Pardonnez-vous ? — Oui, même le mal que j'ai fait.
L'homme qui fait le mal le fait parce qu'il le veut, et il le veut parce qu'il lui plaît de le vouloir. Mais qu'est-ce qu'un être qui fait le mal pour le plaisir de le faire ? C'est un démon, un monstre, qu'il faut écraser sans pitié. Haine mortelle à lui et à tous ses pareils ! Ne me parlez pas de circonstances atténuantes. Si forte que fût la tentation, cet homme pouvait résister. La perversité naturelle, gratuite, et la vengeance que vous tirerez de sa faute ne pourra dépasser la grandeur de son inexplicable méchanceté.
Entre faire le mal ou le laisser faire, quand on peut l'empêcher, je ne vois pas une grande différence.
Un moyen de se maintenir au pouvoir, c'est d'y faire soi-même le mal qu'on ne veut pas laisser faire par ses ennemis.
Croire facilement au mal est une marque de notre facilité à songer à mal faire.
Il y a des gens qui font le mal aujourd'hui avec la bonne intention de s'en repentir demain.
Si l'on te fait du mal, rappelle-toi que ce qu'il y a de meilleur, c'est encore de pardonner.
Il n'y a que la sagesse qui n'ait jamais fait de mal à personne, pas même aux saints.
L'irrésolution fait encore plus de mal que la peur, elle paralyse le courage.
Ne pas faire de mal est peu de chose, il faut surtout faire du bien, et faire tout le bien dont on est capable, donner le meilleur exemple possible.
En ne voulant pas lui faire de peine, je lui ai fait beaucoup de mal.
L'esprit sans bonté n'est propre qu'à faire du mal.
Mieux vaut souffrir du mal que d'en faire à autrui.
Mieux vaut bien faire le mal que mal faire le bien.
Mieux vaut encore souffrir le mal que de le faire.
Ne faire jamais de mal, faire le plus de bien possible, telle est la règle de la bonté.
Aider au mal, c'est autant que le faire.
N'en veux pas à ceux qui te font franchement du mal.
Je te pardonne tout le mal que tu m'as fait, et celui que tu me feras.
Il est plus aisé de faire le mal que le bien.
En ce monde, faire le mal est souvent regardé comme louable ; faire le bien passe pour folie.
Le peu qu'on fait de bien, on ne le fait que mal.
On est souvent puni par le même mal que l'on veut faire aux autres.
Il est difficile de mal faire lorsqu'on y a pensé auparavant.
Les richesses causent le mal, elles excitent à le faire.
Rien ne s'oublie si vite que le mal qu'on a fait !
La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal.
Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir.
Accepter le mal qu'on nous fait comme remède à celui que nous avons fait.
Du mal qu'on laisse faire on devient le complice.
À grand mal commettre et faire, peu de temps est nécessaire.
On fait toujours très mal les choses auxquelles on a de la répugnance.
Il y a peu d'hommes qui fassent le mal pour le plaisir de le faire, mais beaucoup le font pour se procurer du plaisir.
Il y a des gens qui ne se lient avec autrui qu'afin de pouvoir lui faire impunément tout le mal possible.
Faire du mal me serait trop pénible, j'aime bien mieux le supporter.
On se figure qu'il faut corrompre les gens pour les décider à faire le mal : erreur, c'est pour faire le bien qu'ils ont besoin d'être gagnés, et en quelque sorte d'être corrompus.
Le plus grand mal que puisse nous faire un ennemi, c'est d'accoutumer notre cœur à la haine.
Plus coûte mal faire que bien?