La vie est un combat où on passe sans cesse de la crainte à l'espérance,disait Jacques-Henri Meister. Dans un ancien dictionnaire des citations et sentences chinoises, il est écrit :
La vie de l'homme est un voyage : il en faut franchir le chemin, quel qu'il soit. II est bien rare de le trouver égal, mais, si d'abord il est dangereux et périlleux, étroit et difficile, avec de la prudence, une volonté ferme et de la persévérance, on peut espérer qu'il deviendra plus sûr et plus agréable.
La coupe de la vie est remplie de nectar et de fiel ; plus léger, le nectar se présente à tes lèvres, et il ne te reste bientôt plus à boire que le fiel.
Le vrai nom de la vie est Bataille, et le secret de la santé c'est Victoire.
La vie est un héritage, elle se transmet.
Les souffrances sont des certificats de vie.
Le temps du bien-être est court dans la vie, et la vie elle-même est chose fugitive.
La vie de ce monde n'est qu'une loterie de vains plaisirs et de chagrins réels.
La vie est un tissu dont la chaîne est faite de contrariétés et de désagréments, la trame d'amertumes, et qui par-ci par-là est cousue de quelques paillettes et verroteries, où il faut voir des compensations.
La vie est un talent qu'il faut faire valoir ; ce capital est tout ou rien ou pas grand-chose selon l'esprit, la main dans lesquels il repose, de soi comment tirer la moisson ou la rose ? Premier point, savoir l'art ; et second point, vouloir.
La bombe lancée par l'effet de la poudre à canon a beau s'élever dans les airs, à un moment donné, il faut qu'elle redescende et qu'elle cède à cette force générale de gravité contre laquelle elle a lutté et qu'elle n'a pu vaincre. La vie de l'homme suit la même loi, et décrit la même parabole. Elle s'élève avec la jeunesse, elle a un moment de station avec l'âge mûr, puis elle tombe avec la décrépitude.
La vie n'est qu'un perpétuel malentendu, qui ne se débrouille jamais sur un point que pour reprendre sur les autres. Heureux quand deux ou trois réussissent à se comprendre et à s'estimer.
La vie du monde est comme la crème, tout à la fois froide et douce.
La vie n'est que de l'ennui ou de la crème fouettée.
Quand on a passé le temps des illusions, on ne jouit plus de cette vie, on la traîne, traînons donc !
Il y a dans la vie des situations insolubles qui sont la déroute des idées admises.
Ma vie est faite de virages que je prends le plus vite possible.
La vie est un combat où on passe sans cesse de la crainte à l'espérance.
Assieds-toi au banquet de la vie, mais ne t'y accoude pas.
La vie est une belle route fleurie parsemée d'embûches et de haies remplies d'épines.
La vie est peu de chose, un rien éteint sa flamme.
La vie est trop courte pour la gaspiller à poursuivre un amour impossible.
La vie est une rose, fraîche et parfumée, que le vent un jour emporte, pareille à la feuille morte.
La vie est comme un banquet d'où l'on se retire quand l'appétit n'y est plus.
La vie est une tempête, il faut s'accoutumer à tenir la mer.
La vie est un travail qu'il faut faire debout.
La vie se contredit tant, on se débrouille comme on peut avec la vie.
La vie est comme le désert, on s'y salue, et l'on s'y perd : Est-ce là vivre !
La vie est un chemin, parsemé de roses et d'épines, qui n'a qu'une seule issue, le repos éternel.
La vie est comme un pendule qui oscille de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui.
Si les hommes se rendent mutuellement la vie si amère dans notre civilisation compliquée, c'est bien moins par méchanceté innée, comme le pensent plusieurs, que par une sollicitude inintelligente qui veut pour autrui ce qu'elle aurait voulu pour soi. Tel père ambitieux croit, de la meilleure foi du monde, assurer le bonheur de son fils, timide et rêveur, en le poussant dans une carrière brillante, ingénieur, politicien, ou à l'armée. Tel autre, au contraire, ayant oublié sa jeunesse, retient au foyer les ardentes curiosités de son enfant et lui impose une félicité domestique pour laquelle celui-ci ne se sent nul attrait. Un notaire imagine faire merveille en assurant à son fils, né artiste, la survivance de sa charge. Tous, nous sommes si épris de nous-mêmes que nous voulons nous continuer, nous reproduire identiquement dans ceux qui nous survivent. Il en résulte que presque toutes les vocations sont refoulées, toutes les destinées faussées. Que ne regardons-nous la nature ? Elle nous montre les harmonies infinies produites par l'infinie diversité. Apprenons d'elle à aimer tous les modes, toutes les formes de l'existence. Respectons, protégeons les individualités. Cet ordre que nous poursuivons dans la similitude n'est qu'une monstruosité contraire aux vues providentielles. De stériles et inguérissables souffrances sont le châtiment mérité d'une si aveugle sagesse.
Le voyageur c'est l'homme, le voyage c'est la vie, le rocher se sont les misères que l'homme rencontre à chaque pas sur sa route. Aucun homme ne saurait soulever seul ce rocher, mais Dieu, qui aime ceux qui s'entraident, en a mesuré le poids de manière qu'il n'arrête jamais ceux qui voyagent ensemble.
La vie humaine n'est qu'un point imperceptible, dans l'espace et dans le temps.
La vie est un devoir, accomplis-le.
Le niveau de vie est devenu la boîte à chagrins de tous les pays.
La vie n'est qu'un mensonge plus grand que les autres.
La vie ne se comprend que par un retour en arrière, mais on ne la vit qu'en avant.
La vie est faite de récidives.
Dans la vie la seule chose qui compte c'est l'argent.
La vie est comme la journée : elle a ses heures mortes.
La vie n'est qu'un long regret de la veille.
La vie est faite de concessions à perpétuité.
La vie est une matière, il s'agit de savoir ce qu'on en fait, bien qu'on n'en fasse jamais rien.
La vie n'est qu'un moment.
La vie n'est qu'un flux et un reflux perpétuel de contradictions.
Vie errante est chose enivrante.
La vie est semblable au vin, le reste s'aigrit.
La vie est aussi brève qu'un éclair.
La vie a une limite, il faut la respecter.
Quand la vie ne tient qu'à un fil, c'est fou le prix du fil !
La vie c'est la vie, il faut se la vivre.
Que sert de faire des voeux pour une longue vie si nous n'avons dessein de la rendre meilleure ?
La vie, c'est une panique dans un théâtre en feu.
La vie qui n'est qu'un éclair entre deux longues ténèbres est à peine un bien entre deux maux.
La vie est un don gratuit dont il n'est pas indispensable de rendre compte avant l'échéance.
La vie a, comme un feu, flamme, fumée et cendre?