Pour un cœur malheureux, la solitude est la plus douce des maîtresses, elle nous rend forts par la méditation et par la diète du partage.
Que faites-vous de la solitude ? — Une perte pour le cœur, un profit pour l'esprit.
Vous entendez souvent des gens déçus dans leurs bienveillances et leurs affections dire : je veux vivre désormais pour moi seul. Ils s'essaient de la solitude, mais ils ne tardent pas à s'apercevoir combien un cœur vide est lourd à porter, et qu'on ne vit réellement pour soi qu'en vivant pour les autres.
Si l'amoureux aime la solitude, c'est qu'il a un monde dans le cœur.
Ami, je ne suis ni l'ange gardien ni le mauvais destin des hommes, mais le ciel m'a confié ton cœur. Ami, quand tu seras dans la douleur, viens à moi sans inquiétude, je te suivrai sur le chemin ; mais je ne puis toucher ta main, ami, je suis la Solitude.
La solitude, les oisivetés forcées, nous livrent en proie à nos souvenirs.
L'essentiel dans sa vie est de se rendre utile aux autres, aux idées et aux gens qu'on aime. La solitude, c'est le silence, c'est la nuit, c'est la mort avant la mort. Par instants mon cœur se fond dans ma poitrine, et je pleure. Ces larmes de douleur, que ne les ai-je recueillies ! Je voudrais les boire.
La solitude du cœur est bien plus horrible que celle des déserts ; l'espoir vous soutient dans celle-ci, il vous abandonne dans l'autre.
La solitude est bien différente pour les uns de ce qu'elle est pour les autres, puisqu'elle dépend pour chacun de ce qu'il y met de soi, de ce qu'il tire de son cœur et de son esprit pour remplir ce grand vide qui laisse tant de place dans l'âme.
Dans sa solitude et dans ses désirs, le cœur se tourmente pour jouir de lui-même.
Malheur à l'homme qui existe seul, qui sent nettement que sa vie ne repose que sur lui. Le jour où les choses se gâtent, l'intensité, la violence de sentiment sont excessives pour son intelligence, son cœur, ses nerfs. Ses forces se rompent.
Où la tristesse accompagne l'oubli, la solitude a besoin d'un ami.
Il n'est de pire solitude que celle qu'on éprouve quand on est deux.
La tristesse vient de la solitude du coeur.
Mon cœur, où ont cuvé dans la solitude, les passions, les fantaisies et les rêves d'un autre monde, de sorte qu'il est maintenant bosselé et tordu comme de la vaisselle hors de service, et qu'on aura beau l'essuyer et le rincer, toujours il aura la froide odeur de tout ce qu'on y a mangé autrefois.
À un cœur tourmenté la solitude est chère.
Dans la solitude une grande partie des jouissances du cœur viennent de l'imagination.
La solitude et le sentiment de n'être pas désiré sont les plus grandes pauvretés.
La solitude du cœur rend triste et maussade.
La solitude ne donne au cœur que des passions.
Il faut la solitude pour jouir de son cœur et pour aimer.
Les années s'écoulent bien rapidement, ne laissez pas partir le bonheur : Il est encore à votre porte. Vous souffrirez toujours davantage de cette solitude du cœur, pensez sérieusement à l'avenir.
La solitude est la nuit de l'âme, la plus discrète amie de nos larmes.
La solitude est mon plus grand effroi ; je crains l'ennui d'être seul avec moi.
Le travail et l'action, la pensée et l'amour seuls remplissent la vie ; ce qui nous manque bien souvent, c'est un noble but, une grande passion, une œuvre sacrée, une haute espérance, un devoir solennellement accepté, une foi pure et profonde, un objet de dévouement digne d'absorber nos jours, nos vœux et nos forces. Ce qui nous manque, c'est une compagne selon notre coeur ; ce qui nous dévore, c'est la solitude du coeur et le vide de l'âme.
Mon cœur n'est point né pour vivre en solitude : Il me faut des amis à qui dans mes secrets tout accès soit permis, dont la main dans la mienne pressée réponde à mon silence, et sente ma pensée.
Il n'est point de solitude plus affreuse que celle de l'homme sans amis.
Un cœur généreux se dessèche au milieu des indifférents qui l'oublient ou le méconnaissent.
Dans le silence, Dieu parle au cœur de l'homme, dans la solitude, l'homme parle au cœur de Dieu.
Quand on a toutes les solitudes à la fois, de l'esprit, de la conscience, du cœur, des sens, quand on n'a pas un confident en qui verser toute son âme, pas un être avec qui l'on ose pleurer, ou qui puisse vous donner de la force et du courage ; quand, par délicatesse, ou générosité, ou sagesse, il faut toujours se contenir, se taire, se réserver, cette malédiction atteint bien plus sûrement ses effets. « Il n'est pas bon que l'homme soit seul », cette sentence n'a rien perdu de sa redoutable vérité.
Il n'est pas un cœur qui ne cherche quelque guide pour éviter les abîmes.
La solitude : douce absence de regards.