Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Sous la soumission la haine croît à l'ombre.
L'envie est l'épine du bonheur, et la haine apprend à être toujours sur ses gardes.
La haine, tout horrible que cela est à dire, la haine vaut mieux que l'indifférence.
L'homme pardonne quelquefois la haine, jamais le mépris.
On éternise par la haine une offense passagère.
La haine n'est jamais qu'un sous-produit de l'entêtement.
La crainte et la faiblesse font que bien des hommes n'osent manifester au-dehors leur haine et leur vengeance : ils nourrissent ces funestes passions toute leur vie dans le fond de leur âme ; et ce n'est, dans leurs derniers moments, que par des dispositions injustes qui en perpétuent les effets longtemps même après leur mort, qu'on vient à les connaître. De tels hommes annoncent par là qu'ils s'estiment bien peu eux-mêmes, puisqu'une pareille conduite ne peut que flétrir leur mémoire, et les rendre odieux à la postérité.
Dans la plupart des réconciliations la guerre finit, et non pas la haine.
Il faut que les amitiés vivent, et que les haines meurent.
Une amitié indiserète ne diffère point de la haine.
On devient misanthrope autant par honte de soi-même que par haine des autres.
Tout compte fait, on souffre davantage de la haine qu'on ressent, que de la haine qu'on inspire.
Il y a dans la haine que nous inspirons quelque chose de doux qui flatte notre orgueil.
La haine est un effet de mémoire.
Ça ne doit pas être agréable que de rouler toujours dans sa tête des pensées mauvaises ; si petit que soit un cœur, quand il est chargé de haine, il doit être bien lourd.
Tout ou Rien, je ne puis qu'être tout haine ou tout amour, tout entier bon ou tout entier méchant.
Une haine à soutenir est un plus grand fardeau qu'on ne pense.
Il est indigne d'un honnête homme de se servir des débris d'une amitié qui finit pour satisfaire une haine qui commence.
Le terme où la haine meurt dans le cœur d'un honnête homme est l'instant où l'infortune fond sur celui qui en est l'objet.
Il faut s'oublier avec tous les hommes : si vous leur parlez de vous, vous risquez le mépris ou la haine.
De même que le système de la prédestination condamne quelques hommes à l'enfer avant leur naissance, qu'ils méritent ensuite ou non le ciel par leurs actions, ainsi une femme ne révoque jamais la haine qu'elle a vouée, lors même que le pays tout entier et le monde, Dieu, le temps, et les vertus de celui qui est devenu l'objet de son inimitié, protesteraient contre son jugement.
La haine la plus violente est silencieuse comme les dogues les plus dangereux.
La haine suit le jugement, l'antipathie le devance.
L'intérêt éteint les haines presque aussi facilement qu'il les allume.
Le plus grand mal que puisse nous faire un ennemi, c'est d'accoutumer notre cœur à la haine.
La haine a de la mémoire, la reconnaissance n'en a plus.
La pire de toutes les haines, c'est celle qui ne pardonne jamais.
II est peu de haines qui durent plus que la jalousie qui les a fait naître.
La haine de nos ennemis est proportionnée au bien que nous leur avons fait ou au mal qu'ils ne peuvent nous faire.
La haine d'une femme ne peut être comparée qu'à la haine d'une autre femme.
La haine prouve souvent plus de motifs d'estime que l'aveu même d'une estime sincère.
La vie est trop courte pour la compliquer de haine.
La haine a du bon, c'est le fer rouge qu'on applique sur une plaie et qui la cicatrise.
La haine est toujours plus clairvoyante et plus ingénieuse que l'amitié.
La haine ne respire que vengeance, l'horreur ne connaît point ce sentiment.
La haine n'est qu'une des formes de l'ignorance.
La vengeance augmente la haine, et la nourrit.
D'un trop grand mépris des choses de ce monde, on passe aisément à la haine du monde.
Sur la pente de la désaffection, on roule vite jusqu'à la haine.
Pour la haine pardonner est une faiblesse qui déshonore.