En amour les femmes ont habitué les hommes au mensonge en accordant à leur fausseté des faveurs qu'elles eussent refusé à leur franchise.
Les femmes poussent parfois l'amour jusqu'à l'héroïsme, les hommes jusqu'à la sottise.
La femme reste enfant dans l'amour comme l'amour reste enfant dans la femme. L'enfantillage est le plus doux condiment de la femme ; il délasse les hommes de la raison.
Il y a des femmes qui se donnent comme il y a des fruits qui tombent, et, au paradis d'amour, ne pas croquer la pomme c'est faire tort à la nature elle-même.
Les femmes n'aiment ni les généreux, ni les égoïstes, ni les indifférents, ni qui se prodigue à elles, ni qui se garde pour soi-même ; elles aiment quand il leur plaît.
Il est peu de femmes dont la vanité ne soit plus blessée d'un amour ridicule que d'un amour insultant.
Les femmes placent leur amour dans le cœur des hommes à fonds perdu ou à cent pour cent. Les hommes ne hasardent pas le capital, mais dédaignent les intérêts.
Toute la politique des femmes, c'est l'amour. L'amour, c'est l'Océan autour de la femme. On se hasarde dans tous les dangers de la traversée pour aborder à la terre ferme. Mais la femme n'est le plus souvent qu'un sable mouvant. Combien qui échouent sur le sable, croyant saluer le rivage !
Le cœur de la femme est un abime d'amour. Il sait à la fois et s'élever vers ce qui est plus haut que lui, pour l'admirer et le vénérer ; et se pencher vers ce qui est près de lui, pour l'aimer et le chérir ; s'incliner vers ce qui est plus bas, pour l'appuyer et le soutenir. La femme a un sourire pour toutes les joies, une larme pour toutes les douleurs, une consolation pour toutes les misères, une excuse pour toutes les fautes, une prière pour toutes les infortunes, un encouragement pour toutes les espérances.
Mesurant l'amour des hommes aux folies qu'ils sont capables de faire pour elles, les femmes pensent que le mariage est la plus forte preuve d'amour que les hommes puissent leur donner.
Il en est de l'amour de certaines femmes comme de la foi : il faut l'accueillir les bras ouverts et les yeux fermés ; si on ouvrait les yeux, on fermerait les bras !
L'amour est une orgie où la femme s'enivre et où l'homme sert d'échanson !
Une femme qui a cessé d'aimer a plus de ressources et d'habileté qu'un homme pour faire croire qu'elle aime encore.
La femme, si on la juge dans ses rapports avec l'homme, c'est-à-dire à sa place dans le monde n'est qu'instinct, sentiment et amour. Ses idées les plus élevées sont toujours marquées d'un caractère instinctif. Aucune n'échappe à cette loi. Elles trouvent leur grandeur dans l'acceptation volontaire du rôle qui leur est imposé par leur nature.
Une femme infidèle en amour l'est aussi en amitié !
Le bonheur d'une épouse est dans l'amour et dans l'estime de son mari et de ses enfants. Tout le reste n'est que chimère.
Retrancher de nos livres, sous prétexte de moralité, la femme et l'amour, c'est supprimer, avec une moitié de l'humanité, la raison d'être de l'autre.
Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un Dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs.
Les femmes sont plus heureuses de l'amour qu'elles inspirent que de celui qu'elles éprouvent.
Sous quelque forme qu'il se présente l'amour est la vie des femmes, et amour, pour elles, c'est abnégation.
La femme la plus amoureuse a toujours un second amour dans le chemin du cœur.
En se mettant nues pour aimer, les femmes entendent par-là se montrer à nous sous un aspect de vérité. Elles font ainsi semblant de renoncer à tout subterfuge. Ne nous fions pas trop à cette vérité. Elle nous mène droit au puits.
Les femmes, quand elles disent : « Si vous m'aimiez vraiment », c'est qu'elles sont déjà sûres que nous les aimons ; et quand elles disent : « Vous ne m'aimez pas », c'est qu'elles sont encore plus sûres d'être aimées.
La passion des femmes à tempérament est d'aimer sans être aimées : emportées par le besoin, ce n'est point un homme qu'il leur faut, c'est tous les hommes qu'elles voient avec plaisir qu'il leur faudrait. Une femme qui s'est une fois livrée à la fougue de son tempérament, ose tout pour le satisfaire.
Il est absolument faux qu'on ne puisse aimer qu'une fois. On peut, à la trentième, être plus éperdument épris qu'à aucune des précédentes. Les personnes qui sont sur le retour, et particulièrement les femmes, lorsqu'elles pensent que c'est peut-être la dernière passion qu'elles puissent éprouver ou inspirer, y joignent un attendrissement, une douceur, une délicatesse d'attentions et de prévenances, qui dédommagent du déclin de leur beauté.
La femme n'est qu'amour : rendez-le-lui, vous en ferez tout ce que vous voudrez.
L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur tendre en est la prêtresse.
Les femmes pensent de l'amour ce que leurs amants leur en font penser.
Les femmes sont rarement aimées comme elles voudraient l'être : C'est-à-dire par un Dieu tout-puissant qui leur donnerait tout et ne leur demanderait rien.
La magie de l'amour est de nous faire voir toutes les femmes en une.
Pour être aimé des femmes, vous devez enchanter leurs âmes.
Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant, et qui parfois vous baise au front, comme un enfant !
Le cœur d'une femme légère est, comme une chambre garnie, toujours prêt à recevoir un locataire.
Les femmes ont toujours un amour tout prêt pour votre amour.
Le oui d'une femme aimée le plus agréable au cœur consiste dans sa manière de dire non.
Toutes les femmes capitulent sur l'oreiller.
Qu'est-ce qui rend les amitiés si tièdes et si peu durables entre les femmes ? Ce sont les intérêts de l'amour, c'est la jalousie des conquêtes.
Drôlement féroces, les nanas, quand elles n'aiment plus. Des couperets à cisailler le bonheur. Elles te hachent menu la félicité d'un bonhomme.
Toutes les femmes, même les dévotes et les sottes, s'entendent en fait d'amour.
La femme porte en elle son amour, comme elle porte les gages de l'amour.