Nous ne savons plus apprécier les charmes délicats et insaisissables de l'amour. Nous sommes grossiers, paresseux et bornés. Comprenez-vous tout le bonheur et toutes les souffrances ravissantes que contient en soi un amour qui n'est pas partagé et ne donne pas d'espoir ?
Le temps ne doit rien diminuer à l'amour, ma chérie ! puisque c'est lui seul qui peut en confirmer la vérité et la durée. D'ailleurs, n'est-ce pas dans le sein de ce temps redoutable, quelquefois si rapide, actuellement si lent, que sont enserrées toutes nos espérances ? Que serait-ce donc que la vie, si, nous privant chaque jour de quelqu'un de nos bonheurs passés, elle ne tenait aucune des promesses qu'elle nous fait pour l'avenir ? O mon amour ! encourageons-nous ; augmentons, s'il se peut, mutuellement notre amour de tout ce que nous avons perdu, de tout ce que nous espérons recouvrer.
Vivre une belle histoire et quand c'est une histoire d'amour, ça vous force à croire qu'il y a encore de l'espérance dans cette sale vie, ça fait aimer les enfants et le sol et la proue des barges et le travail.
Espérance - Continuer d'aimer et d'être aimés jusqu'à un âge beaucoup plus avancé.
Faire la guerre à l'amour, c'est avoir contre soi toutes les forces de la nature, tous les courroux de la jeunesse, toutes les malédictions de l'espérance.
L'amour se nourrit d'espérance, les plaisirs toujours prêts ne sont pas de son goût.
Le désir est animé par l'amour ; il est fortifié par l'espérance.
L'amour ne s'allume dans notre cœur que par l'espoir qu'il trouvera du retour.
Que sont devenues les promesses de nos belles années, tu t'en souviens, lorsque, seules et libres, nous tressions à notre avenir toutes les fleurs de notre printemps ? Quelles n'étaient pas nos espérances alors ? Quelles aspirations, quel enthousiasme ! quelle plénitude de vie, quels trésors de foi, d'amour et de jeunesse !
L'amour est la chaleur inépuisable qui rajeunit les êtres, qui les fait fleurir avec grâce et les revêt d'espérance ; c'est l'attrait inséparable de tout signe de perfection. L'amour bien senti suppose le goût de ce qui est beau, de ce qui est honnête, sincère et généreux.
Je ne veux pas de ces passions de paille qui éblouissent, consument ou dessèchent ; j'appelle, j'attends et j'espère encore le grand amour, le saint, le grave et sérieux amour qui vit par toutes les fibres et par toutes les puissances de l'âme. Et si je dois rester seul, j'aime mieux emporter mon espérance et mon rêve, que de mésallier mon âme. Je résiste à l'amour aveugle, ébloui, étourdi qui tient de la terre, de l'instinct et de la servitude, et je crois à l'amour religieux, qui se connaît, se possède et s'approuve, qui se sent grandir par l'examen et fortifier par l'épreuve, qui augmente la liberté et anoblit la vie.
Être aimé et aimer, vivre pleinement cette vie cœur contre cœur, la vie se passe ainsi à espérer.
L'amour se nourrit d'espérance.
Quoi qu'on en dise, l'amour c'est l'espérance.
L'amour, aussi bien que le feu ne peut subsister sans un mouvement continuel, cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre.
De mes rêves d'amour, de mes vœux superflus, je désire toujours mais je n'espère plus !
Le courage est comme l'amour, il veut de l'espérance pour nourriture.
L'homme est né pour la crainte et l'espérance, il a besoin de croire et d'aimer.
Toi qui soupires après le bonheur tu ne connais donc ni la philosophie, ni l'espérance, ni l'amour ? Oh ! penser, espérer, aimer, sont des biens si grands qu'ils donnent à l'homme une éternelle jeunesse et suffiraient à justifier Dieu de nous avoir créés sans notre consentement.
L'espérance est la nourrice complaisante qui berce l'amour sur ses genoux.
Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour.
Il n'est point d'amour sans espoir.
L'amour espère, espère toujours sans se lasser jamais d'espérer.
Dans le jeune âge on aime beaucoup, parce qu'on croit beaucoup et qu'on espère ; on n'a l'expérience ni des hommes, ni des choses, ni du temps. Plus tard le cœur se resserre, parce que la foi diminue, et quand elle s'éteint tout à fait, le cœur se ferme.
Plus une âme est ouverte à la divine espérance, plus elle trouve dans autrui de motifs d'amour.
L'amour vrai a besoin de l'éternité pour son dévouement et ses espérances.
Pour être très fort en amour deux conditions sont nécessaires : espérer tout et n'ignorer rien.
Heureux celui qui peut espérer de ressentir un nouvel amour !