Je ne cesse de faire le bien qui m'ennuie et je ne fais jamais le mal qui m'amuserait tant !disait Jean Dutourd. Un médecin, écrivain et homme politique français, Alexis Chavanne, a écrit :
L'homme ne pèche que par ignorance. S'il avait la notion adéquate du Bien, il ne commettrait pas le Mal. On ne met pas volontairement la main dans le feu.
Si à la fin de votre vie vous pouvez vous rendre cette justice que le bien que vous avez fait l'emporte sur le mal, fût-ce d'une parcelle, ne regrettez rien.
Comme en ce monde le mal arrive mille fois plus fréquemment que le bien, il suffit d'être pessimiste pour être presque à coup sûr bon prophète.
Géographie morale : La terre est ronde. Le mal occupe les trois quarts de sa surface. Le reste appartient au bien.
Intéressé, le mal est un bien pour le malfaiteur ; le mal authentique est désintéressé.
Les hommes se méconnaissent dans le bien, et s'aiment dans le mal.
Il n'y a que le mal qui soit pur et sans mélange de bien. Le bien est toujours mêlé de mal. L'extrême bien fait mal. L'extrême mal ne fait pas de bien.
Il est des hommes à qui il est plus dangereux de faire du bien que de faire du mal.
Le mal le plus difficile à détruire est celui qui prend l'apparence du bien.
Bien souvent on croit être véridique et on a tout transformé, les uns en bien, les autres en mal.
Qui est mauvais et tenu pour bon peut faire le mal sans qu'on y croie.
L'homme a malheureusement plus de puissance pour faire le mal que pour faire le bien.
Simple question : Est-on plus heureux d'entendre dire du mal de son ennemi que du bien de son ami ?
La logique ne se trouve que dans le bien ; le mal est illogique.
Voulez-vous me faire dire du mal de mon meilleur ami : dites-m'en trop de bien, et du bien de mon pire ennemi, dites-m'en trop de mal.
Quand je dis du bien de l'homme, c'est de moi que je parle ; quand j'en dis du mal, c'est aux autres que je pense.
On peut dire du monde tout le mal qu'on voudra ; il ne subsiste que par le bien qui est en lui.
Dire trop de bien d'un homme puissant est une façon de se venger de n'en pouvoir dire du mal.
Nous sommes presque aussi effrayés par le paradis que par l'enfer. Nous aimons autant le mal que le bien.
Rien n'est plus rare que le courage de faire longtemps le même mal ou le même bien : il faut autant de force d'âme pour persister que pour persévérer.
Il n'est pas permis de faire un mal certain pour opérer un bien présumable.
Il faut croire au mal pour savoir bien faire le bien.
L'avantage d'être maître d'un grand empire ne consiste pas à pouvoir faire le mal qu'on veut, mais tout le bien qu'on peut.
J'éprouve la plus grande douceur à repasser dans ma mémoire le peu de bien qu'en regard de tant de mal j'ai eu occasion de faire dans les premières et heureuses années de ma jeunesse. La parole est impuissante à retracer les consolations que ces souvenirs répandent dans mon âme.
Serait-ce un paradoxe d'oser dire que le malheur est presque un être de raison ? La fausse idée que l'on se fait du bien et du mal ne donne-t-elle pas souvent l'existence à l'un et à l'autre ?
Le mal a des spectateurs par milliers, et le bien trouve à peine quelques disciples.
Si, malgré le mal qu'on nous dit d'une femme, nous devons souvent bien penser d'elle, à plus forte raison devons-nous en croire du bien quand on ne nous en a pas dit de mal.
On est plus porté à croire le mal que le bien, c'est ce qui entretient la méchanceté.
Il est donné à l'homme de savoir discerner le bien d'avec le mal, et souvent il est entraîné à faire le mal par faiblesse ou par un sentiment indéfinissable.
Le bien et le mal sont tellement mélangés, qu'il est presque impossible de jouir d'une satisfaction parfaite.
Souffrir est tout mon héritage : j'ai pour seul bien mon mal.
L'ingrat écrit le bien dans l'eau et le mal dans la pierre.
L'un des caractère de notre siècle est de corrompre le bien, au point de le rendre pire que le simple mal.
Où le bien, pour combattre le mal, emploie les moyens du mal, il est le pire.
Il faut ici-bas être content non du bien qu'on nous fait mais du mal qu'on s'est abstenu de nous faire.
Dans le bien ou le mal que nous faisons, l'habitude joue un rôle autrement important que la décision ; c'est pourquoi il est si nécessaire d'habituer au bien l'enfant.
Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible.
Accepter le bien et le mal, admettre que tous deux sont utiles, qu'on ne peut passer d'un bonheur à un autre bonheur sans subir quelques contrariétés, voilà qui est laborieux. Une bonne nouvelle, c'est un médicament formidable, une mauvaise nouvelle, un coup de couteau, une blessure, peut-être aussi la fin, la mort.
Le bonheur consiste moins dans la possession du bien que dans l'absence du mal.
Il n'y a guère d'occasions où l'on fît un mauvais marché de renoncer au bien qu'on dit de nous, à condition de n'en point dire de mal.
Le malheur ne sortira jamais de la maison de celui qui rend le mal pour le bien.
Le mal a des ailes, et le bien marche à pas de tortue?