Les 50 pensées et citations sur le thème : La déception amoureuse.
L'amour est un séducteur qui vous caresse, vous charme, vous aveugle en faisant briller à vos yeux une promesse de bonheur, et qui tout à coup vous perce le cœur et laisse le poignard dans la blessure, pour que la rouille du souvenir l'envenime et vous fasse périr d'une mort lente.
Le fond de l'amour est une curiosité toujours renaissante et toujours déçue. On se croit à chaque instant sur la voie d'une découverte ; mais en arrivant à la dernière ligne du chapitre, on s'aperçoit qu'on l'avait déjà lu : il n'y avait de changé que la vignette du frontispice.
Un autre possède ma tendre et douce ! Puisse-t-elle être heureuse ! Mon cœur continuera à révérer son nom. Je renonce en soupirant à ce cœur que je croyais à moi, et lui pardonne son parjure, mais non sans verser une larme.
L'amour déçu change tout le sang en un poison cruel.
Il est des cœurs tendres et palpitants, qui déchirés, saignent longtemps, longtemps.
Il y a dans l'amour plus de buissons épineux que dans une forêt.
Le bonheur, c'est le calme, c'est l'amitié ; l'amour, c'est la tempête, c'est le combat.
La vie est une longue agonie après la mort de l'amour.
Hélas, en amour, le temps où l'on réfléchit avant de s'engager, n'arrive bien souvent que trop tard.
L'amour, hélas ! bien souvent vient trop tard et s'en va trop tôt.
Loin de nous quand l'amour s'envole, heureux celui qui s'en console !
Ô regards d'amour, moments divins ! comme vous vous êtes vite évanouis !
L'amour chez l'homme est comme ces feux de paille qui jettent d'abord beaucoup de flammes, mais qui bientôt n'offrent plus qu'une cendre légère que le vent emporte et disperse sans retour.
Quand l'amour sur un coeur ne peut rien, malheur à l'union dont il est le lien !
On commence par s'aimer, on finit par se disputer.
À force d'aimer sans le prouver, on finit par se lasser.
S'aimer et se le dire, puis, plus rien ; se quitter et se maudire.
Quoi que je fasse où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.
Les premiers transports de l'amour sont si violents et si sublimes, que tout se range à leur puissance ; toutes les difficultés s'aplanissent, tous les germes de dissension se paralysent, tout marche au gré de ce sentiment qu'on appelle avec raison l'âme du monde, et dont on aurait du faire le dieu de l'univers ; mais quand l'amour s'éteint, toute la nudité de la vie réelle reparaît ; les ornières se creusent comme des ravins, les aspérités grandissent comme des montagnes.
Quand l'amour est malheureux, il refroidit toutes les autres affections, on ne peut s'expliquer à soi-même ce qui se passe dans l'âme : tout ce que l'on avait gagné par le bonheur, on le perd par la peine.
Un homme qui me quitte pour se jeter dans les bras d'une autre femme, et qui revient après m'avoir oubliée si longtemps ! Cet homme m'a trop appris qu'il pouvait vivre sans moi, et être heureux sans moi ! Hé bien, qu'il le soit, oui, qu'il soit heureux toujours ! Mais loin de moi, et sans moi.
Celui qui n'a pas connu la douleur d'être trahi par l'être qu'il aime, de ce qu'il aime avec passion, de toutes ses forces et de tout son cœur, n'a qu'une faible idée des peines qu'on peut éprouver dans la vie.
Se sentir abandonnée par l'homme que l'on aime, il n'est pire douleur pour un cœur.
Des années d'une vertu sans tâche, des mois de combats et de victoires sont effacés par ce seul instant : L'adultère ! Et toi, homme perfide et cruel, contemple ta victime, mais écoute les derniers cris de son cœur ; il te haït ce cœur plus encore qu'il ne t'a aimé ; ton approche le fait frémir et ta vue est son plus grand supplice ; éloigne toi, va, ne me souille plus de tes indignes regards.
On se console d'une erreur de l'esprit, mais non d'un égarement du cœur.