Les 90 pensées et citations sur solitude. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur solitude :
Le sage va demander à la solitude un avant-goût conscient du calme inconscient de la tombe.
De temps en temps, l'âme a besoin de se trouver en solitude, de se recueillir loin de tout bruit.
La solitude est un espace vide où s'engouffrent les mots inachevés, toutes ces bribes d'échanges restés en suspens, les non-dits du regret, le gaspillage des paroles vaines.
La solitude est mère de l'orgueil et de la timidité.
Candidat : Politicien qui, au début, ne supporte pas la solitude et qui, à la fin, n'ambitionne plus qu'elle.
Ceux que les circonstances condamnent pour un temps à la solitude, et qui ne trouvent pas en eux-mêmes les ressources de la vie intérieure profonde, savent ce qu'il en coûte de se « laisser aller », c'est-à-dire de ne pas fixer le moi individuel au niveau prescrit par le moi social.
L'amour des forêts, de la solitude dans une forêt, il me semble que je l'ai porté en moi depuis ma plus petite enfance. D'aussi loin que je puisse me souvenir j'ai aimé la présence des arbres et le bruit du vent dans le feuillage. Ce n'est ni au bord de la mer, ni dans la montagne que j'ai vraiment connu la paix, mais dans les bois.
La solitude est bien différente pour les uns de ce qu'elle est pour les autres, puisqu'elle dépend pour chacun de ce qu'il y met de soi, de ce qu'il tire de son cœur et de son esprit pour remplir ce grand vide qui laisse tant de place dans l'âme.
La solitude est un désert que chacun peuple à son gré.
La solitude est quelquefois la meilleure société en ce monde.
La solitude est mauvaise conseillère, la compagnie de ceux qui combattent le bon combat nous dit de meilleures choses. Découragement c'est désertion. Indifférence c'est égoïsme.
La solitude et le chagrin rendent regardants, on s'attache et on se cramponne à tout.
Les gens qui ne peuvent pas supporter la solitude sont précisément les moins agréables des compagnons.
La solitude est un élément essentiel de mon bien-être, une volupté que je savoure en gourmet.
Seule ma pendule mesure bruyamment le silence profond de ma solitude.
Seules les âmes très fortes peuvent supporter les grandes solitudes.
La solitude est un poison pour lui, mais le mélancolique aime ce poison.
Le penchant à la solitude est l'un des symptômes ordinaires de la mélancolie. L'homme qui éprouve ce sentiment de mélancolie fuit la clarté du jour et l'aspect du monde. Incapable de poursuivre fortement une autre pensée que celle qui le consume, il se fait de la vie une vraie torture.
Le penchant à la solitude provient d'abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l'indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l'on trouve en soi-même.
Rien de meilleur, en certains moments de la vie, qu'une solitude sage et dignement occupée ; rien de plus dangereux qu'une solitude où l'on ne porte que de mauvais penchants, qu'on ne cherche point à corriger, et des habitudes de désœuvrement.
Si la solitude calme et apaise les passions les plus fougueuses, il est possible aussi qu'elle les entretienne et leur donne un essor plus impétueux. Il faut, pour en goûter la salutaire influence, y porter des pensées de travail, des idées de raison.
Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi.
Je rêve souvent la solitude, au fond d'une campagne, au milieu des bois ; rêves de jeune homme qui ne durent guère, et s'envolent au sourire de la première espérance venue.
Loin de briser la solitude fondamentale de l'être, le mariage l'accroît de celle de l'autre.
Au matin il faut la solitude, afin que la nature puisse parler à l'imagination, ce qu'elle ne fait jamais quand vous êtes en nombre, et afin que sa favorite puisse faire connaissance avec les forces divines qui se révèlent à la pensée sérieuse et réfléchie.
La solitude, sauvegarde de la médiocrité, est l'ami le plus sérieux de l'esprit, le calme et obscur abri où les ailes qui doivent le transporter plus haut que le soleil et les étoiles, viennent faire leur mue.
Si tu respectes sa solitude, il croit que tu l'évites, et secrètement il en souffre.
On s'habitue facilement à la solitude. Il y a une jouissance à savoir qu'on est pauvre, qu'on est seul et que personne ne songe à nous. Cela simplifie la vie.
La solitude est tellement impossible et répugnante à l'homme que, lorsqu'il est seul, loin des autres hommes, pour combler le vide de son esprit, il appelle l'intrusion et la compagnie des choses.
À vingt ans, la solitude est pleine d'amour ; vingt ans plus tard, elle est pleine du passé.
La solitude est comparable à une lampe qui baisse.
Dans la solitude les goûts deviennent facilement des passions.
Nos peines sont plus vives dans la solitude : la plus faible lumière blesse le regard quand la nuit est profonde.
La solitude, comme la nuit, a ses fantômes.
À force de me trouver mal dans ma solitude, j'arrive à m'y trouver bien.
La solitude prolongée assombrit et désenchante, elle répand l'effroi dans l'âme la plus forte.
Quand on a toutes les solitudes à la fois, de l'esprit, de la conscience, du cœur, des sens, quand on n'a pas un confident en qui verser toute son âme, pas un être avec qui l'on ose pleurer, ou qui puisse vous donner de la force et du courage ; quand, par délicatesse, ou générosité, ou sagesse, il faut toujours se contenir, se taire, se réserver, cette malédiction atteint bien plus sûrement ses effets. « Il n'est pas bon que l'homme soit seul », cette sentence n'a rien perdu de sa redoutable vérité.
La solitude morale produit les mêmes effets que la solitude terrestre. Le silence permet d'y apprécier les plus légers retentissements, et l'habitude de se réfugier en soi-même développe une sensibilité dont la délicatesse révèle les moindres nuances des affections qui nous touchent.
La solitude n'est jamais si absolue qu'on n'ait pas autour de soi quelques êtres concrets capables de nous fournir d'exemples où appuyer notre jugement sur les hommes. Il faut être un philosophe aveuglé par un système pour les négliger. La solitude, c'est, au contraire, une espèce de champ d'observation restreint, la vitre du laboratoire.
La solitude ne peut être légère que si l'on est porté à ne penser avec complaisance qu'à soi.