Le bonheur n'est que dans le contentement de l'esprit et du cœur,
Il n'y a de bonheur que dans l'amour et l'amitié, et tout ce qu'on cherche ailleurs de contentement ne vaut pas la peine qu'on se donne pour courir après.
Le bonheur n'est point dans l'indépendance, comme il est devenu courant de le croire, mais, à l'inverse, dans les contraintes. Tout comme notre esprit a besoin de barrières dans ses entreprises, sans quoi il tournerait au monstrueux, notre corps a besoin d'incommodités, qui le rappellent à la modestie de la condition humaine, et par là lui donnent un contentement plus profond que celui qu'apporte le confort.
Le contentement de soi serait plus sympathique s'il n'allait pas de pair avec un mécontentement chronique à l'égard d'autrui.
Charmant défaut que le contentement de soi-même qui fait le bonheur de celui qui l'éprouve sans faire de mal aux autres.
Le contentement, c'est l'odeur d'une blonde qui, lente, efface ses bas noirs.
Je ne connais pas un meilleur caractère que celui d'un bon cœur ; car outre c'est une source de la vraie félicité, par rapport au contentement qu'il se donne à soi-même, c'est encore un trésor pour les autres qui en profitent.
L'amour-propre produit également les béatitudes du contentement de soi-même et le tourment rongeur de l'envie.
Le contentement de soi-même a des nuances : le Bourguignon est heureux d'être sur la terre, le Gascon estime que la terre est heureuse de le porter.
Heureux les gens qui savent de chaque chose extraire ce qu'il y a de bon et de joyeux et s'en composer un facile contentement !
La bêtise, c'est l'aptitude au bonheur. C'est le souverain contentement. C'est le premier des biens dans une société policée.
La communication des cœurs imprime à la tristesse je ne sais quoi de doux et de touchant que n'a pas le contentement ; et l'amitié a été spécialement donnée aux malheureux pour le soulagement de leurs maux et la consolation de leurs peines.
Idiot, ce contentement éprouvé à la fin d'une semaine comme si l'on avait triomphé de tous les pièges de l'existence alors qu'on a seulement sept jours de moins à vivre.
Le bonheur, le vrai bonheur, c'est-à-dire le repos et le contentement de l'âme, l'absence de désirs saugrenus ou irréalisables, se trouve dans l'inégalité, laquelle exclut les chimères, non point parce qu'elle est une convention sociale, mais parce qu'elle reflète réellement la condition humaine.
Vise au bonheur, non à la richesse ; cette dernière consiste à avoir ses sacs pleins, pour l'autre il ne faut qu'avoir l'esprit content, et les richesses ne procurent point le contentement.
Conversation : Dix pour cent de banalités météorologiques, vingt pour cent de médisances concernant autrui, soixante-dix pour cent de propos visant à faire partager un énorme contentement de soi.
On créerait d'importantes recettes fiscales si on imposait comme signe extérieur le contentement de soi.
Il n'est rien de plus agréable que le contentement que donne toujours le point final.
Le bonheur, c'est le contentement, et le contentement c'est l'acceptation de la loi, la soumission religieuse et joyeuse à la nécessité, considérée comme volonté de Dieu : le stoïcisme attendri par l'amour.
Le contentement est le tout de la bête : il ne lui faut rien de plus.
Le contentement est la plus grande richesse de l'homme.
Les riches devraient prendre l'initiative de se dépouiller de tout afin de répandre l'esprit de contentement.
La suffisance et le contentement de soi sont le propre des ânes.
Le contentement fait les pauvres riches, et réciproquement.
Rien n'est plus mystérieux dans l'homme que le « contentement de soi-même ». Cet intérêt pour son rôle, son importance, ses exploits. Cet intérêt pour son rôle, son importance, ses exploits. Quel est le roi à qui sont rendus ces hommages et pourquoi les phénomènes intérieurs accaparent-ils son attention alors que seuls le nourriraient les phénomènes extérieurs.
La vraie humilité, c'est le contentement.
