L'assistance aux indigents est un devoir social qui incombe à tous, surtout aux plus aisés.
Pour sentir Dieu le cœur a besoin d'assistance. L'homme est né pour aimer ; aimer c'est l'existence.
Dans ces temps bénis, tout appartenait à tous ; les jardins n'avaient pas de clôtures, les champs n'avaient pas de bornes ; l'assistance mutuelle pourvoyait à tous les besoins ; point de maîtres ni de serviteurs, point de riches ni de pauvres ; chacun avait le nécessaire, et, libre de toutes les passions qui rongent, on vivait dans l'innocence, au jour le jour, aussi heureux que peut l'être dans sa forêt une peuplade de singes, occupée de subsister et de jouir, insouciante du vain et triste honneur de posséder.
Qui pourrait nier que la France soit devenue une nation d'assistés ? Les plus humbles ne vivent que grâce aux aides de la collectivité ; les plus nantis ne savent plus ouvrir ou fermer eux-mêmes la portière de leur voiture.
À ces pauvres miséreux, faites l'aumône du travail, et faites aussi celle de l'assistance.
L'amitié n'est pas une simple formule, c'est le devoir d'assistance dans la peine.
Tous ceux qui ont l'expérience de la bienfaisance publique savent que les pauvres ne sont jamais mieux secourus que par les pauvres. À défaut de l'obole que la Providence ne laissera pas manquer, vous vous devez les uns aux autres l'assistance mutuelle des bons offices et des bons exemples.
L'assistance honore quand elle joint au pain qui nourrit la visite qui console, le conseil qui éclaire, le serrement de main qui relève le courage abattu.
L'assistance honore quand elle prend l'homme par en haut, quand elle s'occupe, premièrement de son âme, de son éducation religieuse, morale, politique, de tout ce qui l'affranchit de ses passions et d'une partie de ses besoins, de tout ce qui le rend libre, et de tout ce qui peut le rendre grand.
L'assistance humilie si, en nourrissant ceux qui souffrent, vous ne semblez occupé que d'étouffer des plaintes qui attristent le séjour d'une grande ville, ou de conjurer les périls qui en menacent le repos.
Les maximes sont à l'esprit ce que les béquilles sont au corps qui n'a pas la force de se soutenir. Les esprits supérieurs n'ont pas besoin des premières, comme les corps robustes méprisent l'assistance des autres.
L'assistance devient honorable, parce qu'elle peut devenir mutuelle, parce que tout homme qui donne une parole, un avis, une consolation aujourd'hui, peut avoir besoin d'une parole, d'un avis, d'une consolation demain.
L'assistance devient honorable parce que la main que vous serrez serre la vôtre à son tour, parce que cette famille indigente que vous avez aimée vous aimera, et qu'elle se sera plus qu'acquittée quand ce vieillard, cette pieuse mère de famille, ces petits enfants, auront prié pour vous.
L'assistance honore quand elle traite le pauvre avec respect, non seulement comme un égal, mais comme un supérieur, puisqu'il souffre ce que peut-être nous ne souffririons pas, puisqu'il est parmi nous comme un envoyé de Dieu pour éprouver notre justice et notre charité, et nous sauver par nos œuvres.
L'assistance humilie si elle n'a rien de réciproque, si vous ne portez à vos frères qu'un morceau de pain, un vêtement, une poignée de paille que vous n'aurez probablement jamais à lui demander, si vous le mettez dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien fait de recevoir sans rendre.
L'assistance humilie quand elle prend l'homme par en bas, par les besoins terrestres seulement, quand elle ne prend garde qu'aux souffrances de la chair, au cri de la faim et du froid, à ce qui fait pitié, à ce qu'on assiste jusque chez les bêtes.
Jésus-Christ sur la terre a assisté partout les pauvres et les malades, et nous ne voyons pas que, de tous les êtres souffrants qui se sont adressés à lui, un seul en ait éprouvé un refus.
Que les généreux n'attendent rien des malheureux qu'ils secourent, leur dévouement doit se suffire à lui-même. Le fait que tant d'individus ou de peuples, en situation difficile, refusent de se laisser traiter en victimes signifie qu'ils ne veulent pas de la miséricorde du monde. N'espérons pas d'eux qu'ils disent merci. Nous leur devons assistance, quoi qu'il arrive.
Souviens-toi, quand tu auras uni ta destinée à celle d'un époux, que la fin de ton être est de l'assister dans les fatigues, de l'encourager par ta tendresse et de récompenser ses soins par de douces caresses.
Ce n'est pas assez d'honorer vos parents par votre respect et par votre obéissance, il faut aussi les honorer en les assistant. Nourrissez votre père, nourrissez votre mère si elle est dans le besoin. Quand vous l'aurez nourrie, vous ne lui aurez pas encore rendu tout ce qu'elle a souffert et tout ce qu'elle a fait pour vous. Vous lui devez ce que vous avez, puisque vous lui devez ce que vous êtes.
Assistante sociale : Fonctionnaire de haut dévouement, grâce à laquelle le nombre des assistés sociaux a décuplé en moins de dix ans.
Le courage est compatissant, la faiblesse égoïste. Ainsi ne comptez pas sur l'assistance de celui à qui la plainte est familière : dans l'occasion il pourra vous plaindre, mais il est douteux qu'il veuille vous secourir.
Un des devoirs de l'amitié est de porter assistance à ses amis en toutes circonstances.
C'est avec empressement qu'il faut assister un malheureux.
Lorsque nous assistons au grand drame de la vie, n'en voyons-nous pas toujours, comme Hamlet, un plus petit ? — Chaque représentation ne présuppose-t-elle pas une double vie, l'original et la copie ?