Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Le cœur d'une femme est une partie des cieux, comme le firmament, il change nuit et jour.
Mon cœur ne se règle sur celui de personne, surtout pas sur le cœur de ceux que j'aime, du moment que j'aime.
Le cœur est insatiable, parce qu'il aspire à l'infini. Ce sentiment, ce besoin de l'infini est au fond des grandes passions et des plus légers désirs. Un soupir de l'âme en présence du ciel étoilé : la mélancolie attachée à la passion de la gloire, à l'ambition, à tous les grands mouvements de l'âme l'exprime mieux sans doute, mais ne l'exprime pas davantage que le caprice et la mobilité de cet amour vulgaire errant d'objet en objet dans un cercle perpétuel d'ardents désirs, de poignantes inquiétudes, de désenchantements douloureux.
L'élan du cœur n'a rien de commun avec l'élan du Grand Nord.
Chez certaines personnes, l'imagination a du cœur.
Pour étendre son horizon le cœur le plus froid n'a besoin que d'une habile attitude. Pour agrandir une perspective à l'infini, il suffit de deux glaces placées en face l'une de l'autre.
Il arrive que des personnes dont on ne convoitera jamais le cœur le tiennent comprimé, comme si elles redoutaient un larcin.
Ne ferme pas ton cœur aux créatures imparfaites ; tu risquerais alors de le fermer à tous, et aussi à toi-même.
Dans la montée de l'être moral, c'est le cœur qui le délivre du poids des bagages.
Le cœur de l'homme ?... Une étincelle du cœur de Dieu participant de son éternité.
Flamme au cœur et frimas aux tempes vont rarement bien ensemble.
Il y a beaucoup d'hommes dont le cœur est puissamment ému par la seule apparence de la souffrance chez une femme : pour eux la douleur semble être une promesse de constance et d'amour.
En amour, tout cœur doit être son propre interprète, tout regard doit parler pour lui-même, et ne se fier à aucun agent : car la beauté est une sorcière sous les charmes de laquelle la bonne foi se fond en convoitise.
C'est un excellent moyen de gagner le cœur et volonté d'autrui, de s'y aller soumettre et fier, pourvu que ce soit librement et sans contrainte d'aucune nécessité, et que ce soit en condition qu'on y porte une fiance pure et nette, le front au moins déchargé de tout scrupule.
Le mariage, tel que le catholicisme l'institue, n'est pas autre chose qu'une couture au cœur humain, proprement faite.
L'âme, le cœur et l'esprit, c'est la trinité qui est dans l'unité de l'homme comme dans l'unité de Dieu.
Quand la vertu succombe aux griffes du malheur, il doit gémir, le cœur qui fut toujours tenu pour généreux.
Il faudrait faire pour le cœur ce que Descartes a fait pour l'esprit : table rase, puis, une construction originale.
Le cœur d'une femme est un noyau de pêche. On la mord à pleine bouche, et, tout à coup, on se casse les dents.
Les hommes forts qui aiment ont tant d'enfance dans l'âme, leur cœur bat à cent à l'heure.
Le cœur de ceux que le malheur n'a point aigris est plein d'affection pour l'affection.
Le cœur a sa propre mémoire. Telle femme incapable de se rappeler les événements les plus graves, se souviendra pendant toute sa vie des choses qui importent à ses sentiments.
Le cœur est trompeur, et désespérément malin par-dessus toute chose : qui peut le connaître ?
Ce qu'un homme tient renfermé dans son cœur ne peut être découvert.
Il est toujours chanceux de compter sur les métamorphoses du cœur, et sur les conversions.
Un cœur humain est plus touché du mal d'autrui que du sien propre.
Les gens d'esprit et de cœur se font leur fortune eux-mêmes.
L'égoïste a tout autant de cœur qu'un autre, mais il n'en a que pour lui.
Le cœur, tour à tour brulant ou glacé, a ses pôles comme la terre.
Plus on fait de parts de son cœur, plus il en reste.
Le cœur est parfois sourd, muet et aveugle comme le corps.
Le cœur frappé du feu de l'enthousiasme devient étranger à tout sentiment terrestre ; il ressemble à ces lieux consacrés par la foudre, où les anciens ne voulaient plus ni marcher ni bâtir.
L'homme lit à peine dans son cœur, il épelle à peine dans le cœur ses autres.
Si l'on veut connaître le cœur d'un homme, il faut connaître ses environs.
Quand on ne peut dire tout ce qu'on a sur le cœur, on ne dit plus ce qu'on a dedans.
Un bon cœur a besoin de croire et d'aimer.
Un cœur qui nous entoure de sa sollicitude vaut à lui seul un soleil.
Il n'y a pas de cœur à qui la nature n'ait destiné un autre cœur.
Un bon cœur est aimé de tous, hormis des gens qui n'ont point de cœur.
Hélas ! dans la vie, lorsque le cœur se demande : M'aime-t-il, ou m'aime-t-elle ? C'est le plus souvent le hasard qui, comme la marguerite, se charge de répondre : un peu, beaucoup ou pas du tout !