Les 84 pensées et citations sur blessure. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur blessure :
Le cœur d'un ami qui nous console est comme la plante qui fournit le baume destiné à cicatriser les blessures.
Loin de l'affaiblir, une blessure accroît la vitalité de l'amour-propre.
Le temps est le seul baume qui calme un peu les blessures de la vanité.
Beaucoup de blessures reçues font de vous un héros aux yeux du monde, un invalide aux vôtres.
Un homme ne doit pleurer que devant sa mère, excepté les larmes désintéressées. Les chagrins qui nous viennent de la destinée et d'autrui peuvent s'avouer et rencontrent de la sympathie ; mais ceux qui nous viennent de nous-mêmes (quoique les plus incurables et les plus amers) n'inspirent aucun respect et doivent être tus. De ce genre sont toutes les blessures de l'amour-propre, tous les froissements de la dignité, tous les regrets sans nom.
Un premier amour, tranché par la faux impitoyable de la mort, fait au cœur une blessure dont la cicatrice est ineffaçable.
Le soldat affronte la mort pour un laurier imaginaire, dans la carrière chevaleresque de la gloire ; mais il tend la main à son ennemi vaincu et arrose sa blessure d'une larme.
L'amitié sait les mots qui pansent les blessures d'amour.
La douleur est une blessure qui saigne lorsque la touche toute autre main que celle de l'amour et, même alors, peut se remettre à saigner, bien que ce ne soit pas de souffrance.
Les blessures de la calomnie ne sont dangereuses que sous le despotisme.
Un coup d'épingle est une nouvelle blessure s'il touche à une ancienne blessure.
Les blessures faites par les indifférents ne laissent pas de cicatrice.
L'amour-propre du prochain ne nous pardonne guère une blessure.
Songe que les blessures que tu portes à l'amour-propre de tes frères ne se cicatrisent jamais et que sans cesse elles distillent un poison terrible dans lequel il trempe les traits qu'il te lance à son tour.
Quand au sein du triomphe elle frappe un vainqueur, la blessure n'est rien : Il rit de la douleur.
Un crève-cœur permanent empoisonne la vie en s'envenimant lui-même de tous les autres petits ou grands chagrins, comme une blessure grave augmente de gravité à chaque lésion accessoire de l'organisme.
Quand l'homme à peine guéri de la première blessure de son cœur commence à rendre à ce monde mépris contre déceptions ; des profondeurs de la tristesse où son âme est plongée, il se ressouvient de ses joies fugitives, de ses divinités en poudre et de leurs autels renversés. À ces ruines immondes il jette encore un amer sourire, et les contemplant avec des yeux dont les larmes et les voiles sont tombés, il ne peut s'empêcher de prendre en pitié la passion origine de ses douleurs, de la trouver infime et misérable.
Une belle âme inspire une absolue confiance, on se sent en parfaite sûreté auprès d'elle ; miséricordieuse autant que discrète, elle touche aux blessures sans les faire crier, elle rend l'espérance aux affligés.
Quand on a cassé une vitre, on la paie ; et quand on a offensé un honnête homme, on met un peu d'onguent sur sa blessure.
Ce sont les voix les plus caressantes qui font les blessures les plus profondes.
Les millions ne sont pas des emplâtres sur les blessures de la vie, ils n'ont jamais guéri d'un rhume.
Les miséricordieux touchent aux blessures sans les faire crier.
Les blessures de l'amour le plus souvent ne sont qu'égratignures à fleur de peau.
La pensée ravive les blessures qu'elle voudrait guérir.
Les incurables blessures de la malédiction d'un père frappent tous tes sens !
Je n'ai que la conscience pour constater que je ne suis pas ceux que j'admire, et une profonde unité pour bien concentrer la douleur. Donnez de l'amour et de l'orgueil à une ombre, ce sera moi. Si j'avais ouvert mon âme à tous les coups, je serais mort sans doute, mais j'ai le don de le refuser aux blessures et de le cicatriser par une sorte d'indolence ; je souffre de mes aventures quand j'y pense et je sais ne pas y penser.
Il est des phrases qui font un plaisir passager et des blessures de longue durée.
La blessure faite par la parole ne se cicatrise jamais.
On ne saurait trop prendre en pitié les blessures de l'amour-propre lorsque celui qui les éprouve a de la justesse dans l'esprit et de la justice dans le cœur.
Le plus grand bien que l'homme puisse faire à l'homme, c'est de sonder doucement les blessures de son amour-propre et de son cœur.
Qu'est-ce que la plainte ? C'est le fer qu'on retourne dans la blessure.
Toute vérité commence par une piqûre ou par une blessure.
Un coup d'épingle est une blessure, s'il touche à une ancienne blessure.
Une visite de condoléances est cruelle. La famille en deuil, lasse de pleurer, se reprenait à vivre. Rappelée au devoir de la douleur, il lui faut rouvrir sa blessure pour se montrer aussi triste que le visiteur est ému.
Un médecin, avec sa science profonde, guérit bien des esprits malheureux, sauve bien des âmes entraînées, panse enfin beaucoup de ces blessures qui ne saignent pas au dehors, qui n'ont de trace que dans un pli du front, et qui rongent le cœur de ceux qui les ont reçues.
Une blessure au cœur altère moins la bonne humeur qu'une blessure à l'amour-propre.
La blessure faite par un ami, on la pardonne, on ne l'oublie pas ; la blessure faite par un indifférent, on ne la pardonne pas, mais on l'oublie.
Quand Dieu donne la blessure, il place auprès d'elle le remède.
Quand une blessure de l'âme se ferme, chercher à la rouvrir, c'est vouloir qu'elle saigne encore, et en ramener les angoisses.
Auprès des âmes souffrantes et malades, les femmes ont un rôle sublime à jouer : celui de la sœur de charité qui panse les blessures.