Dire des hommes qu'ils sont indignes qu'on leur veuille du bien est un beau prétexte pour se dispenser de leur en faire.
Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
Dire des hommes qu'ils sont indignes qu'on leur veuille du bien est un beau prétexte pour se dispenser de leur en faire.
L'idée d'avoir fait le bien à des gens qui ne le méritent pas ou n'en sont pas reconnaissants ne m'en dégoûte pas du tout. Les gens passent et le bien reste.
Faire du bien, quand on le peut, en dire de tout le monde, ne jamais porter un jugement précipité : c'est par de tels actes de justice et de bonté que nous acquérons de grands droits à l'estime publique.
Faire du bien sans discernement, c'est entretenir l'ingratitude et payer pour se créer des ennemis.
Entre la chair et la chemise, il faut cacher le bien que l'on fait.
Faire du bien à ses ennemis, c'est ressembler à l'encens, dont l'arome parfume le feu qui le consume.
Que peut redouter du droit de tout dire celui qui a la volonté de bien faire ?
Qui veut faire du bien doit rallier et non blesser.
Souvent ceux qui pensent avoir bien fait se retrouvent à recommencer.
Ceux qui sont soucieux de bien faire ne pense pas à beaucoup parler.
Que de gens se plaisent à faire le bien parce que, pour eux, faire le bien n'est qu'une occasion de faire la leçon à celui qu'ils secourent !
Faire le bien est de tous les bonheurs le plus sûr, il ne dépend que de nous.
Celui qui fait le bien a devant lui une perspective de bonheur.
Faire du bien au pauvre et à celui qui ne peut payer de retour, c'est amasser un trésor de vertu, qui n'en est pas moins riche pour être caché : c'est quelquefois préparer un riche héritage à ses enfants.
Il ne suffit pas de faire le bien, il faut encore le bien faire.
Celui qui médite de noirs desseins, cherche les chemins détournés, et ne marche qu'à la faveur des ténèbres. Celui qui ne pense qu'à bien faire, suit les grandes routes, et marche à la clarté du soleil.
Pour faire du bien à ceux qu'on chérit, il faut les comprendre, et deviner ce qu'ils ne disent pas.
Plus on goûte au plaisir de faire le bien, plus on se rend digne de le goûter.
Il est plus doux, pour les belles âmes, de faire du bien que d'en recevoir.
Si tu fais du bien aux femmes, elles te le rendent.
Le plaisir d'avoir bien fait se dissipe vite dans le torrent des affaires qui nous emporte.
Ne faites du bien que pour le plaisir d'en faire, car on le fait mal toutes les fois qu'on ne le fait pas ainsi. Mais à cette condition, soyez sûr de trouver peu d'ingrats, du moins ne daignerez-vous guère vous en plaindre.
Pour faire du bien aux hommes qui ne voient point le bout du tunnel, il faut les plaindre et non les mépriser, et dire d'eux, non pas : les imbéciles ! mais : les malheureux !
Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd dans ce monde.
Fais du bien à ton prochain, ne lui fais pas la guerre, songe que tôt ou tard tout rentre sous la terre.
Faire du bien est le seul plaisir qui soit sans remords, sans trouble, sans amertume, le seul qui ne s'use point, puisque le long usage qui endurcit le cœur à tous les autres plaisirs, rend tous les jours celui-ci et plus doux et plus sensible.
La volonté de faire du bien sans le pouvoir est une vertu, et le pouvoir sans la volonté est un vice.
Si chacun faisait tout le bien qu'il peut faire, sans s'incommoder, il n'y aurait pas de malheureux.
Le plus doux plaisir, après celui de faire le bien, c'est de le voir faire.