L'oisiveté affaiblit et fatigue le corps.
Si l'oisiveté est la source du malheur et du vice, le travail est celle des vertus et de la félicité.
L'oisiveté que j'aime n'est pas celle d'un fainéant qui reste là les bras croisés dans une inaction totale, et ne pense pas plus qu'il n'agit : C'est à la fois celle d'un enfant qui est sans cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d'un radoteur qui bat la campagne, tandis que ses bras sont en repos.
L'oisiveté est la mère de tous les vices.
Mieux vaut une noble lutte qu'une oisiveté honteuse.
L'oisiveté est la source de tout mal.
Qui passe ses beaux jours dans l'oisiveté passera ses vieux jours dans la misère.
L'homme recherche l'oisiveté mais, l'oisiveté ne pouvant être bien appréciée qu'en opposition avec le travail, il recherche le travail pour pouvoir rechercher l'oisiveté. La civilisation est une série de contradictions.
Trop de délassement fait contracter l'habitude de l'oisiveté.
L'oisiveté est préférable à la nonchalance ; l'une ne fait rien, l'autre fait mal ce qu'elle fait.
L'oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes les vertus aussi.
L'oisiveté est aussi fatigante que le repos est doux.
L'oisiveté est la rouille de l'âme.
Ce qui rend les gens du monde si délicats sur leurs amusements, c'est leur profonde oisiveté.
La mollesse et l'oisiveté corrompent les plus beaux naturels.
Il faut distinguer ceux qui ne désirent d'avoir du pain que par leur propre travail, d'avec ceux qui, au contraire, ne veulent vivre qu'aux dépens du travail des autres, et qui, en demandant le nécessaire pour, l'amour de Dieu, n'ont d'autre plan de vie que de l'acquérir par le moyen de leur oisiveté et de leur ignorance.
Il faut faire du travail un fruit de l'oisiveté.
L'oisiveté n'est fatale qu'aux médiocres, c'est sa leçon et sa grandeur.
Aime le travail, car même en supposant que tu n'aies pas besoin de travailler pour vivre, tu t'en porteras mieux ; le travail n'est pas moins salutaire à l'âme qu'au corps : Il prévient les mauvais effets de l'oisiveté, qui ne vient souvent que de ce qu'on n'a rien à faire, et mène souvent les gens à faire pire que s'ils ne faisaient rien.
Les chagrins ne sont jamais si vifs et si sensibles pour les personnes qui mènent une vie active et laborieuse que pour celles qui sont plongées dans une molle oisiveté ; l'occupation, en remplissant l'esprit de nouveaux objets, diminue les impressions de la douleur.
La pensée au mal tire son origine de l'oisiveté.
L'oisiveté produisit toujours la licence et la discorde.
Un homme fidèle à la vertu ne s'abandonne jamais à l'oisiveté.
C'est vivre en bête que d'être toujours dans l'oisiveté.
Le loisir des gens sages ressemble autant au travail que l'oisiveté des sots à la paresse.
L'oisiveté exige tout autant de vertus que le travail.
L'oisiveté de la solitude est charmante, parce qu'elle est libre et de volonté.
L'oisiveté fait paraître extrêmement long l'instant qui s'écoule, et ne laisse aucun souvenir de celui qui s'est écoulé, elle a tous les inconvénients de la longueur de l'ennui et de la brièveté de la jouissance.
Les vices sont le partage de l'oisiveté, et la moindre occupation suffit pour rendre notre cœur inaccessible à la plupart d'entre eux.
L'égoïsme, le libertinage et l'oisiveté ressemblent à des éponges suspendues par le destin parmi les hautes classes ; placées plus bas, le frottement les eût bientôt épuisées.
L'oisiveté, l'ennui, la tristesse, achèvent bientôt de se consumer.
Le travail abrège le temps et le rend éternel, en le retraçant à nos yeux ; il n'est perdu que pour l'oisif.
Le Paradis est un territoire où l'oisiveté serait la mère de toutes les vertus.
La médisance et la calomnie sont les passe-temps de l'oisiveté.
L'oisiveté est la première cause de toutes les peines et des malheurs des hommes.
L'ennui naquit, dans la solitude, du silence et de l'oisiveté.
L'oisiveté et l'ennui sont plus pénibles que le travail, et profitent bien moins.
L'oisiveté est la boutique du diable?