Si tu as fait le bien, le ciel l'a vu ; si tu as fait le mal, le ciel ne te le passera pas.
Le parfum du musc se répand par lui-même ; pas besoin de prendre le dessus du vent pour le faire sentir.
Si vous avez du bien dans votre couple, jouissez-en ensemble ; si vous avez du mal, pâtissez-en commun.
Si vous voulez que les hommes ne sachent pas vos mauvaises actions, commencez par ne pas les faire.
Ramasser une feuille de lettres, c'est mieux que de brûler un paquet d'encens.
La grande prospérité dépend du ciel, la petite de l'application.
Si l'on ne s'inflige pas peine sur peine, on deviendra difficilement un homme supérieur.
Si tu veux te sentir à l'aise, commence par payer ce que tu dois au gouvernement.
Ce qui est pervers n'a pas d'influence sur ce qui est droit.
Un fer gros comme une poutre devient une aiguille à broder par le frottement ; en son temps cela se fait tout naturellement.
Te vexât-on à mort, ne porte pas plainte au tribunal ; te fallût-il mourir de faim, ne te fais pas voleur.
La bouche d'une femme est un boisseau sans juste capacité, il en sort des vérités et des mensonges.
De tout ce qui porte malheur, l'impudicité est la tête ; de tout ce qui porte bonheur, la piété filiale vient en premier lieu.
La fourberie ne profite jamais ; plus on est fourbe, plus on est misérable.
Il peut y avoir égalité dans les capitaux, mais non dans les profits.
Pour un homme, la déférence est l'essentiel ; un arbre n'est parfait que s'il a des branches et du feuillage.
Le ver fait la soie, l'abeille fait du miel ; l'homme qui n'étudie pas ne vaut pas ces êtres sans raison.
Le jour où tu as de quoi, pense au jour où tu n'auras rien, de peur qu'au temps de la pauvreté tu ne regrettes le temps de ta richesse.
Si on met le même zèle à restituer qu'à emprunter, on ne trouvera aucune difficulté à emprunter une autre fois.
Tout est désespéré dans un État quand le père et la mère sont impunément méprisés !
Si les pères et les mères achetaient des verges (bâtons), les bourreaux vendraient leurs sabres.
L'homme en colère ne diffère du fou que par le temps.
Les yeux de l'amoureux voient toujours dans celle qu'il aime une Xi Shi.
Dans le ciel, s'achève le symbole, dans la terre, s'achève la forme.
Si deux hommes sont en procès, le bénéfice en revient à un tiers.
Chacun recueille ce qu'il a semé.
Faire son devoir comme prince est difficile ; le faire comme ministre n'est pas facile.
Un bon laboureur peut semer ; il n'est pas sûr qu'il puisse récolter.
L'agriculture est la racine de toutes choses.
Cultiver sans fumer ses terres, c'est faire comme les autres, mais pour rire.
Liez amitié avec un mandarin, vous êtes bientôt pauvre ; liez amitié avec un négociant, vous devenez riche, avec un bonze, vous êtes bientôt inscrits sur ses registres.
Toutes les calamités viennent de la bouche.
Il ne faut rien repousser ni rien admettre sans un mûr examen.
Savoir endurer un moment de colère, c'est s'épargner un siècle de regrets.
Une bonne action ne franchit pas les portes, mais le bruit d'une mauvaise se propage jusqu'à cent lieues.
Qui tortille trop le saule, tout pliant qu'il est, il se casse.
Les petites sources donnent naissance à de grands fleuves.
La mer n'a pas de bornes ; le Kiang (fleuve chinois) n'a pas de fond.
Le respect attire le respect.
La vie la plus heureuse finit avant la mort.
Celui qui sait se contenter est bientôt satisfait.
Qui ne maîtrise pas sa colère s'expose à commettre de grandes fautes.
Que Dieu te garde de la femme qui n'est pas à toi et dont la main te caresse.
Il faut avoir beaucoup de vertu pour savoir vivre avec les gens qui en ont peu.
On dort mieux sous le chaume que dans un palais.
Quand les comptes sont réglés, la balance des profits paraît.
Il n'y a aucun festin de durée perpétuelle ici-bas.
Les actes valent plus que les paroles.
La terrasse aux dettes est une haute construction.
L'orgueil est sujet aux chutes.
La faveur d'un empereur n'est pas héréditaire.
Ne critique jamais les autres si tu ne veux pas être critiqué à ton tour.
Quand on a besoin d'une lampe, il faut y entretenir de l'huile.
On a toujours assez de temps, quand on sait bien le ménager.
Ne mets pas la faux dans la moisson d'autrui.
Si tu aimes ton fils réprimande-le, si tu ne l'aimes pas donne-lui des sucreries.
À mesure que les connaissances s'étendent, le fruit de l'incertitude se dissipe.
Peu de gens périssent par le poison, et cependant il fait horreur. Les délices de la volupté tuent des hommes sans nombre, et personne ne les redoute.
L'homme propose, le Ciel dispose.
Les honneurs et les richesses enfantent le luxe et l'orgueil.
Le puits n'est jamais trop profond, c'est la corde qui est souvent trop courte.
La paresse est une image de la mort.
Il faut deux yeux à ceux qui achètent les médecines, un à ceux qui les administrent aux malades ; il n'en faut aucun à ceux qui les prennent de la main du médecin.
La cloche de verre ne doit pas s'exposer aux coups du marteau d'or.
Une image vaut dix mille mots.
L'abstinence est un joyau domestique.
