L'amour est comme cette fleur de ciste que froissent tes doigts distraits tandis que tu m'écoutes. Cette charmante rose du désert est la plus délicate qui existe. Portée sur une tige solide, environnée de feuillages résistants, la plante se plaît aux ardeurs du soleil sur la roche brûlante. Sous les feux du jour, le bouton s'ouvre frais et riant, mais fragile. Un souffle d'air le dérange, le vol d'une mouche l'effeuille, le plus léger contact le macule ; et c'est en vain que tu as souvent essayé de placer ces fleurs dans ta chevelure. A peine cueillies, elles perdent leur couleur et leur forme. Telle est la foi dans l'amour. Un souffle l'altère, un doute la souille et la flétrit. Le cœur de la femme est un autel d'une exquise pureté où ne doivent brûler que des parfums choisis.
Toi, mon tout ! toi, mon bien ! ne sais-tu donc pas que je ne saurais mettre en doute ni ton amour, ni ta constance, ni ta délicatesse, ni la bonté de tes attentions ? Ne sais-tu pas que je te révère autant que je t'adore ?
Le doute et l'incertitude, en amour, sont les pires des maux.
La jalousie du passé est un mal incurable ; tout l'encourage, rien ne la combat, elle se repaît de vent et de chimères, les démentis ne font qu'irriter sa rage. Si tu as douté jusqu'à deux fois dans le premier enivrement de l'amour, que sera-ce demain ? L'amour sans le respect, c'est l'enfer !
En amour, qui doute accuse.
Le doute sur l'amour finit par faire douter de tout. Le dernier résultat de toutes les déceptions c'est donc l'athéisme, qui ne dit pas toujours son nom et son secret, mais qui, spectre masqué, apparaît dans les profondeurs de la pensée comme le suprême explicateur.
Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout.
L'amour complet est un acte de foi et de foi absolue ; dès que cette foi se laisse entamer par un doute, l'amour retombe dans l'imperfection, il entrevoit sa ruine et sa mort et les prépare, pour ainsi dire malgré lui, comme un somnambule aiguise le couteau dont il a peur d'avoir à se frapper.
L'amour est l'âme de ma vie, et douter de pouvoir inspirer l'amour, quel supplice !
Doute que les astres soient de flamme ; doute que le soleil ait un mouvement, soupçonne la vérité d'être un mensonge, mais ne doute jamais de mon amour !
L'amour rend modeste ; à peine sous sa loi, on devient plus timide et l'on doute de soi.
Douter de l'amour et de l'amitié, c'est s'épargner bien des souffrances, et peut-être, un jour, se ménager quelque heureuse surprise.
Qu'est-ce que l'amour sinon du doute, de l'attente, du désir, de l'espérance ?
Le respect en amour est une bien honnête chose, mais il a ce double inconvénient : c'est qu'en faisant douter de nous, il expose les femmes à douter d'elles-mêmes.
Douter de l'être aimé, c'est ne plus l'aimer.
Il est temps que les cœurs renoncent à douter.
L'amour est suivi des plus cruelles incertitudes : on doute toujours si l'on est aimé comme l'on aime.
Douter de l'homme qu'on aime, c'est un plus cruel supplice que de le perdre.
Doute que le feu soit dans la terre, doute que les astres se meuvent, doute que la vérité soit la vérité, mais ne doute pas de mon amour.
Doute que les astres soient de flammes, doute que le soleil tourne, doute que la vérité soit vérité, mais ne doute jamais de mon amour.
L'homme, peut-il se dépouiller de son égoïsme ici bas ? Sans doute, il n'a qu'à aimer.
On croit, on aime, on vit ; on doute, on nie, on meurt.
Aimer, c'est douter d'un autre et de soi-même.
Sans doute tu ne m'aimes pas comme je t'aime, je sais combien tu me trompas jusqu'à l'extrême.
Il n'en faut pas douter, l'amour est un mystère inexplicable.
Quand on aime, on doute souvent de ce qu'on croit le plus.
La jalousie est un doute, la crainte est une petitesse.