Le seul moyen d'obliger les hommes à dire du bien de nous, c'est d'en faire,
L'idée d'avoir fait le bien à des gens qui ne le méritent pas ou n'en sont pas reconnaissants ne m'en dégoûte pas du tout. Les gens passent et le bien reste.
Faire du bien à ses ennemis, c'est ressembler à l'encens qui parfume le feu par lequel il est consumé.
L'homme doit faire le bien, et à cause de cela même il le peut à tout moment. Quelles que soient son ignorance et son abjection, quelle que soit la force des passions qui le sollicitent, il peut toujours entre deux voies choisir la meilleure.
Faire du bien, soulager, est une jouissance intime, la moelle du cœur d'une femme.
Il est rare que l'on ne ressente pas une secrète jalousie contre ceux qui réussissent à bien faire ce que l'on a la prétention de bien faire soi-même.
Être propre à faire tout bien c'est n'être propre à rien faire très bien.
Donner du bonheur et faire du bien, voilà notre loi, notre ancre de salut, notre phare, notre raison d'être. Toutes les religions peuvent s'écrouler ; tant que celle-là subsiste, nous avons encore un idéal et il vaut la peine de vivre.
Le seul moyen d'obliger les hommes à dire du bien de nous, c'est d'en faire.
Bien faire ce qu'on fait, fût-ce des souliers, c'est contribuer pour sa part à la suprématie de son pays.
Il y a des choses qu'on ne fait bien qu'avec son cœur, et d'autres qu'il ne faut faire qu'avec sa raison.
Dire des hommes qu'ils sont indignes qu'on leur veuille du bien est un beau prétexte pour se dispenser de leur en faire.
Faites à autrui ce que vous voudriez qui vous fût fait, ce sera bien : faites-lui ce qu'il voudrait qui lui fût fait, ce sera mieux.
Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait.
Ce qui est fait est bien fait. Le regret est bête et nuisible.
Faire du bien, quand on le peut, en dire de tout le monde, ne jamais porter un jugement précipité : c'est par de tels actes de justice et de bonté que nous acquérons de grands droits à l'estime publique.
Pour bien faire une chose, il faut de la réflexion, du temps et de l'à-propos.
Faire du bien sans discernement, c'est entretenir l'ingratitude et payer pour se créer des ennemis.
Il y a un moment pour bien faire chaque chose, le tout est de savoir le saisir.
Faire du bien à ses ennemis, c'est ressembler à l'encens, dont l'arome parfume le feu qui le consume.
Que peut redouter du droit de tout dire celui qui a la volonté de bien faire ?
Qui veut faire du bien doit rallier et non blesser.
Souvent ceux qui pensent avoir bien fait se retrouvent à recommencer.
Ceux qui sont soucieux de bien faire ne pense pas à beaucoup parler.
Que de gens se plaisent à faire le bien parce que, pour eux, faire le bien n'est qu'une occasion de faire la leçon à celui qu'ils secourent !
Faire le bien est de tous les bonheurs le plus sûr, il ne dépend que de nous.
Celui qui fait le bien a devant lui une perspective de bonheur.
Faire du bien au pauvre et à celui qui ne peut payer de retour, c'est amasser un trésor de vertu, qui n'en est pas moins riche pour être caché : c'est quelquefois préparer un riche héritage à ses enfants.
Il ne suffit pas de faire le bien, il faut encore le bien faire.
Il faut plutôt faire ce qu'on sera bien aise d'avoir fait que ce que l'on est bien aise de faire.
Pour faire du bien à ceux qu'on chérit, il faut les comprendre, et deviner ce qu'ils ne disent pas.
Plus on goûte au plaisir de faire le bien, plus on se rend digne de le goûter.
Il est plus doux, pour les belles âmes, de faire du bien que d'en recevoir.
Si tu fais du bien aux femmes, elles te le rendent.
Fais bien, tu auras des envieux ; fais mieux, tu les confondras.
Le plaisir d'avoir bien fait se dissipe vite dans le torrent des affaires qui nous emporte.
Ne faites du bien que pour le plaisir d'en faire, car on le fait mal toutes les fois qu'on ne le fait pas ainsi. Mais à cette condition, soyez sûr de trouver peu d'ingrats, du moins ne daignerez-vous guère vous en plaindre.
Faire du bien est un plaisir qui ne s'use point.
Pour faire du bien aux hommes qui ne voient point le bout du tunnel, il faut les plaindre et non les mépriser, et dire d'eux, non pas : les imbéciles ! mais : les malheureux !
Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd dans ce monde.
Fais du bien à ton prochain, ne lui fais pas la guerre, songe que tôt ou tard tout rentre sous la terre.
Faire du bien est le seul plaisir qui soit sans remords, sans trouble, sans amertume, le seul qui ne s'use point, puisque le long usage qui endurcit le cœur à tous les autres plaisirs, rend tous les jours celui-ci et plus doux et plus sensible.
La volonté de faire du bien sans le pouvoir est une vertu, et le pouvoir sans la volonté est un vice.
Si chacun faisait tout le bien qu'il peut faire, sans s'incommoder, il n'y aurait pas de malheureux.
Il vaut mieux faire très bien une seule chose que médiocrement un grand nombre de choses.
Le plus doux plaisir, après celui de faire le bien, c'est de le voir faire.
Faire le bien est la pente naturelle de l'être heureux.
Qui bien fait bien trouve.
Apprenons a bien penser pour apprendre a bien faire.
Faire le bien c'est ensemencer le champ du bonheur.
Quand on fait beaucoup de bien, il est permis de faire un peu de mal.
Il n'y a aucun mérite à faire le bien, lorsqu'on n'a pas d'intérêt à faire le mal.
On s'attache sitôt par le bien qu'on a fait.
Deux tâches à la fois ne valent jamais rien, en voulant faire trop, on ne fait rien de bien.
L'ambition de faire le bien est la seule qui compte.
Le véritable salaire du bien est de l'avoir fait.
Agis toujours bien, tu feras plaisir à quelques-uns, et tu étonneras les autres.
Faire du bien aux autres, c'est s'en faire à soi-même.
On ne fait bien que ce qu'on aime.
Pour bien faire, prenez pour réussir tout le soin nécessaire.
L'ingratitude ne doit pas empêcher de faire du bien.
Faites le bien pour le bien, et non pour être estimé par autrui.
On s'enrichit du bien qu'on fait à ce qu'on aime.
Le bien qu'on fait n'est jamais perdu ; si les hommes l'oublient, les dieux s'en souviennent.
Si tu fais le bien, tu obtiendras cent bonheurs