La volonté de mon prochain m'est aussi étrangère que son âme et son corps me le sont, car quoique la nature nous ait principalement faits les uns pour les autres, cependant chacun de nos esprits a son domaine à part. S'il en était autrement, un méchant homme aurait pu me rendre méchant comme lui. Pouvoir que Dieu n'a pas voulu lui donner, parce qu'en me rendant méchant, il m'aurait aussi rendu malheureux.