Les 70 pensées et citations sur le thème : La mère et ses enfants.
La séparation d'un enfant avec sa mère est avant tout un acte physique. Il faut que les bras de l'un cessent d'enlacer le corps de l'autre, que les mains de l'un se détachent des mains de l'autre, que les peaux ne se touchent plus, que les regards se désencastrent l'un de l'autre. Il faut s'éloigner et, dans cet éloignement, il y a le début d'une désagrégation, comme si l'un ne pouvait vivre que grâce à l'autre, comme si l'un ne pouvait pas vivre sans l'autre. C'est une perte de substance. La vie qui s'en va, quelque chose qui s'écoule, une force qu'on ne peut pas retenir.
L'amour d'une mère pour son enfant, cette effusion immense, ce débordement comme on le dit d'un fleuve qui déborde de son lit.
L'enfant qui n'a pas commencé sa vie par un grand amour pour sa mère ou son père a été privé d'un des sentiments les plus absolus. Tel est le sentiment que j'éprouvais pour ma mère, et lorsqu'elle se penchait sur mon lit avant d'aller à quelque fête, elle me paraissait plus belle que tous mes songes ; aussi, au lieu de m'endormir, je veillais, attendant anxieusement son retour, car, dès qu'elle s'éloignait, je craignais que quelque chose de fâcheux ne lui arrivât.
Les enfants comprennent facilement les grandes choses. Malheureusement, il y a bien des femmes qui font de leur qualité de mère une sorte de rôle qu'elles prennent et quittent à volonté. Faibles et passionnées quand il s'agit de témoigner leur tendresse, elles adoptent un visage et une voix de convention, soit pour blâmer des torts qu'elles excusent, soit pour inculquer des principes dont elles ne se soucient que pour la forme. Ce n'est plus une femme qui fait passer son âme dans celle de son enfant, c'est un acteur médiocre qui répète des tirades sans portée. L'enfant sait très bien dédoubler les deux rôles de celle qui l'estime assez peu pour l'élever au moyen d'une comédie. Il sait à merveille ce qu'il doit penser d'enseignements qui cadrent si mal avec la vie de sa mère, qu'elle est forcée, pour les donner, d'avoir recours à un personnage fictif.
Quel douloureux spectacle de voir l'enfant servir de refuge et de protection à la mère !
Une mère est pour son enfant l'organe du ciel. Dans la première enfance, en le nourrissant de son lait, elle accomplit une tâche toute de fatigue et de dévouement, à laquelle pourtant elle trouve les plus ineffables douceurs.
La prière d'une mère a le pouvoir de sauver son enfant, fût-il au fond de l'Océan.
Tout ce que nous pouvons pour nos enfants, c'est de bien choisir leur mère.
Les mères s'associent plus volontiers aux rêves de leurs enfants qu'aux labeurs de leur mari.
L'amour de la mère pour ses enfants ressemble par bien des côtés à celui de l'homme pour la femme qui lui est chère. Il y a chez tous les deux un sentiment très doux de protection et d'autorité.
Beaucoup de mères aiment leurs enfants comme les petites filles aiment leurs poupées.
Une mère, incapable de manger le pain de la paresse, le miel de la charité découle de ses lèvres, sa bouche ne s'ouvre que pour des paroles sages, et ses enfants la bénissent dès le matin.
La consolation d'une mère calme la révolte du cœur irrité de son enfant.
Le baiser d'une mère réchauffe le front glacé de désespoir de son enfant.
Si la mère, par son lait, fournit aux premiers développements du corps ; si, par sa tendresse vigilante et ses caresses de tous les jours, elle forme le cœur aux épanchements les plus doux, les premiers regards de l'enfant sont pour sa mère ; et l'enseignement de la vie débute ainsi par l'exercice de l'amour filial.
Les mères ont beau s'en défendre, rien ne les humilie tant que d'avoir un fils à qui le monde reproche d'être trop sage. C'est un affront qu'on leur fait et qu'elles ont peine à digérer.
La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, immuable et toujours rayonnant, où la petite créature mobile, prompte aux larmes et aux éclats de rire, légère, inconstante, passionnée, orageuse, vient se recharger de chaleur, d'électricité et de lumière, s'égaliser, se calmer, se fortifier.
L'amour d'une mère pour son enfant, c'est le symbole terrestre et touchant de l'amour de Dieu pour l'humanité.
L'amour vigilant et protecteur d'une mère s'attache à la vie de son enfant comme un parfum.
Une mère gratte le sol avec ses dents pour trouver à son enfant de quoi bouffer.
On est parvenu à donner la vie à des enfants sans père, mais jamais sans mère.
Le meilleur lait pour un enfant, c'est le lait provenant de sa mère.
L'amour d'une mère pour ses enfants est donné sans contrepartie.
Un papa, c'est une présence rassurante, chaleureuse, bienveillante, à la fois pour la maman et pour l'enfant.
Lorsque l'esprit s'éclaire le cœur devient meilleur ; l'épouse doit être plus vertueuse, la mère plus tendre, elle doit presser avec plus d'amour sur son sein l'enfant chéri qui vient d'entrer dans la vie.
À la beauté de la vierge qui inspire l'amour succède la beauté de l'épouse qui commande la vénération ; la gravité des traits, la majesté de la démarche, la sévérité du langage, dénoncent les qualités de l'âme unies aux agréments du corps ; aussi n'est-il point de beauté plus sublime que celle d'une mère allaitant son enfant.
L'amour d'une femme pour un homme doit ressembler à la tendresse d'une mère pour son enfant.
La tendresse d'une mère pour son enfant commence à l'instant même où son enfant voit le jour. Mais à mesure que l'enfant grandit, la mère s'attache à lui par tous les liens qui peuvent unir une âme à une autre. Elle l'aime pour les grâces qu'il a réellement, et pour celles qu'elle lui suppose ; elle l'aime pour le bonheur qu'il lui donne, et pour les soins et pour les peines qu'il lui a coûtés ; elle l'aime quelquefois pour ses défauts, ou pour ses souffrances ; elle aime en lui l'image vivante et embellie du père de famille ; elle l'aime comme la consolation et la gloire de son avenir.
La maternité est tellement supérieure à la paternité, que je voudrais être la mère et non le père de mes enfants.
Les plus grands philosophes ont de la peine à lire dans le cœur humain, et le plus petit enfant sait lire couramment dans le cœur de sa mère.