Quand j'ai perdu ma mère, elle a recueilli l'orpheline. Quelle amitié, quelle tendre sollicitude ne m'a-t-elle pas témoignée ! Il y a cinq ans que je vis chez elle, et je n'ai pas eu un chagrin, une contrariété, un ennui. Je l'aime comme une sœur aînée, et les sœurs aînées servent de tutrices à leurs cadettes.