Une éducation qui n'apprend pas à vieillir fabrique des monstres : des jeunes avilis par le racisme de leur âge.
Le racisme engendre le racisme comme la putréfaction le ver.
On est raciste quand on aime ou qu'on hait quelqu'un non pour ses vertus, pour ce qu'il s'est fait lui-même, pour ce dont il est responsable enfin, mais pour ce dont il n'est pas responsable, c'est-à-dire l'endroit où le ciel l'a jeté.
Il y a racisme dès que l'on considère que ce que l'on était à sa naissance doit vous coller à la peau toute votre vie, comme une malédiction ou un privilège.
La xénophobie et le racisme, ce ne sont pas des passions qui m'habitent. Je n'y penserais même jamais si je n'entendais à tout bout de champ des voix tragiques m'expliquant que c'est un grand crime de mépriser ou de persécuter des hommes qui n'ont pas ma couleur de peau ou ma religion.
Si les Français rejettent les travailleurs immigrés, ce n'est pas par racisme, comme le clament les démagogues, mais parce qu'ils sentent au fond d'eux-mêmes qu'un peuple obligé d'importer un prolétariat ne se porte pas bien. Le prolétariat est le sel d'une nation, son réservoir d'énergie, son avenir, son âme même.
Tous les racistes ont un bon ami africain. Ils ne sont pas débiles. Ils savent qu'au cas par cas, il faut toujours des exceptions.
Racisme : Solution de facilité qui n'exige qu'un coup d'œil pour choisir ceux qu'on haïra.
Le raciste est quelqu'un qui souffre d'un complexe d'infériorité ou de supériorité.
J'adhérerai à SOS-Racisme quand ils mettront un S à Racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois, et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C'est sectaire.
Que devrait être un antiracisme bien compris ? Une sagesse de la cohabitation, une séduction de la diversité quand des individus, de toutes origines, se côtoient dans un même espace. Mais aussi une intelligence du discernement capable de distinguer ce qui relève de la vexation et ce qui ressort de la liberté d'expression.
Très souvent, le raciste s'aime beaucoup. Il s'aime tellement qu'il n'a plus de place dans son cœur pour les autres, d'où son égoïsme.
Les discours racistes sont tous les mêmes : de la haine, de l'arrogance et un immense complexe d'infériorité qui cherche à se combler par la mort et les massacres.
L'ignorance et la peur sont ce qui suscite, provoque, fonde le racisme et l'intolérance.
Le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop différent de lui le menace dans sa tranquillité.
Le racisme est bien l'infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l'humanité.
L'avarice ou le racisme, n'est qu'un baume sécrété pour guérir nos plaies intérieures.
Le racisme est une manière de déléguer à l'autre le dégoût qu'on a de soi-même.
Le racisme quand il ne tue pas tend à blesser l'être dans ce qu'il a de plus profond.
Je suis un antiraciste militant, certes, mais il est néanmoins inenvisageable de me glisser dans la robe d'avocat des tueurs jihadistes qui assassinent aveuglement des êtres humains n'ayant commis d'autre crime que d'être nés.
La préoccupation constante de tout l'enseignement devrait être d'apprendre aux enfants la tolérance, le rejet du fanatisme, et de leur expliquer les mécanismes du racisme. Bref, il faudrait mettre sur pied une pédagogie ambitieuse pour lutter efficacement contre les dérives qui mènent au terrorisme.