L'amour n'est qu'un épisode dans la vie de l'homme, c'est tout son être pour la femme,disait Adolphe Monod. Un écrivain, romancier et poète français, Michel Houellebecq, a écrit :
Chez la femme l'amour est une puissance, une puissance génératrice, tectonique, l'amour quand il se manifeste chez la femme est un des phénomènes naturels les plus imposants dont la nature puisse nous offrir le spectacle. Il est à considérer avec crainte, c'est une puissance créatrice du même ordre qu'un tremblement de terre ou un bouleversement climatique.
Le cœur de la femme est un abime d'amour. Il sait à la fois et s'élever vers ce qui est plus haut que lui, pour l'admirer et le vénérer ; et se pencher vers ce qui est près de lui, pour l'aimer et le chérir ; s'incliner vers ce qui est plus bas, pour l'appuyer et le soutenir. La femme a un sourire pour toutes les joies, une larme pour toutes les douleurs, une consolation pour toutes les misères, une excuse pour toutes les fautes, une prière pour toutes les infortunes, un encouragement pour toutes les espérances.
Mesurant l'amour des hommes aux folies qu'ils sont capables de faire pour elles, les femmes pensent que le mariage est la plus forte preuve d'amour que les hommes puissent leur donner.
Il en est de l'amour de certaines femmes comme de la foi : il faut l'accueillir les bras ouverts et les yeux fermés ; si on ouvrait les yeux, on fermerait les bras !
L'amour est une orgie où la femme s'enivre et où l'homme sert d'échanson !
Une femme qui a cessé d'aimer a plus de ressources et d'habileté qu'un homme pour faire croire qu'elle aime encore.
La femme, si on la juge dans ses rapports avec l'homme, c'est-à-dire à sa place dans le monde n'est qu'instinct, sentiment et amour. Ses idées les plus élevées sont toujours marquées d'un caractère instinctif. Aucune n'échappe à cette loi. Elles trouvent leur grandeur dans l'acceptation volontaire du rôle qui leur est imposé par leur nature.
Une femme infidèle en amour l'est aussi en amitié !
Le bonheur d'une épouse est dans l'amour et dans l'estime de son mari et de ses enfants. Tout le reste n'est que chimère.
On est toujours émerveillé par le caméléonisme des femmes amoureuses. Elles prennent instantanément la couleur de l'homme sur lequel elles se posent.
Retrancher de nos livres, sous prétexte de moralité, la femme et l'amour, c'est supprimer, avec une moitié de l'humanité, la raison d'être de l'autre.
L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur tendre en est la prêtresse.
Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant, et qui parfois vous baise au front, comme un enfant !
Qu'est-ce qui rend les amitiés si tièdes et si peu durables entre les femmes ? Ce sont les intérêts de l'amour, c'est la jalousie des conquêtes.
La femme vraiment amoureuse d'un homme ne veut plaire aux autres qu'à travers son amour.
Chez les femmes, l'amour supplante toute autre espèce de sentiment. Dès qu'elles en sont touchées, elles ne gardent plus de mesure ; elles se perdent pour lui avec délices.
La femme aimante ressemble aux médecins de Molière. Elle veut qu'on se porte bien selon Hippocrate, c'est-à-dire selon sa méthode et par ses soins exclusifs à elle.
L'amour est la clef d'or qui ouvre tous les cœurs de femme.
Les femmes sont plus heureuses de l'amour qu'elles inspirent que de celui qu'elles éprouvent.
En se mettant nues pour aimer, les femmes entendent par-là se montrer à nous sous un aspect de vérité. Elles font ainsi semblant de renoncer à tout subterfuge. Ne nous fions pas trop à cette vérité. Elle nous mène droit au puits.
Les femmes, quand elles disent : « Si vous m'aimiez vraiment », c'est qu'elles sont déjà sûres que nous les aimons ; et quand elles disent : « Vous ne m'aimez pas », c'est qu'elles sont encore plus sûres d'être aimées.
Drôlement féroces, les nanas, quand elles n'aiment plus. Des couperets à cisailler le bonheur. Elles te hachent menu la félicité d'un bonhomme.
Toutes les femmes, même les dévotes et les sottes, s'entendent en fait d'amour.
L'amour, pour les femmes, c'est aller du connu à l'inconnu.
Tout le charme de l'amour est l'ouvrage des femmes.
Les femmes prennent souvent le chemin de l'amitié dans l'espoir d'y rencontrer l'amour.
Qu'on meure de chagrin, possible : mais qu'on meure d'amour, ça ne s'est vu. On pleure un galant, c'est trop juste, mais jusqu'à ce qu'il en vienne un autre. Chez toutes les femmes le cœur est volage, l'idée changeante.
La femme veut par-dessus tout être aimée. Si parfois elle désire dans l'homme qu'elle aime une passion plus haute que l'amour, c'est pour en obtenir le sacrifice.
Quand le besoin d'aimer trouble et consume l'âme, entre la femme et nous l'amour court et s'enflamme : En rapides éclairs il s'échappe des yeux, et réunit deux cœurs égarés dans les cieux. La femme, alors, dans l'homme enfante des miracles, ses désirs sont des lois, ses discours des oracles. L'homme pour les hauts faits s'exalte à ses genoux, et cet enthousiasme est une autre âme en nous.
Pour la femme, l'amour, c'est la curiosité ; pour l'homme, c'est l'amour.
L'amour est un oiseau de passage que les femmes attendent avec curiosité dans leur jeunesse, qu'elles retiennent avec plaisir dans leur âge mûr, et qu'elles ne laissent échapper qu'avec regret quand leur vieillesse est venue.
Si tu aimes trop vite, pauvre femme, tu ne laisseras plus le temps de t'aimer !
La femme, selon qu'elle aime ou qu'elle est aimée, ne peut être esclave ou souveraine.
L'homme sacrifierait volontiers l'amour de toutes les femmes à l'amour d'une seule ; la femme, au contraire, ne se considère comme bien-aimée qu'autant qu'elle est aimée de tout le monde.
Toute la vie de chaque femme se passe à chercher un homme, leur homme.
Les femmes savent mieux feindre de ne pas aimer qu'elles ne savent aimer véritablement ; elles ont plus de plaisir à devoir un cœur à leur adresse qu'à leur sincérité. Leur vanité se trouve flattée de tous les tourments qu'elles font souffrir, et je ne doute point qu'elles soient plus touchées de l'embarras d'un amant qui ne sait à quoi s'en tenir, que du plaisir de le rendre parfaitement heureux.
Pourquoi les hommes ne reconnaissent-ils point qu'une femme qui aime est prête à tout immoler à ses sentiments ; qu'elle a tant de forces pour l'amour et aucune contre lui ; qu'elle sacrifierait sa vie au même instant et aussi facilement que sa vertu ?
Les hommes s'occupent des femmes, et les femmes s'occupent de l'amour.
L'amour est généralement plus cher aux femmes que leur honneur, c'est pour cela qu'elles accordent quelquefois à l'occasion ce qu'elles ont obstinément refusée à l'amant. Dans le premier cas, elles ne sacrifient au plaisir que la pudeur ; dans le second, elles s'exposeraient à perdre, à la fois, et la pudeur et l'amour.
Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un Dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs.
Sous quelque forme qu'il se présente l'amour est la vie des femmes, et amour, pour elles, c'est abnégation.