Les 61 pensées et citations sur le thème : L'homme et l'amour.
Un homme sait mieux feindre la passion quand il n'aime pas que la froideur quand il aime.
Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Personne n'a jamais voulu de mal à son propre corps, on le nourrit au contraire, on l'entoure de soins.
L'amour unifie, et rend chaque homme à lui-même ; l'homme n'est vraiment soi que lorsque, par la force de l'amour, il devient plus grand que lui-même, extérieur à lui-même.
L'homme ne peut vivre sans amour ; sans amour, la vie est une anticipation de la mort.
Les femmes comprennent mal ce qu'est l'amour chez les hommes, elles sont constamment déconcertées par leur attitude et leurs comportements, et en arrivent quelquefois à cette conclusion erronée que les hommes sont incapables d'aimer.
Aider c'est aimer, et l'amour c'est le point d'or dans la nuit des hommes.
Les hommes ont fait de l'amour un enfant pour l'excuser à leur aise.
Il est bien difficile d'extirper l'amour du cœur de l'homme lorsqu'il y a jeté de profondes racines : s'il parvient à l'en bannir, il ressemble au fer rouge, qui conserve longtemps sa chaleur.
L'homme va de l'aversion à l'amour, mais quand il a commencé par aimer et qu'il arrive à l'aversion, il ne revient jamais à l'amour.
Chez les hommes, l'amour est toujours lié à l'orgueil de la possession.
L'amour est une force indépendante de l'homme, elle lui est donnée momentanément en vertu de raisons et de circonstances dont souvent il n'a pas conscience et dont il est rarement responsable.
L'homme trouve dans l'amour l'énergie voluptueuse, la mâle jouissance du cœur juste et sensible.
Pratiqué par l'homme, l'amour est un petit suicide temporaire et sommaire ; par la femme, un accroissement de substance.
L'amour qu'on rencontre le plus souvent dans le commerce des hommes et des femmes vient de la fabrique du Diable, qui en inonde le marché. C'est une contrefaçon de l'amour manufacturé par Dieu. Il est d'un très bas prix, mais d'un mauvais usage.
L'homme qui aime une femme est capable de dévouement à son égard, mais, celui qui aime les femmes ne fait qu'extérioriser l'amour de soi-même pour le colporter en elles.
L'amour instruit les dieux et les hommes, car nul n'apprend sans désirer apprendre.
En amour, la victoire de l'homme, c'est la fuite.
L'amour amoindrit la pudeur de la femme et augmente celle de l'homme.
L'homme déifie la femme qu'il aime et canonise celle qu'il épouse.
L'amour et ses transports exigent les charmes du visage, les grâces de l'esprit, la noblesse de l'âme, la vigueur du caractère, la force du tempérament, et diverses autres relations de fortune et de circonstances qui se trouvent très rarement réunies dans le même homme.
Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.
Ainsi que la plante réunit dans sa fleur sa beauté et son parfum, l'homme réunit dans la femme qu'il aime, son bonheur, sa gloire et son espérance.
Il faut juger l'amour d'une femme avant qu'elle n'y cède, et l'amour d'un homme après qu'elle y a cédé.
Les hommes organisent leur amour en fonction de leur vie, les femmes organisent leur vie en fonction de l'amour. L'amour ne pose aucun problème aux femmes, elles immolent tout pour lui avec enthousiasme. Alors que pour les hommes, il s'agit de l'ajuster, de le répartir, de l'empêcher de mordre trop sur les occupations, le gagne-pain, la position sociale, etc. L'amour se fraie un chemin comme il peut à travers l'âme encombrée des hommes, alors qu'il prend possession, souverainement, de l'âme des femmes, qui se vide de tout à son approche.
Partager ma femme j'ai voulu, à la porte elle m'a foutu !
En amour, la plupart des hommes ne sont pas exempts d'indélicatesse. L'image de la femme aimée n'est jamais assez isolée sur l'autel pour que d'étranges confusions ne se fassent point dans leur esprit. Lorsqu'ils s'inclinent devant elle, pareils au flot qui vient saluer la rive, ils déposent à ses pieds, malgré eux, le limon de leurs habitudes corrompues, l'écume de leurs souvenirs.
Les hommes de nos jours ont l'âme si petite, que, s'ils viennent à inspirer l'un de ces héroïques amours dont le cœur féminin n'a pas perdu le secret, et qui les sollicitent en quelque sorte à la grandeur, on les en voit embarrassés, importunés. Ils prennent à tâche de l'amoindrir, de le déprimer, de le taillera leur mesure.
À Paris, sur cent hommes d'amour pris au hasard, voici les chances qu'une femme de cœur a d'être heureuse si elle en aime un : vingt l'exploiteront, vingt la compromettront, vingt la corrompront, trente la méconnaîtront. Restent dix amants dignes de ce nom, mais, sur ces dix, neuf ont déjà vécu leur vie, ils sont usés ! et le centième aime presque toujours ailleurs.
Aujourd'hui les garçons qui aiment les femmes sont souvent plus efféminés qu'elles.
Pas de femmes depuis longtemps, pourquoi ? — Je ne prends pas n'importe qui !