Le bonheur est un vêtement fait à la mesure de chacun et qui ne peut aller à aucun autre,disait Adolphe d'Houdetot. Un écrivain et romancier français, Alphonse Karr, a écrit :
Le bonheur n'est pas une rose bleue, le bonheur est l'herbe des pelouses, le liseron des champs, le rosier des haies, un mot, un chant, n'importe quoi. Le bonheur n'est pas un diamant gros comme une maison, c'est une mosaïque de petites pierres dont aucune souvent n'a une valeur générale et réelle pour les autres. Ce gros diamant, cette rose bleue, ce gros bonheur, ce bonheur monolithe, est un rêve. Les bonheurs que je me rappelle je ne les ai pas poursuivis ni cherchés au loin, ils ont poussé et fleuri sous mes pieds, comme les pâquerettes de mon gazon.
Le bonheur est fait de mille riens qui deviennent tout lorsqu'on les a perdus.
Le bonheur n'est ni bleu ni rose, comme le disent les poètes : il est gris, et voilà pourquoi tant de gens qui l'ont à leur portée le laissent s'échapper sans même le voir.
Le bonheur n'est ni dans la fortune, ni dans l'agitation, ni dans le repos, ni dans les honneurs, ni dans les plaisirs, etc. ; et toutes ces choses cependant peuvent être des éléments de félicité : car le bonheur n'est autre que la possibilité de vivre selon ses goûts. Voilà pourquoi ceux qui ont des goûts simples sont d'ordinaire les plus heureux.
Le bonheur ne se peut trouver que dans la satisfaction que nous donne l'accomplissement de nos devoirs. Ceci nous fait comprendre les chants qu'élève le martyr au milieu de son supplice.
Le bonheur est comme l'écho : il vous répond, mais il ne vient pas.
Le bonheur est ailé, lumineux et chaud ; pour l'atteindre, il faut avoir les vraies ailes du cœur ; les ailes d'emprunt fondent à son rayonnement.
Le bonheur sur terre peut n'avoir qu'une nuit, comme la gloire un jour.
Le bonheur n'est point, comme le plaisir, une sensation fugitive ; c'est un sentiment si doux de l'existence, que, plus nous l'éprouvons, plus nous souhaitons de prolonger sa durée.
Le bonheur est comme la gloire : pour l'obtenir, il faut jouer gros jeu.
Le bonheur d'un homme marié est fonction des femmes qu'il n'a pas épousées.
Le bonheur est discret, semblable à la flamme d'une bougie dans une orgie de néons.
Le bonheur est une toute petite flamme scintillant en plein jour, courageuse, précieuse, magique et mystérieuse au cœur de chacun.
Le bonheur consiste dans l'imagination de le posséder, c'est bien dans la jeunesse que l'homme est le plus heureux, quoiqu'alors son imprudence soit extrême, son ignorance crasse, sa présomption ridicule, son jugement faible, son raisonnement faux, son opiniâtreté invincible, sa compréhension dure, ses passions effrénées et sa prévoyance courte.
Le bonheur de l'homme n'est pas dans la liberté, mais dans l'acceptation d'un devoir.
Le bonheur commence toujours par épouvanter, et la plupart des gens ne surmontent pas cette peur.
Le bonheur est de même nature que la grâce selon la doctrine janséniste : pour être heureux, il faut être un élu.
Le bonheur ne conduit pas toujours au suicide, mais il y prédispose.
Le bonheur vient presque toujours inopinément et gratis, alors que nous payons les embêtements au poids de l'or.
Le bonheur est le gros lot d'une loterie dont nous n'avons pas de billets.
Le bonheur n'est pas un diamant gros comme une maison, c'est une mosaïque de petites pierres dont aucune souvent n'a une valeur générale et réelle pour les autres.
Le bonheur d'une existence donnée ne doit pas être estimé d'après ses joies et ses jouissances, mais d'après l'absence de peines, seule chose positive.
Le bonheur ne peut être la seule chose qui se double en se partageant. Vous éprouvez de la haine, pouvez-vous supposer que la personne que vous détestez répondra à ce sentiment par l'affection ? Si l'amour inspire l'amour, la haine est contagieuse comme l'amour.
Le bonheur de chaque individu est une espèce de petit paradis personnel où l'on n'accède qu'après avoir accompli d'immenses travaux et manifesté de fortes vertus.
Le bonheur est un trésor caché tout au fond de l'homme, dans un endroit secret. Pour arriver dans cet endroit secret, il faut parcourir un chemin hérissé d'embûches, faire à chaque instant des choix cruels, ne jamais se payer de lâcheté ou de mots.
Le bonheur n'est pas une rose bleue, le bonheur est l'herbe des pelouses, le liseron des champs, le rosier des haies, un mot, un chant, n'importe quoi.
Le bonheur d'autrui nous paraît parfois du bien volé.
Le bonheur n'est qu'une éclaircie dans un ciel toujours brouillé et souvent noir.
Le bonheur repose sur le choix que chacun fait de ses plaisirs.
Le bonheur, c'est surtout ne jamais faire chier, être convenable, y a pas mieux.
Le bonheur, c'est du plaisir à deux.
Le bonheur le plus durable n'est jamais ici-bas à l'abri des revers.
Le bonheur ce serait peut-être d'avoir de l'argent, une valise avec cinq ou six livres et ses vêtements, et de vivre tantôt ici, tantôt ailleurs, en changeant sans cesse de gens, de paysages, d'idées, sans aucun attachement, et en prenant des notes partout et sur tout. On mourrait un jour ou l'autre, où l'on pourrait.
Le bonheur est de ce monde, il faut et il suffit de le créer.
Le bonheur est une chose qu'il faut savoir se faire pardonner.
Le bonheur n'est pas dans le mensonge et l'ignorance ; il est hors de l'illusion, du rêve creux qui amollit et désespère ; il est dans la vérité, l'effort sans cesse renouvelé, le désir de savoir encore et toujours davantage, dans le plein épanouissement de notre intelligence et de toutes nos facultés, dans l'acceptation courageuse de la vie, qui mérite d'être vécue pour elle-même et qu'on ne se lasse pas de croire bonne.
Le bonheur est de jadis ou de demain, dans la nostalgie ou l'espérance, jamais d'aujourd'hui.
Le bonheur est une illusion de la terre à laquelle je ne tiens plus.
Le bonheur est fait de souffrances passées, le malheur de joies enfuies.
Le bonheur est un équilibre entre le désir et sa réalisation.
Le bonheur est ce que l'homme désire et cherche le plus constamment, sans trouver un point où il puisse s'arrêter et se regarder comme heureux.