Il est donné à l'homme de savoir discerner le bien d'avec le mal, et souvent il est entraîné à faire le mal par faiblesse ou par un sentiment indéfinissable.
Le bien et le mal sont tellement mélangés, qu'il est presque impossible de jouir d'une satisfaction parfaite.
L'homme doit apprendre avant tout les moyens de faire le bien et d'éviter le mal.
Tout homme peut se rendre utile par le bien qu'il peut faire ou le mal qu'il peut empêcher.
Il y a absence de caractère chez les individus où le bien et le mal se neutralisent l'un par l'autre.
Le plus souvent le bien perd son mérite et le mal sa gravité, par les circonstances atténuantes.
Le bien est digne de récompense, le mal l'est de châtiment.
On ne peut aimer le bien sans abhorrer le mal.
Souffrir est tout mon héritage : j'ai pour seul bien mon mal.
Le bien ne peut pas plus naître du mal que la figue de l'olivier.
L'ingrat écrit le bien dans l'eau et le mal dans la pierre.
Le premier pas vers le bien est de sentir que l'on fait mal.
L'un des caractère de notre siècle est de corrompre le bien, au point de le rendre pire que le simple mal.
Où le bien, pour combattre le mal, emploie les moyens du mal, il est le pire.
Il faut ici-bas être content non du bien qu'on nous fait mais du mal qu'on s'est abstenu de nous faire.
Dans le bien ou le mal que nous faisons, l'habitude joue un rôle autrement important que la décision ; c'est pourquoi il est si nécessaire d'habituer au bien l'enfant.
Le mal que font les hommes leur survit, le bien est souvent mis en terre avec leur os.
Il faut croire au mal pour savoir bien faire le bien.
Ne jugeons promptement de personne ni en bien ni en mal.
Le bien et le mal se paient d'eux-mêmes, donnez et vous recevrez, refusez et on vous refusera.
Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible.
La vertu qui conseille à froid ne sert à rien, il faut connaître le mal pour conseiller le bien.
Il est rare que l'homme, incertain, inégal, sache venir au bien sans passer par le mal.
Le bien, nous le faisons ; le mal, c'est la fortune : on a toujours raison, le destin toujours tort.
Accepter le bien et le mal, admettre que tous deux sont utiles, qu'on ne peut passer d'un bonheur à un autre bonheur sans subir quelques contrariétés, voilà qui est laborieux. Une bonne nouvelle, c'est un médicament formidable, une mauvaise nouvelle, un coup de couteau, une blessure, peut-être aussi la fin, la mort.
Le mal nuit davantage que le bien ne profite.
Le bonheur consiste moins dans la possession du bien que dans l'absence du mal.
On réfléchit bien plus longtemps pour faire le bien que pour s'abandonner au mal.
Le bien est voulu, il est le résultat d'un acte, le mal est permanent.
Qui ne peut faire du bien doit du moins empêcher que le mal se fasse.
Quand on ne fait pas du bien avec le plaisir d'en faire, on le fait ordinairement très mal.
Il n'y a guère d'occasions où l'on fît un mauvais marché de renoncer au bien qu'on dit de nous, à condition de n'en point dire de mal.
Les hommes se méconnaissent dans le bien et s'aiment dans le mal.
Si Dieu n'existe pas, il n'y a plus de différence entre le bien et le mal, entre le vice et la vertu.
Le malheur ne sortira jamais de la maison de celui qui rend le mal pour le bien.
Un homme et une femme, c'est un bien ou un mal dont peu de monde peut se passer.
Il y a certaines mesures à garder, quand il s'agit de faire le bien : il n'en faut connaître aucune quand il faut fuir le mal.
Il est aussi dangereux de faire du bien à un menant que de faire du mal à un honnête homme.
J'éprouve la plus grande douceur à repasser dans ma mémoire le peu de bien qu'en regard de tant de mal j'ai eu occasion de faire dans les premières et heureuses années de ma jeunesse. La parole est impuissante à retracer les consolations que ces souvenirs répandent dans mon âme.
Serait-ce un paradoxe d'oser dire que le malheur est presque un être de raison ? La fausse idée que l'on se fait du bien et du mal ne donne-t-elle pas souvent l'existence à l'un et à l'autre ?
La grande infériorité du bien sur le mal est de coûter quelque chose, le mal se fais toujours gratis.
Je te mets au défi de parler cinq minutes de suite, sans dire du bien de toi et du mal des autres.
Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où comme l'autre.
Un médecin est un homme qui nous fait du mal pour nous faire du bien.
Quand une femme n'a pas de bien à dire d'une autre femme, elle devrait au moins ne pas en dire de mal.
Le mal a des spectateurs par milliers, et le bien trouve à peine quelques disciples.
Celui qui néglige de faire du bien lorsque l'occasion s'en présente n'est pas moins blâmable que celui qui ne manque pas de faire du mal lorsqu'il le peut.
Une âme bien née n'a qu'un seul principe à observer dans le monde : faire toujours du bien aux autres et jamais de mal.
Dieu laisse l'homme libre de faire le mal, pour qu'il ait le mérite de faire le bien.
Le bien qui devient mal sur le mal prend l'empire, et si le mieux se corrompt il dépasse le pire.
Aucun bon n'est sans mal, aucun coupable sans bien.
Ô quel bien fait nécessairement à ses semblables, celui d'entre eux qui ne leur fait jamais de mal ! De quelle intrépidité d'âme, de quelle vigueur de caractère il a besoin pour cela ! Ce n'est pas en raisonnant sur cette maxime, c'est en tâchant de la pratiquer, qu'on sent combien il est grand et pénible d'y réussir.
Le mal n'est qu'une vanité, ayons l'orgueil du bien.
Ce que tu fais aux autres bien ou mal, tu dois l'attendre d'eux.
Ne rendez à personne le mal pour le mal, recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
Que le bleu dévore peu à peu les nuages sombres de la vie, que le bien surmonte le mal.
Tels sont tous les problèmes humains : tout est mêlé de bien ou de mal.
Un bien, en augmentant, ne peut jamais devenir mal.
Bien est Ciel, Mal est Enfer.
Il faut vaincre le mal par le bien?