Un cœur n'est juste que s'il bat au rythme des autres cœurs,disait Paul Éluard. Une moraliste, écrivaine et romancière française, Madeleine de Puisieux, a écrit :
Il y a des cœurs de marbre sur lesquels tout glisse, des cœurs qui sont nés sans fiel comme sans tendresse et sans reconnaissance.
Il est des cœurs de marbre que rien ne peut émouvoir, des âmes de fer que rien ne peut fléchir !
Il est plus d'hommes obligeants que de cœurs reconnaissants.
Dans les petits cœurs il n'y a point assez de place pour les grandes passions.
Les cœurs qui comprennent et pratiquent le mieux la générosité ne songent pourtant pas à donner aux autres le plus grand des bonheurs, le bonheur de donner ; ils ne permettent pas même, d'ordinaire, qu'on partage avec d'autres la jouissance de leur don.
Les amours, dans des rangs différents, déplacent les cœurs sans rapprocher les conditions.
Il est des cœurs qui semblent toujours avoir réception ouverte ; chacun entre et sort à son gré.
Il y a de ces maladies aiguës ou chroniques qui s'attaquent aux cœurs généreux, celles qu'on peut appeler des maladies nobles, et que ne comprendront jamais certaines natures.
Il est des cœurs semblables à ces oiseaux qu'on ne tient jamais que par le bout de leur aile et qui s'envolent en ne vous laissant dans la main qu'une plume.
Il y a dans tous les grands cœurs un levain de secrète hérésie ; ils ont des fiertés que les hommes ne peuvent réduire, ils ne rendent leur épée qu'à Dieu.
Les cœurs qui m'ont aimé ont obtenu de moi presque tout ce qu'ils ont voulu.
Les cœurs purs vont au bien comme les eaux des fleuves à la mer.
Il arrive parfois que les grands succès au lieu d'épanouir les cœurs, les resserrent et les racornissent.
Il est quelque fois des cœurs comme des fleuves, qui se réunissent sans confondre leurs eaux.
La bonne humeur est une clef qui ouvre tous les cœurs.
Tu trouveras toujours sous notre toit de bons cœurs qui t'aiment et te désirent.
Les bons cœurs sont en général bien-pensants et bien-disants de tout le monde ; on les dupe longtemps et souvent ; et à cet égard ils ne se corrigent jamais bien. Un de leur défauts est d'être trop faciles à apaiser comme à irriter ; ils ont plutôt des emportements que de la sévérité contre les malhonnêtes gens.
Les bons cœurs s'ils voient quelqu'un souffrir, ils se mettent à sa place, et ils volent à son secours, comme s'il s'agissait d'eux-mêmes. S'ils ont de quoi donner, ils en éprouvent le besoin, et ils s'y livrent. Si on les a outragés, on les ramène aisément ; et il semble qu'ils se soulagent, en pardonnant ; s'ils ont eux-mêmes offensé quelqu'un, cette pensée les trouble, les importune ; et il n'y a ni dépit, ni mauvaise honte qui tiennent ; il faut qu'ils avouent leur faute et qu'ils la réparent.
Deux cœurs sensibles s'entendent bien vite.
Dieu seul sait ce qui existe au fond des coeurs.
Le temps étouffe la timidité dans les cœurs.
Deux cœurs aliénés se réunissent par l'intérêt.
Ah ! Que le temps vienne où les coeurs s'éprennent.
Les cœurs les plus troublés s'expriment souvent par les yeux.
Il y a des cœurs si aigris, si envenimés les uns contre les autres, qu'il est quelquefois bien difficile de les réunir.
L'impatience aigrit et aliène les cœurs, la douceur les ramène.
On voit souvent de grands cœurs en de petits corps.
Il n'y a que les grands cœurs qui sachent combien il y a de gloire à être bon.
À peindre l'amour, comme les cœurs constants le traitent, on en ferait un homme. À le peindre suivant l'idée qu'en donnent les cœurs volages, on en ferait un enfant, et voilà justement comme on l'a compris de tout temps. Il faut cependant convenir qu'il est mieux rendu et plus joli en enfant qu'il ne le serait en homme.
Les bons cœurs font les bons bras.
La pauvreté nous fait penser à Dieu et élève nos cœurs vers lui.
La consonance de deux cœurs est douce et rare.
Les promesses banales trouveront toujours des cœurs crédules.
Il est des cœurs épris du triste amour du laid.
Il existe aussi des cœurs magnanimes auprès desquels on ne réussit qu'en prouvant qu'on en est digne.
Jamais les cœurs sensibles n'aimeront les plaisirs bruyants, vain et stérile bonheur des gens qui ne sentent rien, et qui croient qu'étourdir sa vie c'est en jouir.
Tous les cœurs vraiment beaux laissent voir leurs beautés.
Il y a des cœurs qui ont tant de sympathie qu'ils sentent par eux ce que ressentent les autres cœurs.
Le malheur des cœurs qui ont aimé est de ne rien trouver qui remplace l'amour.
Quand deux cœurs ne battent plus à l'unisson, la séparation en est le remède.
C'est ce qu'il y a dans nos cœurs qui donne à nos vies leur qualité.
Si les cœurs étaient clairs, le monde serait clair.
L'union des cœurs, semblable à l'harmonie du monde, émousse toute violence.
Les cœurs ambitieux ne s'attendrissent pas.
Les cœurs les plus impressionnables ne sont pas toujours les plus tendres.
Il n'est que les grands cœurs qui sentent d'un bienfait le plaisir.
Les cœurs mondains ont peu de tempérance ; plusieurs n'ont autre Dieu que leur panse.
Tous les cœurs ne sont pas injustes et cruels.
Lorsque les cœurs s'entendent, la contrainte est bientôt bannie.
Les cœurs généreux mettent sous leurs pieds les caprices de la fortune.
Cœurs profonds, esprits sages, prenez la vie comme Dieu l'a faite.
L'amour est la volupté de deux esprits qui se comprennent, de deux cœurs qui s'échangent.
À tous les coeurs bien nés que la patrie est chère !
Qui connaît son cœur se défie de ses yeux?