Mange des oignons, des mets peu chers, et tu pourras demeurer à l'ombre de ta maison sans être inquiété ; mais ne mange pas des oies et des poules, de peur que tu ne t'y habitues, et alors tu ne pourras plus t'asseoir à l'ombre de ta maison ; car les dépenses exagérées que t'occasionnera ta gourmandise te mettront dans la nécessité de vendre la maison et tous les biens que tu possèdes.
L'homme gourmand mange sa propre mort.
Si le fer de charrue s'use aussi fait l'estomac de qui en abuse.
Pour le gourmand il n'y a pas d'autre mérite que celui de manger de tout.
Le gourmand ne nous damne pas pour une pomme.
Les gros fossés ne se remplissent pas avec de la rosée.
Quand les porcs sont pleins, ils trouvent les truffes amères.
Tout gourmand ne fait pas un repas sans se lécher les lèvres.
Mieux vaut porter un gourmand que de le remplir.
Le gourmand a toujours le nez sur son assiette, et ne voit rien au-delà.
L'homme gourmand est capable de tous les péchés.
Le ventre de l'homme gourmand est son plus grand ennemi.
La gourmandise tue plus de gens que l'épée.
Qui confie son garde-manger à la surveillance du gourmand est imprudent.
Entre gourmands, on se dispute à qui boira et mangera le plus.
Un glouton avalerait la mer et les poissons.
Une gueule fraiche (glouton) est sans cesse prêt à s'escrimer avec les plats et les pots.
Le ventre du glouton est un abîme sans fond.
Un grand mangeur a toujours dix aunes de boyaux vides au service de ses bons amis.
Un goinfre se tient mieux à table qu'à cheval.
Le goulu a un estomac d'autruche, il digérerait du fer.
Le goulu n'a pas besoin qu'on lui donne un coup de corne pour lui donner de l'appétit.
Un goulu mange comme un chancre.
Le gourmand avale les morceaux à demi mâchés.
Un gros goulu avalerait la marmite des cordeliers.
Le gourmand paresseux va du lit à la table, et de la table au lit.
Double jeûne, double morceau.
Les gourmands sont des pourceaux à l'auge.
Il n'y en a pas pour sa dent creuse.
Qui est trop goulu, en voulant manger du bœuf s’est mordu la langue.
Gourmand ! Tu es de bien bonne bouche ; tu prends tout, le poussin et la poule !
À bourse de joueurs, de plaideurs et de gourmands, il ne faut point de ferrements.
Le gourmand a toujours l'esprit en cuisine.
Le paysan meurt de faim et son maître de gourmandise.
Quelle est pour un gourmand la meilleure fournée ? Un repas qui dure toute la journée.
Le trop boire et trop manger, font la vie bien abrégée.
On voit plus de vieux gourmands que de vieux médecins.
Le goinfre ne trouve rien de trop froid ni de trop chaud.
Le gourmand qui dort rêve de nourriture.
Il en avalerait autant qu'un geai de cerises.
Tu ne peux et manger ton gâteau et vouloir qu'il en reste.
La gourmandise vide les poches.
Deux gloutons ne s'accordent point en une même assiette.
Tout goulu qui mange seul, s'étrangle seul.
Le glouton qui ne sait pas se tenir gâte la table.
À manger trop vite, on se brûle la bouche.