Avec un ton moins absolu, on peut tout obtenir de moi : je ne sais point céder à des menaces.
La ressemblance d'une jeune fille avec sa mère est, suivant les âges, pleine de promesses ou de menaces.
La menace ne sert d'armes qu'aux menacés.
Les menaces d'un père ne s'accomplissent jamais.
L'empire de la femme est un empire de douceur, d'adresse et de complaisance ; ses ordres sont des caresses, ses menaces sont des pleurs.
La menace suffit pour être une lâcheté.
Des reproches on passe aux menaces.
Celui qui sait supporter les injures de sang-froid ne fait pas grand cas des menaces.
Le sot méchant fait, selon les circonstances, des menaces, croyant par-là parvenir à ses fins ; le sage est toujours égal.
On a des sauf-conduits contre les menaces ; on n'en a pas contre les prières.
L'amour, qui doit être confiance et refuge, devient pour certains menaces et règlements.
Le plus sensible à la menace est celui qui menace le plus volontiers.
Certaines clémences sont comme certaines patiences, pleines de menaces.
Un trop grand silence me paraît aussi lourd de menaces qu'une explosion de cris inutiles.
Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces.
La faiblesse est de tous les âges, ainsi que la menace de la mort.
Une menace, une promesse, une insolence, une courtoisie : cette balance est celle des affaires.
Les menaces ne sont que des armes offertes à celui qu'on vient menacer.
Les menaces d'un père à son fils, et celles d'un amant à sa maîtresse, restent toujours sans effet.