bons ont de mauvais et de ce que les mauvais ont de bon.
Méfiez-vous de tout homme qui vient vous dire avec assurance : Moi qui suis jurisconsulte, moi qui suis financier, moi qui suis homme d'État, moi qui suis homme de guerre, moi qui suis littérateur, etc. vous pouvez être convaincu d'avance que c'est un charlatan qui vous trompe, ou bien un sot qui se trompe lui-même.
Les parents ne savent jamais ce qu'ils disent à leurs enfants. Jamais. Ils devraient se méfier de leurs rires, plus encore que de leurs colères.
Se méfier, c'est presque accuser.
Méfions-nous de ces rossignols mystiques qui chantent tour à tour l'union sacrée des âmes et les joies de la chair !
Il faut toujours se méfier des femmes, elles dissimulent tout le temps.
Après de longues infortunes, on méconnaît le bonheur lorsqu'il se présente, où l'on s'en méfie.
Je me méfierais de l'homme qui n'a pas de larmes, qui dort sans difficulté, qui rote après un bon repas et qui ne doute jamais. C'est de cette étoffe-là qu'on fabrique les tyrans.
Les gens faux manquent plus d'affaires qu'ils n'en font, parce qu'on se méfie toujours d'eux.
Que de tout inconnu le sage se méfie !
Méfiez-vous des femmes qu'on épouse, car celles qui ne vous trompent pas vous le reprochent toute votre vie – comme si c'était de votre faute – alors que, le plus souvent, ce n'est même pas de la leur !
Ne prends guère au sérieux que les gens qui plaisantent, et méfie-toi de ceux qui sont solennels et sévères.
Je me méfie toujours de ce qui m'a trompé une fois, de moi tout le premier.
Il faut se méfier des ennemis intelligents. Bien que ce ne soit pas très intelligent d'être votre ennemi.
Qui se garde des pièges a beau se méfier, il n'est jamais assez en garde.
Il n'y a que les trompeurs qui se méfient des autres.
Vieillard, méfie-toi de ceux qui t'aiment plus qu'ils n'ont le droit de t'aimer.
Soyez bien avec tous, et de tous méfiez-vous.
Méfions-nous de ceux qu'on appelle les sages, ils le sont par manque d'opinion.
Il est bon de se méfier du refus des avides.
On ne saurait trop se méfier de ses amis, de ses alliés, de ses frères. Généralement, c'est eux qui vous poignardent.
Souviens-toi de te méfier, car en cent cinquante ans l'imposture a fait des progrès. Si l'on veut subsister sans trop de déboires, il faut poser en principe que tout le monde ment et, quand on entend quelque chose, se dire automatiquement que c'est le contraire de la vérité.
Il faut plus se méfier d'un ennemi caché que de celui qui est à découvert.
Qui se croit plus fin que les autres ne saurait se méfier de plus fin que lui.
Dans les opinions, comme dans les rivières, il faut se méfier des courants.
Si l'amour est parfois dangereux et souvent décevant, c'est parce qu'il refuse, par définition, de se méfier d'apparences pas toujours trompeuses.
Méfies-toi d'un homme qui ne te regarde point dans les yeux ; soit il est timide, soit c'est un hypocrite.
Ceux qu'on soupçonne le moins sont bien souvent ceux dont on devrait le plus se méfier.
Si jamais vous aimiez, gardez bien votre secret ! ne le livrez pas avant d'avoir bien su à qui vous ouvrirez votre cœur. Pour préserver par avance cet amour qui n'existe pas encore, apprenez à vous méfier de tout le monde.
Il faut se méfier de l'homme à qui le vin ne desserre jamais les dents.
Méfions-nous des gens à qui les mots font défaut, ils les remplacent par des flots de paroles.
Méfiez-vous des gens qui vous accordent peu de temps, ils en ont souvent pour d'autres à revendre !
Méfiez-vous de ceux qui font trop de compliments, comme de ceux qui s'abstiennent toujours d'en faire : les premiers sont des flatteurs, les seconds des envieux.
Méfie-toi du beau parleur : imite les sages, ne prononce qu'une parole, mais qu'elle soit sensée.
Il faut commencer à se méfier le jour où l'on a plus de souvenirs que de projets.
Méfions-nous des soi-disant faux Père Noël : ils sont tous vrais !
Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions... ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.
Méfie-toi, ça se passe toujours comme ça, l'amour, une attente infinie et puis plus rien.
Méfie-toi du faux caché sous l'apparence du vrai.
Méfiez-vous de l'avidité de ceux qui refusent ce qui semble leur convenir.
Qui ne se méfie pas d'un ennemi en récoltera de la peine et du dommage.
Méfiez-vous de ceux qui font étalage de leur politesse !
Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.
Il y a des hommes bons et méchants, mais on s'habitue à la méchanceté, et la bonté n'est trop souvent qu'une autre forme de la sottise : Méfie-toi.
Méfie-toi des gens sans méfiance.
Méfiez-vous de ces gens sans attaches, ce sont des êtres insensibles.
Se méfier des gens spontanés : c'est encore une attitude et ce n'est pas la plus sotte !
Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
Se méfier de son talent est le premier pas du mérite.
Méfie-toi des souvenirs comme d'une montre arrêtée.
Méfie-toi de celui que tu méprises?