Qui est malchanceux se casse les doigts dans la bouillie.
Au malchanceux le serpent le mord avec sa queue.
Le malchanceux qui trop s'avance court le risque de reculer avec honte.
Qui est malchanceux reste malchanceux.
Le malchanceux qui touche de l'or, il se change en plomb.
Quand le guignon est à nos trousses, on se noie dans un crachat.
Aux malchanceux la soupe refroidit de la main à la bouche.
On lance des deux mains un filet tissé de réseaux d'or et l'on ramène cent malheurs.
La malchance attire la malchance ; un malheur en amène un autre.
La Fortune ne tourne jamais sa clef pour ouvrir sa porte au pauvre.
Un petit guignon supporté fait un guignon plus grand avorté.
Lorsque le guignon sommeille, garde que tu ne le réveilles.
Le malchanceux a rencontré le misérable.
Le pauvre est partout suivi par la malchance ; là où les autres réussissent, lui échoue.
La malchance frappe aveuglément comme la peste.
Quand les roubles tombent du ciel, le malchanceux n'a pas de sac.
Celui qui n'ose pas ne doit pas se plaindre de sa malchance.
Qui joue de malchance se trouve toujours du côté où l'arbre va tomber.
Le piège du malchanceux n'attrape que son chien.
La malchance ne frappe jamais deux fois au même endroit.
Même si tu donnes du foie à un malchanceux, il y trouvera un os.
Le malchanceux qui ramasse une fortune, elle lui tombe des mains.
Un malchanceux, même si on le met dans un pot de graisse, en sortira sec.
Offrez du foi à un déveinard, il y trouvera des os.
Qui court après la chance, attrape souvent la malchance.
L'ortie qui pousse sur le bord de la route ne pique que le malchanceux.
Les malheureux et malchanceux n'ont point de parents.
La malchance ne chante pas (ne crie pas gare).