Si vous voulez rendre Dieu sensible à vos maux, soyez compatissants les uns pour les autres.
L'adversité et l'expérience affaiblissent la sensibilité.
L'habitude des souffrances émousse la sensibilité.
La matrone est moins sensible aux éloges qui lui viennent de ses parents qu'à ceux que lui donnent ses rivales.
L'homme au cœur sensible n'est jamais heureux, tandis que l'homme dur et insensible l'est toujours.
Il n'y a pas de différence, pour l'homme sensible, entre souffrir et voir souffrir.
Les larmes sincères sont le véritable deuil des âmes sensibles.
Qu'est-ce que la vertu ? C'est la sensibilité à l'égard de toutes les créatures. Qu'est-ce que le bonheur ? Pour les êtres de ce monde, c'est la santé. Qu'est-ce que l'amitié ? C'est le sentiment d'un bon naturel. Qu'est-ce que la science ? C'est le discernement.
L'amour-propre froissé est le plus sensible de tous les affronts.
Le souvenir de la prospérité passée rend les temps de l'adversité plus sensibles.
Le cœur des gens sensibles est plus difficile à guérir que leur esprit.
L'homme sensible communique la vie à tout ce qui l'entoure.
La vraie dévotion développe la sensibilité pour autrui, la bigoterie la réprime.
Les cœurs sensibles ont des moyens de se reconnaître que l'esprit ne peut apercevoir.
Un être sensible est sujet à mille maux.
Paraître sensible aux offenses de son ennemi c'est le réjouir.
Moins on est capable de mauvais procédés, plus on y est sensible.
L'homme sensible souffre à la seule idée d'un être souffrant.
Etre servi rend tyran, mais être aimé rend sensible.
Un cœur sensible se soulage par des épanchements.
Qui est excessivement sensible est sujet à mille chagrins.
L'homme sensible connaît seul l'existence, il la communique à tout ce qui l'entoure.
La sensibilité se contente d'affections, la vanité veut des préférences.
Il y a encore espoir de salut, quand l'homme est sensible à la honte.