Certaines femmes ne se font jamais attendre, mais en revanche elles n'attendent jamais.
Citation de François-Benoît Hoffmann ; Lisistrata ou Les Athéniennes (1802)
Certaines femmes ne se font jamais attendre, mais en revanche elles n'attendent jamais.
Les femmes, ainsi que les fleurs, doivent être approchées avec délicatesse.
J'aime les femmes que l'on peut regarder, qui sont muettes et respirent harmonieusement.
La manie des femmes de se faire maigrir ; ce n'est pas pour plaire aux hommes qui n'aiment, en général, que les femmes grasses, mais pour être élégantes, c'est-à-dire pour plaire aux autres femmes, c'est-à-dire, en fin de compte, à elles-mêmes.
Les villes sont comme les femmes : pour inspirer des sentiments aux hommes, il faut qu'elles aient un passé. L'homme demande du mystère. Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; Il veut se perdre dans les plis sinueux des vieilles capitales ; il veut se perdre dans les plis sinueux d'une âme compliquée. Il veut des pierres qui ont été caressées par beaucoup de regards ; il veut des corps qui ont été caressés par quelques mains. A ces caresses, les pierres et les corps acquièrent de la douceur.
Il y a des jeunes femmes qui ne riront jamais, si vous leur persuadez que rire fait venir des rides.
Les femmes, nos souveraines, veulent être désormais nos égales : elles ont la soif de la déchéance.
Nous aimons les femmes que nous trouvons belles et nous trouvons belles celles que nous aimons : c'est un agréable cercle vicieux.
C'est surtout quand on parle des femmes qu'il faut se souvenir du proverbe : Toute vérité n'est pas bonne à dire.
Trop jeune, on ne sait pas dire aux femmes ce qu'on pense ; plus tard, on apprend à leur dire ce qu'on ne pense pas.
Les femmes dont on dit le plus de mal n'ont souvent d'autre tort que celui d'avoir mis leurs défauts au diapason de nos vices.
Les femmes ont une façon de tout dire qui ne dit rien et une façon de ne rien dire qui dit tout.
Les femmes nous aiment pour nos qualités, elles nous adorent pour nos défauts.
Les femmes sensibles se donnent facilement, et se reprennent de même.
Les femmes qui ont encore l'avantage d'être jeunes parlent des autres comme si la vieillesse était un tort. Il n'est pas donné à tout le monde de mourir à propos.
Plus je connais les femmes, moins j'aime ma chienne.
Nous ne connaîtrons peut-être jamais des femmes que ce qu'elles ignorent d'elles-mêmes.
Les bonnes femmes, plus ça se lamente, plus c'est en train de penser à soi.
Les femmes sont nées pour être aimées et câlinées, et non pas pour souffrir.
Les femmes n'ont pas besoin d'être belles tous les jours de leur vie ; il suffit qu'elles aient de ces moments qu'on n'oublie pas et dont on attend le retour.
Sans les femmes, les deux extrémités de la vie seraient sans secours, et le milieu sans plaisirs.
Ô femmes qui voulez être adorées jusqu'à votre dernier jour, pourquoi les rossignols cessent-ils leurs chants au mois de juin ? Pourquoi les arbres sont-ils en décembre dépourvus de leur feuillage ? Pourquoi la neige couvre-t-elle les roses ? Tout change sur la terre : La nature, la beauté ainsi que l'amour.
Les femmes qui ont quelques taches dans leur vie se cramponnent au prix de vertu.
Les femmes ont une rhétorique surnaturelle à laquelle il est impossible de résister.
Que de femmes on mettrait bien en pantalon, et que d'hommes en jupon !
Oh ! les femmes, Messieurs n'en dites pas tant de mal, puisque c'est un mal dont vous ne pouvez vous passer.
Une vieille femme en blanc m'est plus désagréable à voir qu'une jeune femme en noir ; en deçà, en deçà toujours, mesdames !
Femmes et fleurs perdent à trop ouvrir leur corsage.
Il est bien difficile de faire vivre sous le même toit deux femmes qui s'aiment peu.
Certaines femmes ne sont heureuses qu'en présence de deux hommes uniquement occupés d'elles ; un seul ne suffisait pas, il en faut au moins deux : l'un éperdument épris, l'autre en train de le devenir. Inquiéter le premier, encourager le second, les tenir l'un et l'autre en haleine, distribuer à tour de rôle les espérances et les angoisses, c'était le souverain bien, le parfait bonheur.
Les femmes serpents sont celles qu'on adore le plus.
Il est à remarquer que l'éclat de la beauté des femmes dure de quinze à trente ans, c'est- à-dire que leur influence cesse au moment où leur vient la raison.
Quelques femmes se décollettent avec une audace singulière ; il serait difficile de dire où s'arrêtera une femme qui se sait un joli signe placé un peu bas.
Les femmes perverses, on ne les possède jamais, on en est possédé.
Toutes les femmes se ressemblent et tous les amours aussi. Dix jours de parfait bonheur, après quoi on se dégrise, on se lasse, on se dégoûte, on se ravise, on se repent et quelquefois on se pend.
Si l'on guérissait les femmes de leurs inconséquences, le monde serait un triste monde.
Ce qui persécute sans relâche et sans pitié la femme, ce sont les femmes. Moquerie, soupçons, envies, aigreurs, dépits, jugements téméraires, médisances, insinuations, dédains, impertinences, elles ne s'épargnent aucun des supplices permis.
Le cœur des femmes veut le mariage sans partage, l'époux, l'amant idéal.