La haine a beau être un meurtre ; le haineux n'y veut voir qu'une hygiène. C'est pour se faire du bien qu'il fait du mal, comme un chien enragé mord pour s'ôter la soif.
La justice, la bienveillance, la politesse morale, la franchise, les égards, l'estime sont des desiderata scandaleux pour l'homme haineux.
La griffe de la morgue jalouse et de l'orgueil haineux se retrouve sous la patte de velours.
Les sots, les dénigrants, les jaloux, les haineux, les ignares, les critiques sans compétence et les pachydermes me gâtent trop la foule pour me donner la moindre ardeur. Je méprise les bassesses.
Il faut fuir l'homme en colère pour un instant, mais les haineux pour toujours.
Les gens dont envieux, jaloux, haineux, agressifs, contre ce qui les domine et ne leur ressemble pas.
La soif de destruction, la joie de la mort, c'est le fond de toute haine, et le monde est une collection d'égoïsmes haineux, qui veulent leur bien premièrement puis le mal d'autrui.
Le silence est la forme la plus haineuse ou la plus modeste de la critique.
L'envie, toujours maligne et haineuse, n'est jamais bonne à rien.
Jamais une passion dure ou haineuse n'a pu habiter dans un cœur né pour aimer.
La faiblesse, ne voyant autour d'elle que des ennemis, est naturellement haineuse et méchante.
Les paresseux ne sont pas haineux, la paresse leur suffit.
Le plus grand nombre est bête, il est vénal, il est haineux.
La haine a beau être un meurtre ; le haineux n'y veut voir qu'une hygiène.
Le calme chez l'homme haineux n'est qu'une écluse à ses méchancetés pour les lâcher plus tard toutes à la fois.
Les plus haineux sont souvent les plus envieux.
Les bas-fonds de la presse sont le refuge des nullités vaniteuses, envieuses et haineuses.
Si l'on ne veut devenir haineux et méchant, il ne faut rien être dans ce pays d'envieux.
Toute impuissance est souvent hargneuse et haineuse.
Un méchant, c'est un cœur haineux.
Rien de plus haineux, peut-être, que deux rivaux en bonté.
De la haine au crime il n'y a qu'un pas?