Le bonheur réside dans une certaine alternative de repos et de mouvement ; assez de mouvement pour vivre, assez de repos pour se regarder vivre.
Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherchée.
Vivre est une expérience et une épreuve dont il s'agit, pour chacun, de se tirer le mieux possible : c'est ce qu'on appelle le bonheur, c'est ce qu'on appelle le salut. Il y a naturellement beaucoup de chemins vers le bonheur et le salut – vers le malheur aussi, et vers l'échec.
Le bonheur ne consiste pas à vivre dans tel coin de terre, à jouir de tel ou tel bien périssable. Le bonheur est un état de l'âme indépendant des choses extérieures. Dieu le donne quand il veut ; les pauvres et les affligés peuvent le connaître ; il est tout entier dans un seul acte d'amour.
Pour un convalescent vivre est un bonheur qui n'en laisse désirer aucun autre ; on borne tous ses désirs à respirer, à sentir la douce influence du soleil, à s'enivrer du parfum des fleurs, à écouter le vent dans les arbres, à contempler les longues prairies étendues sur le sol comme un immense tapis de velours vert. Il semble que l'on naît à tout cela ; c'est une seconde naissance, mais avec la conscience de la vie et des sensations.
Quiconque voit clair découvre que le bonheur est de vivre au fond d'une retraite avec sa bien-aimée.
J'ai joui dans toute sa plénitude du bonheur végétal des jours sans idées. La matinée se passe à respirer, à flâner, à mettre mes fleurs dans des pots chinois ; le dîner était mon avenir de chaque jour. Vivre ainsi de temps en temps est une excellente chose.
C'est mon bonheur de prendre les choses facilement, de vivre vite. Ne suis-je en vie que pour penser à la vie ? M'est-il interdit de jouir du moment présent, pour être assuré du moment qui vient ?
Dans la plénitude du bonheur, chaque jour est une vie tout entière.
L'espoir de faire revivre un bonheur passé se rallume toujours une fois dans le cœur de l'homme.
De toutes les dispositions de l'esprit, la simplicité est celle qui contribue au bonheur de la vie.
L'art de goûter le bonheur de la vie sert à le prolonger.
Vivre sans illusions, c'est le secret du bonheur.
Aimer est un destin charmant, c'est un bonheur qui nous enivre, et qui produit l'enchantement. Avoir aimé, c'est ne plus vivre ; c'est avoir acheté cette accablante vérité, que les serments sont un mensonge, que l'amour trompe tôt ou tard, que l'innocence n'est qu'un art, et que le bonheur n'est qu'un songe.
La sagesse des nations prétend que chaque âge a ses plaisirs. Foutaise ! Je n'ai jamais vu que la vieillesse ait les siens. Mais il est vrai qu'on peut vieillir et conserver le bonheur de vivre, à condition d'être en bonne santé.
Tu es mon bonheur suprême : Je t'aime ! je t'aime ! je t'aime ! Tu es ma joie de vivre. Sans toi, que m'importe le jour : À toi mon cœur et mon amour !
Comment vivre autrement que dans l'instant présent ? Pourquoi sacrifier le bonheur d'aujourd'hui au possible chagrin de demain ? Je veux vivre. Je veux être dans le frisson de la vie. Dans cette excitation qui est synonyme de plaisir et de frayeur.
Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre.
Vivre sans bonheur et n'en point dépérir, voilà une occupation, presque une profession.
Le secret d'une bonne vie, c'est de se moquer du bonheur.
Le malheur d'aimer, c'est le bonheur de vivre.
Ce qu'on appelle le bonheur, c'est sa propre capacité d'aimer la vie.
Ceux qui n'ont jamais rien désiré ne savent pas ce que c'est que le bonheur de vivre.
Oh ! quel bonheur de vivre avec de belles choses ! Qu'il est doux d'être heureux sans remonter aux causes !
C'est le bonheur qui donne le goût de vivre.
N'économisons pas le bonheur, dépensons-le toujours le plus vite possible ; autrement il s'envole avec les heures, et nous ignorons ce qui vient derrière lui.
Dans la vie humaine, le bonheur, tôt ou tard, fait oublier la peine.
Le suprême bonheur de la vie, c'est la conviction qu'on est aimé.