Des peines au plaisir nous passons tour à tour ; tout change, c'est la loi : la nuit fait place au jour.
Malheur aux cœurs ingrats et nés pour les forfaits que les peines d'autrui n'attendrissent jamais.
Les peines de la vie passent comme l'orage et la tempête, il suffit d'un sourire d'un ami pour les dissiper.
Pourquoi comprend-on si peu les plaisirs des autres ? — On comprend encore bien moins leurs peines.
Conservez le souvenir de vos peines : celui-là ne sait pas qu'il est bien qui n'a jamais été mal.
L'amour est-il une peine ou une joie ? — Comme la vie : joie à sa naissance, peine à sa mort.
Que faites-vous lorsqu'on attaque vos amis ? — Je laisse voir ma peine.
Hélas ! notre pauvre nature s'arrête à la peine, et passe rapidement devant le plaisir.
J'aimerais mieux choisir mes peines que mes plaisirs, par la raison que je crains plus les unes que je n'espère des autres.
Les peines, les soins, ne sont-ils pas la monnaie avec laquelle les amants paient leurs plaisirs ?
Il faut un peu de peines dans l'assaisonnement de la vie, on apprécie davantage les bons moments de joie et de bonheur.
Les peines de l'autre monde n'ont été imaginées que comme supplément aux attraits insuffisants qu'on nous y présente. Dieu ne saurait avoir voulu un tel contrepoids à sa bonté infinie.
Personne n'a le droit de juger un suicidé, sans connaître ni ses peines ni sa douleur.
À chaque jour sa peine, à chaque siècle ses incertitudes.
Savoir que vos peines et vos joies sont plus vivement senties par un autre que par vous-même, voilà qui donne le prix aux joies et ôte l'amertume aux peines.
Je peux supporter toutes les afflictions qui me viennent de Dieu ; j'ai beaucoup de difficulté à accepter les peines qui me viennent des hommes. Je n'ai pas les mêmes raisons pour m'y soumettre, et je ne leur reconnais pas le même droit pour me les infliger.
Les peines que nous apporte une vie en dehors du devoir sont amères entre toutes. Il semble qu'elles ne viennent pas de Dieu et n'y retournent pas. Elles aigrissent l'âme qui n'a pas la consolation de les adorer. Elles restent sans fruit et sans but.
Le cours de la vie offre plus de peines que de plaisirs.
L'oreiller est le confident discret de nos peines, et que de soupirs il étouffe !
Les peines auxquelles on n'a pas contribué s'effacent, mais les remords fixent les époques et les sentiments.
Dans un bon ménage, les peines doivent être partagées avec égalité entre les deux époux. Aussi voit-on d'ordinaire que c'est le mari qui a le mal, et la femme qui fait les soupirs.
Le mariage a bien des peines, mais le célibat est dépourvu de plaisirs !
Préférez les peines du cœur à son loisir.
La plupart des peines n'arrivent si vite que parce que nous faisons la moitié du chemin.
Quelle vilaine âme il faut, pour ne pas se lasser de faire de la peine et pour se réjouir de chagriner, sa vie durant, quelqu'un qui ne vous l'a jamais rendu, pas une seule fois.
Une des plus grandes peines est de ne pas être reconnu dans ce qu'on a fait de meilleur.
Nous croyons savoir braver l'adversité, et notre corps n'a même pas le pouvoir de supporter les peines de l'âme.
Mon instinct est de n'avancer qu'à reculons dans une vie qui ne me promet que peines et chagrins.
Nos peines ont aussi leur jour de joie, et ce jour est le dernier de la vie.
Savoir souffrir - Apprendre à vivre avec ses peines en des jours meilleurs.
Tu prends de la peine, et d'autres en profitent.
Si avec les peines endurées ici-bas, nous étions immortels, nous serions les êtres les plus à plaindre.
Évitez les peines, c'est le premier art de la vie.
Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait.
Quand on a de la peine, on n'est pas grand jaseur.
Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.
Les grandes peines font mieux chérir les petits bonheurs.
Il n'y a que les sots qui voient le bonheur dans l'absence des peines.
Celui qui peine a d'abord besoin de voir les autres communier à sa peine, c'est cela sa soif.
La plupart des peines, qui sont le partage des pauvres mortels, viennent ou de l'excès de leurs désirs ou des bornes trop étroites de leurs perfections.
Le partage des peines rend le coeur moins lourd?