Homme sensé et vertueux, il est quatre choses qui des défauts sont les plus détestables : La première est la jalousie qui engendre la haine ; la seconde, l'orgueil et l'amour-propre excessif ; se livrer sans retenue à l'impétuosité de sa colère est encore un de ces défauts ; et le dernier est l'avarice,dit un proverbe persan. Dans le recueil des proverbes et sentences persanes publié en 1793, il est écrit :
Le sage n'a jamais porté le fardeau de la jalousie ; imite son exemple : l'envie et l'avarice causent mille maux, renonce à ces vices pour en éviter les suites.
La jalousie attise la haine.
La jalousie est le poison du cœur.
La jalousie, la convoitise et l'ambition mènent l'homme au cimetière.
La jalousie sert plus à corriger les femmes que la crainte du châtiment.
La jalousie de métier engendre souvent la haine.
L'amour sans jalousie est comme un Polonais sans moustache.
La jalousie fait agiter le sang.
La jalousie est une maladie des âmes faibles.
On doit plus redouter la jalousie de ses amis que les embûches de ses ennemis.
Le riz qui est dans ton grenier est ton ennemi, il excite la jalousie de ceux qui n'en ont pas.
Un père ne jalouse pas son fils ni le maître son élève.
Il n'est point de roses sans épines, ni d'amour sans un brin de jalousie.
La vraie jalousie fait toujours croître l'amour.
L'amour se détruit lui-même par une jalousie excessive.
La jalousie fait autant souffrir de ce qu'elle suppose que de ce qui est.
Un peu de jalousie est appréciable, beaucoup de jalousie est invivable.
La jalousie, comme la jaunisse, fait tout voir sous de vilaines couleurs.
Jalousie passe rage et pleine folie.
La jalousie est vaine, elle n'empêche pas le destin.
La jalousie est la jaunisse de l'âme.
Où la jalousie ne se trouve jamais, il n'y a que des êtres froids et indifférents.
La jalousie a l'amour pour père, et la crainte pour mère.
La jalousie éteint l'amour comme les cendres éteignent le feu.
Le riz qui est dans ton grenier est ton ennemi : il excite la jalousie de ceux qui n'en ont pas.
L'adultère est la jalousie de la courtisane ; les larmes sont celle de l'honnête femme.