Savoir être dans la pauvreté comme dans l'abondance, accepter le génie comme l'idiotisme : c'est le conseil de l'apôtre. L'important, c'est le contentement d'esprit. – Je me suis trop impatienté contre la vulgarité d'esprit, contre l'ignorance et la faiblesse de cervelle : chaque tort s'expie. J'ai trop souvent oublié que tout ce que j'avais n'était qu'un prêt : mon oubli trouve sa punition.
On ne saurait tromper plus dangereusement les hommes qu'en leur montrant le bonheur comme le but de leur vie terrestre. Le bonheur ou un état de parfait contentement n'est point de la terre, et se figurer qu'on l'y trouvera, est le plus sûr moyen de perdre la jouissance des biens mêmes que Dieu y a mis à notre portée.
Ainsi que le contentement répand sur nos actions et sur nos pensées ses lueurs bienfaisantes, ainsi la tristesse jette ses sombres reflets sur tout ce qui nous environne.
Le contentement d'esprit est plus estimable que tous les trésors du monde.
La vie de l'homme, quelque longue qu'elle soit, n'offre qu'un tissu de contentements et de peines : de douceurs en supplices, la fortune promène à son gré le riche et le pauvre, et les mortels n'ont aucun moyen de connaître ce que le sort leur prépare.
Le récit de nos maux nous soulage, et celui de notre joie ajoute encore à notre contentement.
La vie du cultivateur est semée de contentements, toujours quelque espérance le dédommage des pertes qu'il essuie.
Le contentement est plus dans le cœur ; la satisfaction est plus dans les passions. Le premier est un sentiment qui rend toujours l'âme tranquille ; le second est un succès qui jette quelquefois l'âme dans le trouble.
La fortune ne sert que de jouet à un homme qui possède le contentement de l'esprit.
Le contentement, c'est l'unisson avec la volonté suprême, c'est l'accord avec Dieu.
Le contentement de soi-même et le bonheur sont les suites de la vraie piété.
Le contentement ajoute à la satisfaction des désirs une satisfaction douce de la possession.
Mieux vaut se contenter d'un mince contentement, mais qui nous contente.
Perdre un désir, c'est s'enrichir ; le seul bonheur accessible c'est le contentement.
Le vrai contentement, c'est ne rien espérer, ne rien désirer, ne rien attendre.
Il n'est rien qui puisse donner plus de contentement à l'âme qu'une amitié tendre et fidèle.
L'idéal tue la jouissance et le contentement en faisant dénigrer le présent et le réel.
La suprême jouissance est le contentement de soi-même, et c'est pour mériter ce contentement que nous sommes placés sur la terre et doués de la liberté ; que nous sommes tentés par les passions et retenus par la conscience.
Le contentement est le nom du bonheur relatif, le seul qui soit à notre portée.
Celui qui est content est riche, parce que le contentement comprend toutes les richesses de la nature.
Le contentement est l'appoint du bonheur, et le désir en est le déficit.
L'abstinence est un arbre dont la racine est le contentement, et le fruit le repos.
Le contentement voyage rarement avec la fortune, mais il suit la vertu jusque dans le malheur.
Le contentement est l'élixir le plus agréable pour être heureux.
Une pomme mangée avec contentement vaut mieux qu'une perdrix dans le tourment.
Le contentement naît et vit dans la modération.
Le contentement, c'est de se sentir Dieu pour approbateur et pour ami, et de se reposer dans sa volonté.
Il y a beaucoup de satisfaction et peu de contentement pour celui qui n'a qu'à désirer.
Il y a une douce et paisible joie dans le contentement, il serait le bonheur s'il durait toujours.
La suprême jouissance est dans le contentement de soi-même, c'est pour mériter ce contentement que nous sommes placés sur la terre et doués de la liberté, que nous sommes tentés par les passions et retenus par la conscience.
L'orgueil de l'esprit est plus fort en nous que le contentement du cœur.
La piété avec le contentement d'esprit est un grand gain.
Le contentement est une valeur qui ne s'use jamais