Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.
Les citations célèbres sur la bienfaisance (2).
Notre citation favorite sur la bienfaisance :
Si l'oubli sied à la Bienfaisance, le souvenir convient à la Reconnaissance ! L'oubli exerce sur elle un pouvoir souverain ; la Reconnaissance retient des dons l'image impérissable ; par elle les bienfaits sont gravés sur l'airain, et les injures sur le sable. Par elle notre cœur s'acquitte à peu de frais. Reconnaître les dons et donner avec grâce, voilà le code des bienfaits. (Jacques Delille)
Les citations et mots de célébrités sur la bienfaisance :
La vraie bienfaisance aime le secret, elle ressemble à ces grands fleuves qui se retirent en silence des terres sur lesquelles ils ont porté la fertilité et les richesses.
La crainte de faire des ingrats ne doit pas nous empêcher d'ouvrir, en faveur des indigents, la main de la bienfaisance. Devons-nous nous attendre à être mieux traités que Dieu même ? Ses plus grands bienfaits ne sont-ils pas les plus grands ingrats ? Ceux qu'il a comblés de biens ne sont-ils pas souvent ceux qui en abusent le plus, et qui le servent le plus mal ? L'ingratitude que les hommes auront pour nous, pourra nous devenir plus avantageuse que leur reconnaissance, en épurant notre vertu, en nous rendant plus agréables et plus semblables à Dieu.
Le premier devoir de l'homme en société est d'avoir de la générosité, de l'humanité, de la bienfaisance. Ces trois vertus sont sœurs, elles nous portent également à faire du bien à nos semblables.
Si votre débiteur est dans la misère, ou qu'il ne puisse actuellement vous payer, et qu'il vous conjure d'attendre encore ; n'ayez point le cœur assez dur pour le lui refuser, et pour le dépouiller du peu qu'il a. Lui accorder quelque délai, ce n'est pas seulement humanité et bienfaisance, c'est intérêt propre et amour de nous-mêmes.
La bienfaisance est l'élément de toute âme honnête : cette vertu nous rapproche plus qu'aucune autre de la divinité. Est-il de plus doux commerce que celui de répandre d'une main sur nos semblables ce que de l'autre nous avons reçu de Dieu même !
L'habitude des actions de bonté, celles des affections tendres, est la source de bonheur la plus pure, la plus inépuisable. Elle produit un sentiment de paix, une sorte de volupté douce qui répand du charme sur toutes les occupations, et même sur la simple existence. Prends de bonne heure l'habitude de la bienfaisance, mais d'une bienfaisance éclairée par la raison, dirigée par la justice.
La bienfaisance est plus commune que la reconnaissance, c'est notre orgueil qui en est la cause : celui qui donne jouit de la supériorité qu'il croit avoir sur celui qui reçoit. L'obligé souffre avec peine cette dépendance ; souvent il la secoue, rompt un lien en croyant briser une chaîne, et s'imagine qu'il est fier lorsqu'il est ingrat.
La bienfaisance est la première de toutes les vertus ; mais, venant de plusieurs sources, le principe d'où elle émane, détermine seul le mérite de celui qui l'exerce.
Quand la bienfaisance n'est pas une inspiration du cœur, c'est qu'elle agit par intérêt.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
La bienfaisance a ses secrets comme l'amour a ses mystères.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
Si la bienfaisance était toujours désintéressée, la reconnaissance le serait davantage.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
La bienfaisance, pour les hommes, est un devoir, et pour les femmes, elle est un instinct.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
La compassion des femmes est déjà de la bienfaisance.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
La bienfaisance des femmes oblige et console ; celle des hommes, souvent, ne fait qu'assister.
Adrien Destailleur - Les observations morales, critiques et politiques (1830)
La bienfaisance, qui réunit deux êtres en un seul, est une passion céleste aussi incomprise, aussi rare que l'est le véritable amour. L'un et l'autre est la prodigalité des belles âmes.
Il faut toujours régler sa bienfaisance sur son état et sur ses moyens. Mais, autant qu'on le peut raisonnablement, il ne faut se refuser à aucune des occasions qui se présentent de rendre service à ses amis. On perd auprès de bien des gens tout le mérite des bienfaits passés, lorsqu'on n'en veut plus faire. Celui qui pouvant obliger toujours ne le fait pas, donne lieu de croire qu'il n'a obligé que par intérêt, ou qu'il n'aime plus. L'amitié, comme le feu, s'éteint quand on ne l'entretient pas.
Il n'y a plus ni honnêteté ni bienfaisance chez les hommes.
Marquis de Sade - Justine ou les malheurs de la vertu (1787)
Jésus enseignait que la bienfaisance valait mieux que la prière ; la prière est en effet un acte de préoccupation personnelle en vue de récompenses à venir. La bienfaisance est un acte d'abnégation au profit des autres, elle ne donne pas pour qu'on lui rende, elle est donc plus méritoire.