Les 61 pensées et citations sur le thème : Le coeur.
Le cœur peut se repaître d'illusions, mais l'esprit jamais.
Le cœur est un éternel enfant que le cerveau doit tenir en tutelle.
Le cœur d'un homme s'élève ou s'abaisse suivant la femme qu'il aime.
Le cœur loge cette antinomie étrange : soif du toujours, aversion du toujours. Il hait et il adore l'inconstance ; il maudit et il implore le changement. Il veut et il ne veut pas. Monstre incompréhensible !
Le cœur est un glouton insatiable, on le sait ; et d'ailleurs, qui ne soupire pas ? C'est notre destinée ici-bas. Seulement les uns se tourmentent pour se satisfaire sans y réussir ; les autres anticipent sur le résultat et se résignent en faisant l'économie d'efforts stériles et infructueux. Puisqu'on ne peut être heureux, pourquoi se donner tant de peine ? Il faut se borner au strict nécessaire, vivre de régime et d'abstinence, se contenter de peu et ne mettre de prix qu'à la paix de la conscience, au sentiment du devoir accompli.
Le cœur a la forme d'une urne ; c'est un vase sacré tout rempli de secrets.
Le cœur est un levier puissant que doit mettre en œuvre la raison.
Le cœur est un muscle n'obéissant pas à la volonté. D'où le nombre d'égoïstes et d'avares.
Le cœur est incorruptible ; il est diamant et sensitive à la fois. Deux manières de jouir de l'amour : solliciter par une tendresse ingénieuse et pénétrante les touches les plus délicates de la volupté et de la passion, ou bien jeter à la porte la personne qu'on adore, et l'écouter qui pleure, sanglote et supplie, et rester muet, sans pitié... sans pitié ! oh ! non, mais ravi d'être aimé, brûlant de l'amour qu'on dissimule pour mieux le répandre tout à l'heure.
Le cœur a ses arguments auxquels l'intelligence n'entend rien.
Le cœur, c'est la foudre ; on ne sait où elle tombe que quand elle est tombée.
Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte.
Le cœur est le sens affectif par excellence. L'amour proprement dit lui appartient. C'est son élément. Il jouit, s'abreuve, se rassasie, existe en lui. Il souffre au contraire, se dessèche et meurt dans la haine. Oiseau des ardents climats, il périt au sein des hivers. Dans le cœur réside le pouvoir de transporter notre être en autrui. Il est le levier par lequel nous nous déplaçons nous-mêmes.
Le cœur de l'homme n'a pas plus de vigueur que les biens de la vie n'ont de durée.
Le cœur, ingénieux à se leurrer lui-même, retourne invinciblement aux objets qui l'ont ému.
Le cœur féminin veut tout ou rien, c'est sa loi.
Le cœur ne vieillit pas, mais il est pénible de loger un dieu dans des ruines.
Le cœur des jeunes gens connaît plutôt l'amour que la beauté.
Le cœur a de sublimes entêtements.
Le cœur qui manque de quelque chose manque de tout.
Le cœur a bien des places à offrir, mais il n'en a qu'une seule à donner.
Le cœur ne veut qu'une chose, l'échange, la fusion, l'union des vies et des sentiments.
Le cœur a ses absences bien plus fatales que celles de l'esprit.
Le cœur est fait pour aimer ainsi que l'eau pour couler ; un cœur peut bien avoir ses hivers, ses cristallisations, ses léthargies, mais il se dilate, se fond et se remet en mouvement aux premières chaudes brises du printemps, au premier rayon de soleil.
Le cœur humain est une île escarpée où l'on aborde mais où l'on ne peut pénétrer ; c'est un livre mystérieux où il serait plus utile qu'agréable de savoir lire couramment.
Le cœur est un enfant, il espère ce qu'il désire.
Le cœur de l'homme est une maison qui change de locataire à chaque saison : l'amour l'occupe au printemps ; les désirs en été ; les plaisirs en automne, et le repentir en hiver.
Le cœur peut très bien tenir lieu de l'esprit, mais l'esprit ne tient pas toujours lieu du cœur.
Le cœur des femmes est à la merci de leurs yeux et de leurs oreilles.
Le cœur féminin se rassasie de la douceur, de la bonté et de la confiance.