Là où les grandes armées se posent croissent bientôt les ronces et les épines.
Une folle passion ne sert qu'à nous rendre la risée de tous.
Contracter des liens d'amitié avec un homme, c'est faire alliance avec sa vertu.
La femme laborieuse range toujours ses meubles ; le lettré studieux dérange continuellement ses livres.
Celui que le mandarin n'a jamais regardé de mauvais œil en justice est une pierre précieuse.
Après une grande haine, il restera toujours une petite haine.
Côtoyer et écouter les hommes méchants, c'est déjà un commencement de méchanceté.
L'indigence et l'obscurité produisent la vigilance et l'économie.
Empereur chasseur, dynastie perdue.
Ne contez jamais aucune fable à des gens crédules, ils la prendraient pour une vérité.
On étouffe les vertus qu'on a quand on croit en avoir assez.
La réputation d'un homme de bien est visible comme cigogne au milieu des poules.
Tous les grains de riz qui sont dans votre soupe ont été arrosés de la sueur du laboureur.
Gouverne-toi bien, et tu sauras gouverner le monde.
Un grain de riz, un filet de chanvre, sont le fruit de la sueur du pauvre.
Quiconque peut panser sa plaie est à moitié guéri.
Tous les fleuves vont à la mer et la mer n'en déborde pas pour autant.
La louange fait du bien à un sage, mais du mal à un fou.
Il vaut mieux sauver un mourant que d'enterrer cent morts.
Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.
Qui s'endort en médisant se réveille calomnié.
Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes, la pharmacie aussi n'y est pas une science.
Une parole de trop gâte les meilleures affaires.
Plus le piédestal est beau, plus la statue doit l'être.
Le vice empoisonne les plaisirs, la passion les frelate, la modération les aiguise, l'innocence les épure, la bienfaisance les multiplie, l'amitié les perpétue, mais il n'appartient qu'à la conscience de les faire pénétrer dans l'âme.
Rarement qui est sincère l'est toujours.
Encore vaut-il mieux crier d'abord comme le coq que de ruer comme le bœuf.
Les plaisirs délicieux de l'innocence ne sont une chimère que pour les scélérats.
On peut être décent sans être sage, mais on ne saurait être sage sans être décent.
Les rois doivent avoir dans l'Empire toute la tendresse d'un père.
La patience est la vraie pierre philosophale, qui l'a trouvée n'a plus à craindre que de la perdre.
La décence est le teint de la vertu et le fond du vice.
La pudeur est le courage du sexe.
Ce qu'à autrui tu auras fait sois certain qu'autrui te le fera.
Tout ce qui ne grandit pas meurt.
Les grands bonheurs viennent du ciel, les petites joies viennent des hommes.
Les malheurs viennent de la bouche.
Ce ne sont pas ceux qui parlent le plus qui ont les meilleures choses à dire.
Les vaniteux sont trop occupés d'eux-mêmes pour qu'on puisse les aimer.
Nul fils n'est jamais innocent quand sa mère le croit coupable.
Tout est perdu quand le peuple craint moins la mort que sa misère.
Plus une épouse aime son mari, plus elle corrige ses défauts ; plus un mari l'aime, plus il les augmente.
Mieux vaut essuyer une larme d'un ami que d'obtenir cent sourires d'un hypocrite.
Qui paye les dettes d'autrui noie son argent dans un fleuve.
Qui langue a, à Pékin va.
Les jours de tristesse sont longs, les jours de joie sont bien courts.
Qui donne du mauvais vin à ses hôtes ne boit chez eux que du thé.
La plus courte vie connaît parfois des siècles de douleur.
Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles ; un lettré studieux dérange sans cesse ses livres.
Une petite fente suffit pour faire périr un vaisseau ; le plus petit insecte peut causer la mort par sa morsure ; une seule étincelle peut occasionner un grand incendie ; et une taupe peut miner le plus fort rempart.
La haine n'a jamais fait d'heureux.
Plus une femme aime son mari, plus elle le corrige de ses défauts ; plus un mari aime sa femme, plus il augmente ses travers. Quand ils s'aiment tous deux également, ils restent ce qu'ils sont.
Le cérémonial est la fumée de l'amitié.
Le marbre, pour être poli, n'en est ni moins froid, ni moins dur ; il est de même des courtisans.
Celui-là est heureux qui connaît son bonheur.
Mieux vaut jouer le rôle d'assassin que celui de calomniateur : l'assassin ne donne qu'une mort, le calomniateur en donne mille.
La stupidité est la fille de l'ignorance.
Quand tu auras à manger à ta faim, tu pourras penser à autre chose.
Les nuages les plus brillants ne sont que de l'eau.
Qui veut qu'on lui ressemble doit se ressembler à lui-même.
Ténacité est mère de Succès.
La raillerie est l'éclair de la calomnie.
Le sage ne dit pas ce qu'il fait, mais il ne fait rien qui ne puisse être dit.
Une seule étincelle peut mettre le feu à la plaine.
La blessure cicatrisée, on oublie la douleur.
Mille souvenirs ne donnent pas une pensée.
Il n'y a pas de situation fixe dans cette vie, à moins qu'on ne s'occupe de l'autre.
L'étude est une épouse aussi belle que le jade.
Qui rit d'une impertinence s'en rend complice.
Si tu habites une maison de verre, à ton voisin ne lance jamais de pierres.
Ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui, mais ce qui est bien aujourd'hui ne le sera pas demain.
Qui néglige de miser ne peut espérer gagner.
Chacun aime à parler de son métier.