Les femmes ne devraient pas rester oisives en leur foyer, car des doigts inoccupés font un cœur étourdi.
Les esprits oisifs sont ceux qui ont le plus besoin de mouvement extérieur. Il leur tient lieu d'idées, et leur fait une vie qu'ils ne sauraient trouver en eux-mêmes.
Les oisifs ne le sont pas encore assez, puisqu'ils se créent à plaisir des mondes de chimères. C'est à eux qu'il appartient d'inventer les susceptibilités, les vanités, les médisances, tout le triste cortège des occupations inutiles.
Il vaut mieux piocher la terre que de passer son temps dans les bavardages oisifs.
La société ne peut pas se passer des travailleurs tandis qu'elle n'en irait que mieux sans les oisifs qui l'encombrent ; ce qui veut dire que seuls les oisifs sont à mépriser comme étant inutiles, gens de peu de valeur, gens de rien si l'on en juge par leurs œuvres.
Un ouvrier aime mieux rester oisif que de travailler pour un salaire qui ne dépasse guère ce qu'il peut gagner sans rien faire.
Un oisif est habité par la paresse comme d'autres par l'ambition ou l’amour.
Le travail quotidien est un devoir auquel personne, à moins d'être un oisif, ne saurait se soustraire.
Le temps paraît toujours très long à l'oisif.
Donnez-moi de l'ouvrage, c'est un riche cadeau : le cœur ne peut rester oisif, il veut avoir quelque chose à faire.
Les maris oisifs font le malheur de leur femme et de leurs enfants.
Un être oisif n'éprouve jamais tant d'ennui que lorsqu'il se trouve seul avec lui-même.
Que faire dans la société de ces gens oisifs qui ne s'emploient à rien ? Ils sont des poids inutiles à la terre, ils n'y servent que comme des gouffres dans lesquels on jetterait tout ce qu'ils dépensent pour leur entretien et leurs plaisirs !
La vertu ne consiste pas tant en l'habitude qu'en l'action. L'habitude est une qualité oisive de sa nature, qui dispose à bien faire, mais qui ne fait pas, si son inclination n'est réduite en acte.
Je goûte le bonheur d'avoir devant moi une occupation plus longue que la vie. Ne pas savoir se créer une occupation sérieuse lorsque la vieillesse commence, c'est vouloir mourir d'une mort anticipée. Que font de leur vie les femmes oisives, quand elles ne peuvent plus la dépenser dans le monde ? Elles la passent dans leur lit. La vieillesse est pour elles comme l'enfer du Dante, à la porte duquel on laisse ; toutes les espérances.
Quand tous ceux qui ne font rien n'empêcheront plus les feignants de travailler, il faudra bien que les oisifs se mettent aussi à l'ouvrage !
Tout oisif est un frelon qui vit aux dépens des abeilles.
Il n'est point d'homme qui n'ait quelque vice à déraciner, ou quelque vertu à acquérir. Pourquoi donc restez-vous oisif ? Qui vous a dit que ce jour, qui passe pour vous si inutilement, n'eût pas été peut-être celui de votre triomphe et de votre gloire ?
Demeurer oisif en ce monde, c'est être déjà mort de son vivant.
Ce sont les fatigues de l'époux qui nourrissent la femme oisive au foyer.
L'amour est né pour d'oisifs amusements, c'est au milieu des richesses que ce jeune dieu se plaît.
Qui reste oisif ne réussira jamais à rien.
Ne fais pas de reproches à l'oisif car la vengeance de Dieu est sur lui.
Le jeu est la passion des hommes désœuvrés et des âmes oisives.
Les sots oisifs s'importunent; ils se recherchent par besoin, et se fuient par dégoût.
Ce qui venge le pauvre laborieux des mépris du riche oisif, c'est l'ennui.
La vie des oisifs est la seule qui coûte cher, c'est un vol social que de consommer sans produire.
On perd vite un talent que l'on n'exerce pas, ne laisse pas oisifs ton esprit ni tes bras.
Travailler est un devoir indispensable pour l'homme social ; riche ou pauvre, puissant on faible, tout citoyen oisif est un fripon.
Un oisif est un eunuque du corps social.
Femme oisive, songeuse, mauvais coup qui se prépare.
L'oisif et le paresseux ne font rien, mais le premier sait ce que font les autres.
Une vie molle et oisive est odieuse aux yeux du Seigneur.
Toutes les douleurs viennent de l'excès de la pensée oisive.
L'homme oisif est également en horreur et aux dieux et aux hommes ; c'est cet insecte sans aiguillon, ce frelon avide, qui s'engraisse en repos du labeur des abeilles.
Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon.
Voyez ces oisifs condamnés à traîner le fardeau de leurs journées !
Le riche oisif jouit du travail du pauvre.
L'amour est la passion d'une âme oisive.
L'oisif parfait, assez riche, ne songe qu'à satisfaire son bon plaisir.