Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.
Les citations et pensées sur la tristesse.
Notre citation favorite sur la tristesse :
Il y a des tristesses qui sont comme l'engourdissement causé par la neige, douces et quasi voluptueuses, en sorte qu'on ne fait aucun effort pour s'en délivrer, au contraire on baisse la tête, on courbe les épaules pour en être plus tôt couvert, parce qu'on est bien déjà et qu'on sera mieux. (Berthe Vadier). Découvrez aussi notre dictionnaire des citations sur être triste ainsi que notre sélection de citations et de pensées célèbres sur les peines.
La gaieté de ceux que nous aimons nous offusque lorsque nous sommes dans la tristesse, non que nous jalousions leur joie, mais parce qu'elle jette une note discordante dans le concert des cœurs.
Lorsque Dieu nous refuse les joies du cœur, c'est qu'il veut savoir si nous saurions l'aimer dans l'isolement et la tristesse. Il serait trop facile de le faire dans le bonheur et dans la reconnaissance.
La peine, le plaisir, la joie, la tristesse, n'ont pas de point fixe où ils puissent s'arrêter. Tel a pensé mourir de joie quand il a obtenu son premier emploi : il est monté, dans la suite, à de plus hautes dignités, et est mort de douleur pour n'avoir pas obtenu la première de toutes.
Citation chinoise - Les sentences et pensées morales chinoises (1832)
La tristesse succède au malheur, comme la misère au naufrage.
La tristesse engendrée par le renversement de toutes nos espérances est une maladie qui ôte l'appétit, détruit le pylore, et change toutes les conditions de la plus forte vie.
La tristesse me prend quand je songe qu'un jour je ne pourrai peut-être plus me promener ainsi, dans ce Paris qui m'est si cher, et qu'un jour aussi il me faudra quitter ce monde, ces choses, cesser de vivre enfin. Je me le dis quelquefois, moi dont les sens sont si calmes, dont la vie est si sage. Qui sait si la plus vive sensation qu'on puisse avoir de vivre n'est pas de posséder une femme, des femmes.
J'aime la tristesse et je hais l'ennui. La tristesse, c'est l'être qui se replie à l'intérieur et constate son malheur ou son infériorité. L'ennui, c'est l'être qui voltige à l'extérieur, comme chassé de sa conscience et souffre des choses plus que de lui-même.
Henri de Régnier - L'égoïste est celui qui ne pense pas à moi (2015)
La mélancolie est comme le sourire de la tristesse.
Henri de Régnier - L'égoïste est celui qui ne pense pas à moi (2015)
Au premier jour d'un deuil, on pense à celui qu'on aimait et qui n'a plus la joie de vivre : on est ému et on pleure. Plus tard on pense à soi, à l'affection qu'on a perdue, à l'appui que cette affection nous donnait dans les misères de la vie : la tristesse succède aux larmes, à l'émotion le découragement. Puis la vie reprend son cours, les habitudes se creusent un nouveau lit. Le disparu n'a pas cessé de nous être cher, mais nous n'avons plus sans cesse devant les yeux l'image effrayante de la mort, ni dans le cœur le déchirement de la séparation. Le temps a fait son œuvre, nous sommes consolés.
La tristesse est un murmure muet, une protestation contre l'épreuve, une mollesse condamnable de la volonté, une défiance de Dieu, c'est le fardeau du solitaire. Celui qui se sent aimé, surveillé, protégé, entouré, noiera sa tristesse dans sa joie, sa mélancolie mondaine dans son allégresse religieuse, ses peines de cœur dans sa félicité d'âme.
Le travail trop ardent fuse notre flambeau et hâte pour nous la vieillesse, mais rien plus vite encore ne nous pousse au tombeau que du cœur la longue tristesse.
La tristesse est au fond des joies de l'homme : la nature attache une douleur à tous ses plaisirs, et quand elle ne peut refuser le bonheur, par un dernier artifice elle y mêle la crainte de le perdre.
S'il est des jours nébuleux, il en est de calmes et de souriants ; et quel homme si misérable n'a vu parfois des éclairs de bonheur luire dans les ombres de sa tristesse ?