Les citations coeur brisé.

Un cœur, blessé dans son essence même, dans son premier élan, saigne et semble à jamais déchiré. Cependant on vit et il faut aimer pour vivre encore ; on aime avec crainte, avec défiance, et peu à peu on regarde autour de soi, et on s'aperçoit que la vie n'est pas aussi triste qu'on l'avait jugée, on revient à soi, on revient au bonheur.

Quand nous perdons un être cher nous ressentons une douloureuse et triste peine avec la crainte amère de ne pouvoir l'adoucir. Rien ne saurait remplacer un proche que nous avons perdu, et nulle consolation ne peut arriver jusqu'à notre cœur brisé. C'est en nous-même, c'est dans cette force morale que nous possédons, ou plutôt c'est dans la profondeur de notre mal, que nous trouvons le moyen de le supporter.

Le souvenir commence avec la cicatrice.

Être seul, loin du tumulte des hommes, c’est la plus douce consolation dans tous les maux qui brisent le cœur.

Il y a des cœurs brisés par la douleur, refoulés par le monde, qui se réfugient dans le monde de leurs pensées, dans la solitude de leur âme, pour pleurer, pour attendre ou pour adorer ; puissent-ils se laisser visiter par une muse solitaire comme eux, trouver une sympathie dans ses accords, et dire quelquefois en l'écoutant : Nous prions avec tes paroles, nous pleurons avec tes larmes, nous invoquons avec tes chants !

Les intimités brisées ne se renouent jamais avec solidité et agrément : les nœuds gâtent toutes les trames.

Comment fais-tu, toi qui ne pries pas, quand tu es triste, quand tu as le cœur brisé ? Pour moi, je sens que j'ai besoin d'une consolation surhumaine, qu'il faut Dieu pour ami quand ce qu'on aime fait souffrir.

Quand de marcher ensemble on s'est fait l'habitude il est alors bien malaisé d'affronter du désert la vaste solitude sans avoir dans le cœur comme un ressort brisé. Quand de penser à deux on prit l'accoutumance penser tout seul est sans douceur ; l'âme en dépit de tout éprouve un vide immense et quinze fois par jour dit : Où donc est ma sœur ?

Tu te sens le cœur pris d'un caprice de femme, et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme : Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.

Il y a moins de rosée dans la fleur que de larmes dans mon cœur.

Les cœurs sont trop précieux pour qu'on les brise.

L'amour ne brise dans un cœur que les objets fragiles, et s'il y brise tout, c'est que tout y était trop fragile.

Consoler ceux qui souffrent et qui pleurent, relever les cœurs brisés, voilà la grandeur par excellence.

Un rien froisse souvent les cœurs et les délie.

Toutes les femmes sont belles et méchantes et cruelles : que Dieu leur pardonne d'avoir brisé des hommes.

Les larmes sont au cœur ce que la trempe est au fer, elles le durcissent, mais font aussi qu'il se brise plus vite, lorsqu'on veut le plier.

Dans un amour vrai que l'on rompt, il y a toujours un cœur que l'on brise.

Jeunesse ! sois humaine, sois généreuse. Si même nous nous trompons, sois avec nous, lorsque nous disons qu'un innocent subit une peine effroyable, et que notre cœur révolté s'en brise d'angoisse.

Tout le monde a au fond de lui un chagrin d'amour qui sommeille. Tout cœur qui n'est pas brisé n'est pas un cœur.

Un cœur déchiré ne respire que par le désespoir.

Quel homme implacable en sa rage inhumaine, au défaut de l'amour veut mériter la haine, et s'assurer du moins cet horrible plaisir, de déchirer un cœur qu'il n'a pu conquérir ?

Le chagrin qui ne parle pas murmure au cœur gonflé l'injonction de se briser.

Il n'y a de consolation, pour les cœurs brisés, que dans les douces affections.

Un cœur accablé ne tolère pas une langue obséquieuse.

Les habits de deuil ont beau s'user et blanchir : le cœur reste noir.

Dans ses grandes crises, le cœur se brise ou se bronze.

Quand le cœur se brise, toute force nous abandonne.

Les sanglots longs des violons de l'automne, blessent mon cœur d'une langueur monotone.

L'amour a de la peine quand deux cœurs qui s'éprennent ne se comprennent.

Amour, il fallait bien en payer le prix, et mon chagrin vient de briser ma vie.

Il viendra ce jour où les cœurs brisés vont marcher au pas de leurs souvenirs ; il viendra avec toi qui reviendra dans mes bras pour ne plus repartir.

Ah ! jalouse entre les jalouses ! si belle avec ce cœur d'acier !

Dans un cœur troublé par le souvenir, il n'y a pas de place pour l'espérance.

Bien des cœurs se brisent sans pouvoir verser aucune larme.

La rouille ronge le fer ; les chagrins brisent le cœur.

Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !

Il faut, au fond des cœurs, vous faire un héritage. Leur conquête n'est pas l'ouvrage d'un moment : On les gagne avec peine, on les perd aisément.

J'en ai brisé des cœurs bien malgré moi, avec des fleurs et toujours de bonne foi.

Il y a des blessés de guerre, ceux du travail ou de la vie, moi je suis une incurable blessée du cœur.

Il n'est point de cœur si magnanime qu'un amour malheureux n'entraîne dans le crime.

Le cœur n'a pas de maître, il n'est pas un esclave, et de toute contrainte il sait briser l'entrave.

Le chagrin qui ne parle pas murmure en secret au cœur surchargé de se rompre.

Il y a des situations où le cœur se brise ou se bronze.

C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon cœur a tant de peine !

Le cœur a beau mentir, la blessure est au fond.

Remontez à ces heures passées ! vos tristes souvenirs m'aident à soupirer ! Allez où va mon âme ! allez, ô mes pensées, mon cœur est plein, je veux pleurer !